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3,7

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un bandeau sur le livre situe ce roman « entre Pierre Lemaître et Fred Vargas » Hélas ! J'ai trouvé qu'il en était à des années lumières.
Hiver 1917 dans le village isolé de Haut-Le-Coeur. Alors qu'elle vient chercher un pot de confiture, la vieille Mélanie trouve un homme trucidé dans sa cave. Commence une enquête minutieuse et parsemée d'embûches qui nous fera plonger dans le passé sombre des nombreux personnages de ce roman tortueux et torturé.
La plupart des protagonistes de ce roman amphigourique sont des orphelins élevés par les religieuses du couvent des Ursulines. Parmi eux, Matthias Lavau devenu inspecteur de police.
Chargé de l'enquête, il va se servir de sa mémoire phénoménale ainsi que de ses souvenirs sur les habitants des lieux.
Ce crime en cache beaucoup d'autres, qui se sont déroulés dans un passé trouble, le tout assaisonné à la sauce gothique. On trouve tous les stéréotypes chers au roman gothique, à savoir des amours illicites, un couvent et ses souterrains, un comte fou vivant dans un château en ruine, une tour abandonnée dans une nature hostile, des loups mystérieux et apprivoisés, des disparitions et des secrets enfouis, tout cela dans la neige et les tempêtes d'un hiver qui semble ne jamais prendre fin.
Ces retours incessants entre passé et présent, ces fausses pistes, ces descriptions fastidieuses ont eu raison de ma patience et c'est avec soulagement que j'ai tourné la dernière page de cet imbroglio au dénouement peu convaincant.
J'ai eu quelque espoir à l'évocation de la guerre de 14/18 et des tranchées, Hélas, ce n'est qu'une courte parenthèse non étayée par de solides fondements historiques.
J'ai trouvé que les dialogues sonnaient faux et qu'ils ne reflétaient pas l'époque décrite. le style est redondant, sans aucune envergure.
Les descriptions des personnages sont d'une navrante pesanteur :
« Jeanne scruta les yeux cernés, deux billes flambant de tristesse telles des bougies mal éteintes qui vacillaient encore. Une barbe clairsemée habillait le bas de son visage creusé, et le laisser-aller qui accompagne le chagrin dans ses errements avait eu raison de plusieurs dents. »
Bref, ce roman n'était pas fait pour moi et c'est une déception.
Je remercie les éditions Seuil et Babelio pour cette lecture
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Un roman que je n'ai pas terminé. Pourtant, le résumé m'attirait. Un roman policier qui se passe en 1917 en France. Mais trop de personnages, trop de secrets et on a du mal à suivre car un va et vient entre le passé des orphelins et le présent. L'homme que l'on retrouve assassiné était détesté par pas mal de personnes. J'ai essayé de m'accrocher mais je m'ennuyais donc j'arrête.
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Tout d'abord , je tiens à remercier vivement Babelio et les Editions Seuil pour l'envoi de ce roman dont la 4ème de couverture me tentait beaucoup.

C'est le premier roman- policier/thriller/noir - de l'auteur. J'avais hâte de le commencer et malheureusement, je n'ai pas apprécié ce roman que j'ai trouvé fort confus ; j'avais l'impression que cela partait dans tous les sens.

Pratiquement tous les personnages ont des secrets et tout va tourner autour de ces secrets : des relations adultères, des secrets d'enfants, des abandons,… le tout sur fond d'hiver dans un petit village qui se trouve près d'une forêt qui cache aussi certaines choses et des loups.

On saute du passé au présent mais rien ne l'indique de manière claire. Certes, il y a des fausses pistes et des rebondissements mais cela n'a pas agit chez moi.

Cela se déroule en 1917, sur fond de guerre mais tout au long de ma lecture, j'avais dû mal à m'imaginer cette époque. J'avais plutôt l'impression d'être deux-trois cents ans en arrière. le duo d'enquêteurs est complexe mais m'a laissé de marbre.

La plume ne m'a pas transportée non plus et j'ai trouvé les descriptions assez banales et beaucoup trop de personnages (j'avoue que je m'y perdais).

Un roman qui n'était malheureusement pas pour moi.
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Thomas Sorel, surnommé TS, est retrouvé mort, les viscères à l'air, dans la cave de sa belle-mère, Mélanie Gauthier. Dans le village bourguignon, beaucoup sont satisfaits car TS était détesté. Il a effectivement commis quelques larcins qui lui ont permis d'accumuler les ennemis et donc de potentiels suspects pour l'inspecteur Thomas Lavau et son assistante Esther Louve.

Il est intéressant de voir les premiers pas de la police scientifique avec la rédaction des fiches anthropométriques : la longueur de l'oreille gauche, de l'annulaire droit, la forme du nez… Thomas a une mémoire extraordinaire et a été formé à Paris puis à Lyon et cela lui servira bien pour confondre le suspect. Esther viendra l'aider avec son intuition hors-pair, son calme à toute épreuve et ses connaissances en médecine légale.

Nous sommes en 1917 mais la guerre est peu présente dans le roman. En revanche, l'hiver l'est et l'auteure n'a pas son pareil pour faire ressentir cette atmosphère plombante, son écriture est fine et précise pour décrire l'environnement. A cela s'ajoute le côté huis-clos du village où tout le monde se connait et où plusieurs personnes, dont Thomas et TS, ont été élevés par les bonnes soeurs au couvent des Ursulines. La prieure Marie serait-elle bien placée pour connaître des secrets que personne n'aurait intérêt à découvrir ?

L'épouse de TS, Jeanne, ne l'aimait pas, elle s'est mariée avec lui car les filles obéissent à leur père, c'est d'ailleurs bizarre que son mari ait été découvert dans la cave de la mère de Jeanne avec une langue humaine dans l'anus.
Je m'arrêterai là concernant les personnages car je n'aime pas rédiger des critiques trop longues mais surtout, l'imbrication de diverses histoires sur des dizaines d'années m'a quelque peu embrouillée et j'ai eu du mal à suivre parfois. Les grossesses cachées, abandons d'enfants, une désertion, la contrebande, la corruption me faisaient confondre les personnages. Ca m'a gâché le plaisir et j'avais plutôt hâte de terminer.

Bravo cependant à Audrey Brière pour avoir écrit un premier roman si abouti et merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Dans le village de Haut-de-Coeur, en 1917, en plein coeur de la première guerre mondiale, un homme, figure emblématique du village, et surtout détesté de tous, est retrouvé égorgé dans une cave. L'inspecteur Matthias Lavau sera chargé de résoudre cette enquête. Entre rancoeurs passées et secrets, les indices le mèneront tout droit vers son ancien foyer : le couvent des Ursulines où ont grandi de nombreux orphelins du village, choyés par les religieuses.

C'est pour une fois, la chronique d'une déception que j'écris. Je n'ai pas réussi à accrocher à ce polar historique. Je suis tout de même parvenue à aller au bout de ma lecture, mais sans toutefois réussir à m'attacher aux personnages tourmentés, ni être prise en haleine par l'intrigue. J'ai été assez déconcertée par la quantité de personnages, aux histoires imbriquées et je me suis parfois perdue dans tous ces secrets de famille inavoués.

Peut-être n'était-ce pas le moment pour moi de lire un livre à l'ambiance aussi hivernale et sombre, presque surnaturelle.
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