Citations sur Vie de ma voisine (51)
Quand on les laisse libres, les enfants des tas d’idées à eux, ils inventent, ils ont la capacité de s’opposer,, ils reconnaissent l’autorité légitime. Ce n’est pas un credo, c’est le résultat de dizaines d’années d’expérience, d’observations si nombreuses qu’on se demande comment il se fait que tant de personnes croient à la hierarchie et à l’autorité.
Mais les humains sont ainsi faits qu’il n’entendent simplement pas ce qui les dérange.
Mais les humains sont ainsi fait qu’il n’entendent simplement pas c’est qui les dérangent.
Quand on les laisse libres, les enfants ont des tas d’idées, ils inventent, ils ont la capacité de s’opposer, ils reconnaissent l’autorité légitime. Ce n’est pas un credo, c’est Le résultat de dizaines d’années d’expérience, d’observations si nombreuses qu’on se demande comment il se fait que tant de personnes croient à la hiérarchie et à l’autorité.
Mais les humains sont ainsi faits qu’il n’entendent simplement pas ce qui les dérange.
La rencontre avec Jenny est très touchante, le voyage dans sa mémoire est formidable ! L'écriture de l'auteur est d'une grande finesse, rien de pesant comme dans certains ouvrages qui font oeuvre de "devoir de mémoire". Deux grandes âmes se sont rencontrées pour notre plus grand bonheur de lecteur.
Les livres sont les meilleures armes de la liberté. Et la liberté s'apprend.
Trouver son chemin toute seule, jenny a-t-elle jamais fait autre chose ?
Pendant toutes ces années où elle est devenue une institutrice réputée dans toute la région parisienne et même bien plus loin, elle n'a jamais voulu d'autres classes que le cours préparatoire.
Il y a un avant et un après l'apprentissage de la lecture. C'est ce passage qui l'a toujours passionnée. L'inscription des lettres, des mots, du sens .
(...)
Vivez et espérez. C'est plus qu'un testament, un mantra. (p.153)
J'ai adoré cette vie, rêve Jenny.
Une vie où l'on agit conformément à ce que l'on croit. Où l'on pense en agissant. (p.128)
Le communisme de guerre n'est qu'un autre nom pour dictature, pour violence. S'il faut supprimer la démocratie chaque fois qu'il y a du gros temps, jamais le peuple n'aura le pouvoir. (p.125)
Mais moi je mens aussi, remarque Jenny. J'écris des : on va bien, on mange bien, on dort bien, ne vous inquiétez pas. Je n'écris pas pour donner des nouvelles mais pour les rassurer.
(...)
Ils écrivent : tout va bien, soyez sages, et j'écris tout va bien, on vous attend. Notre profonde vérité : mentir. (p.107)
Pour d'obscures raisons de paresse, par goût pour la légèreté, je jette les objets et les papiers comme on déleste une montgolfière de ses sacs de sable pour ne pas s'écraser. (p.106-107)
Jenny se lève et elle glisse vers un placard où sont rangés les documents, les papiers, les coupures de journaux, les photocopies, les lettres, les dossiers.
Tu es une véritable archiviste, dis-je, songeant à mon grand-père qui classait ainsi les traces de nos vies, les dessins, les lettres, les bulletins, les photos. (p.106)