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Ce soir, je viens vous parler d'un roman découvert grâce à Net Galley France et Les Presses de la Cité que je remercie vivement.

Tout d'abord, j'ai totalement craqué sur la couverture qui invite à l'évasion et qui pourrait nous laisser penser à un feel good ou un roman de développement personnel.

Malgré un contexte breton qui sent bon l'iode et les embruns, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Et ensuite il m'a manqué de nombreux éléments et des étapes dans le cheminement d'Aurélianne pour se défaire de cet homme et se reconstruire.

Néanmoins, l'auteure nous livre un roman fort sur la violence conjugale et l'emprise de certains hommes prédateurs, ce à quoi on ne pense pas s'attendre à regarder la couverture.
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Lorsque je me sens proche des personnages au point que j'aimerais faire partie de leur bande, c'est que le livre est un réussite.
Ce livre est une réussite.
Si vous ne le connaissez pas ,laissez vous tenter .
Auréliane, jeune trentenaire a tout pour être heureuse. Un joli cadre de vie . Un mari que tout le monde trouve si charmant.
Et pourtant ...
Complètement sous son emprise et persuadée qu'il finirait par changer , elle finit une énième fois à l'hôpital. C'est là qu'elle rencontre Elsa une jeune infirmière pétillante qui lui tent la main . Pleurer ou bouger ?
Enceinte , elle trouve la force de se réfugier à Roscoff chez sa grand-mère qui vit dans un penty isolé. Là,elle va se reconstruire et trouver de l'aide et de la solidarité,face à ce mari qui fera tout pour la récupérer jusqu'à essayer de la tuer ,elle et leur enfant.

Je cite :"Au cours de nombreuses discussions, sur l'emprise et les violences conjugales, j'ai entendu certains, voire certaines, oser dire sans vraiment savoir : « Moi à la première claque, je serais partie. » Si tout était si simple… Il suffit de se référer aux chiffres : en 2019, en France, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, soit une femme tous les 2,5 jours. Et parmi ces 146 femmes, 26 % avaient dénoncé les violences aux forces de sécurité. 8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales. (Enquête Insee – ONDRP-SSMSI.)"

C'est un récit dur et lumineux ☀️ à la fois que je vous conseille chaudement.
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Nathalie de Broc rejoint la sororité lorsqu'il est question de dénoncer la violence imposée aux femmes. Bien que fiction, ce récit se mâtine d'éléments communs à toutes celles qui sont ou qui ont été avilies par un mâle et se pare donc d'une frange de réalité qui peut apparaître tel un témoignage. En allant plus loin, le combat de l'héroïne résonne comme un cri d'espoir lâché à la face de tous ceux qui martyrisent, imposent leur férule et croient qu'être né garçon les autorise à toutes les dérives conjugales. Enfin, ce roman se veut la preuve que l'issue du tunnel existe, que l'espoir ne doit jamais se laminer et que les ressorts de la volonté déplacent des montagnes.
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