La première fois que j'ai rencontré Heathcliff et Catherine, c'était au collège lorsque j'ai du étudier "Kamo, l'agence Babel" de
Daniel Pennac en cours de français. Cela m'a suffisamment marqué pour que je m'en souvienne encore aujourd'hui et, chaque fois que je rencontrais des oeuvres qui y faisait référence, je me disais qu'il était peut-être temps que je découvre pleinement cette histoire. C'est chose faite aujourd'hui.
Je suis contente de l'avoir enfin lu et tout aussi contente de l'avoir fini et de quitter cet univers glauque et ces héros torturés.
Cette lecture ne m'a apporté aucun réconfort, aucun plaisir à retrouver ces personnages que je n'ai pas pu ni soutenir ni apprécier. Pas un pour rattraper l'autre. Ils sont soit violents, soit maladifs, soit fous, ou en passe de le devenir.
Les émotions sont exacerbées, capables de provoquer la mort. L'amour ne transcende pas les individus, il est possessif et destructeur et n'apporte aucun apaisement.
"Mon amour pour Heathcliff ressemble aux roches immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff !"
L'ambiance est austère, l'environnement sombre et le domaine des Hurle-vent repoussant.
Le style de narration est assez déroutant. L'histoire est racontée par M. Lockwood, fraîchement arrivé dans la région et qui découvre la terrible histoire des familles Earnshaw et Linton, racontée par Nelly, qui parfois, en faisant parler un personnage, rajoute un troisième niveau dans cette narration, de quoi perdre un lecteur averti.
Alors, ai-je aimé ou pas? Pas vraiment. Je n'adhère clairement pas aux émotions et aux actes qui y sont décrits. J'en garderai juste la satisfaction d'avoir été au bout d'un grand classique de la littérature anglaise, mais, là, tout de suite, j'ai envie de joie et de lumière !
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