L'Agent Seventeen

L'agent Seventeen est un tueur à gages appartenant à une organisation dans l'ombre des services secrets. Il est le meilleur (c'est lui qui le dit, on va donc le croire), mais il va devoir se confronter à son prédécesseur : l'agent Sixteen, une légende dans le milieu.

Hum ! Difficile d'émettre un avis sur ce roman. Globalement, j'ai passé un très bon moment de lecture. Je n'ai pas vu passer les 500 pages du bouquin et le suspense est bien maintenu. Cependant, je ressors avec un goût fade (du coup, pas de goût !). Je me sens comme après avoir vu un film d'action au cinéma en 4D avec du popcorn illimité... Vous voyez la chose ? Comme si on m'avait donné tout pour m'accrocher, mais de manière artificielle.

Trop d'action tue l'action. Les chapitres sont extra courts, se terminant par un suspense insoutenable pour noyer une intrigue faible et des personnages en carton.

De plus, le résumé (pour une fois que je le lis) promettait une histoire d'espionnage, j'ai trouvé cet aspect très faible, limite anecdotique au début du bouquin. le reste c'est un road-movie à l'américaine.

Bref, tout cela fait que j'ai eu l'impression de surenchère, vas-y-que-je-te-mets-plein-les-yeux. Un roman artificiel. Ni bon ni mauvais, juste artificiel.
Ceci dit, pour une lecture pépère à la plage ou au bord de la piscine, allez-y, vous passerez un bon moment. Attention aux coups de soleil !

Du suspens...? y'en a
Des flingues...? Y'en a.
Des poursuites en bagnoles...? Y'en a .
Des complots...? Y'en a aussi.
Loin de Jason Bourne quoiqu'en dise le marketing de l'éditeur.
Si le livre ne se résume pas qu'à ça, il ne faut pas s'attendre non plus à un chef d'oeuvre.
Ça se lit aussi vite que ça s'oublie.

Je viens de terminer ce roman d'action qui se lit facilement : chapitres courts, style simple, direct, sans fioritures, mais sans saveur non plus, de l'action, encore de l'action, toujours de l'action, et une surenchère d'action, on finit par saturer ... On se croirait dans un James Bond ou un" Mission impossible".
Ce genre de livre peut plaire à certains, je le conçois, mais personnellement, je n'ai aucun attrait envers les films d'action, et je n'avais encore jamais lu un livre construit uniquement autour de ce thème-là, et cela me conforte dans mon manque de goût pour ce style-là.

Terriblement efficace dès la première page : on se fait happer pour notre plus grand plaisir dans un grand tourbillon d'action qui ne se termine que trois pages avant la fin : impossible de le lâcher avant ..je ne sais pas quel livre je vais commencer ensuite mais il va me paraître bien fade....ou pas !

Un bon roman policier ! Au début j'ai trouvé le style super vulgaire, j'ai pensé arrêter : 500 pages comme ça ? Au secours ! Mais comme j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio, je DOIS écrire une critique, donc j'ai persévéré... Me suis-je laissée prendre par l'histoire ? le style évolue-t-il ? J'ai plongé ! Je me suis agrippée à l'agent Seventeen, j'ai frémis, je me suis inquiétée pour les personnages, j'ai fait la traque de l'agent Sixteen, je me suis demandé ce que j'aurais fait à sa place, bref j'ai passé de merveilleuses pages avec ce livre, que je recommande aux amateurs du genre.
Maintenant je file voir si l'auteur a écrit d'autres romans...

Tout d'abord un grand merci aux Éditions Gallimard et à Babelio via les masses critiques pour cette belle découverte !

On a ici un très bon roman d'espionnage, mélange entre Jason Bourne et James Bond à l'humour caustique et au suspens efficace.

On suit ici l'histoire de Jones alias l'agent Seventeen, un tueur à gage de l'ombre engagé par les gouvernements pour exécuter en toute impunité les contrats qui ne peuvent pas être commandités légalement. Pourquoi Seventeen ? Tout simplement parce qu'avant lui, 16 autres espions se sont succédés. Et pour devenir le suivant il faut tuer le précédent. or, Sixteen a disparu du jour au lendemain. Et c'est la prochaine cible de Seventeen…

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture utilisé par l'auteur. C'est dynamique, drôle et concis à l'image du narrateur. On se marre et les chapitres courts donnent du peps à la lecture et l'envie de tourner la page.

Alors oui, si vous cherchez un scénario fin et ultra réaliste, passez votre chemin. Ici, c'est un enchaînement de situations improbables, de scènes d'actions épiques et d'explosions. Mais ce côté qui m'a parfois rebuter dans d'autres livres du genre, passe ici super bien. C'est tellement bien fait et bien écrit qu'on se laisse prendre et qu'on se régale du début à la fin, sans temps morts

Pour conclure, un très bon moment de détente avec ce livre efficace un brin déjanté. L'auteur s'est éclaté et ça se sent. Et du coup, le lecteur s'éclate aussi.

Ça commence très fort.
Un tueur froid et méthodique dans ses oeuvres.

Puis on verse dans une machination planétaire.
Dans une course poursuite entre tueurs.
Dans des relations familiales chaotiques.

C'est écrit au lance-flammes.
Et ce premier tome est meilleur, moins invraisemblable que le second.

Gros pavé bourré d'action, malin, érudit et divertissant (assez provoc aussi), qui renouvelle avec style les figures un peu défraichies de 007 et de Jason Bourne. L'auteur est à son affaire, qui maitrise parfaitement les rebondissements et le tempo, et le lecteur à son plaisir : d'un bout à l'autre, il n'est pas feint.

Il est redoutable et ne loupe jamais une mission. L'agent seventeen est le dix-septième d'une série d'agents secrets qui oeuvrent dans l'ombre. On découvre un personnage à l'enfance difficile, avec son lot de traumas. Dans des chapitres courts et un récit ultra rythmé, l'auteur écrit un très bon divertissement, prenant. Seventeen est amené à recroiser un ancien agent au fil de l'histoire et cela ne va pas être de tout repos. le bouquin est un juste dosage entre action et dialogues, cela donne au final un roman noir efficace. John Brownlow est en train d'écrire la suite et on a hâte de la découvrir.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..

La publicité met en avant le "prix Ian Fleming du meilleur thriller 2023". Bof. Je ne sais pas qui décerne ce prix, mais la référence à Bibi Fricotin me paraît plus proche de la réalité. James Bond et Jason Bourne sont un cran au-dessus. Sur le même thème du héros-tueur à gages, le Billy Summers de Stephen King, est lui à cent coudées.
Certes, l'auteur ne lésine pas sur les explosions et les scènes de violence. Mais tout ceci paraît un peu téléphoné. La forêt qui touche la maison de la cible, l'alliance entre les deux assassins professionnels, l'attaque d'un site prétendument imprenable sont malheureusement prévisibles. L'enjeu géopolitique manque de crédibilité et les interjections énigmatiques qui ponctuent les fins de chapitre sont du niveau des (à suivre) des bandes dessinées des années 50.
Bref, une déception.