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EAN : 9782073044624
528 pages
Gallimard (14/03/2024)
3.85/5   98 notes
Résumé :
« Vous ne connaîtrez jamais mon nom. Mais vous n’oublierez jamais mon numéro. Derrière les événements dont on vous informe, il y a les tueurs clandestins qui remettent de l’ordre. Officiellement, nous n’existons pas, et pourtant les gouvernements de tous les pays ont recours à nos services. Ma prochaine cible est Sixteen et, un jour prochain, j’aurai Eighteen sur le dos. »

Ainsi parle l’agent Seventeen, le meilleur de tous, chargé d’éliminer son prédé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 98 notes
Seventeen est un tueur à gages haut de gamme, un de ceux que la CIA et tous les services de renseignement majeurs utilisent pour garder les mains propres en leur sous-traitant les contrats les plus dégueulasses, libres d'ignorer les contraintes de la loi ou de la morale. Nom de code Seventeen car c'est le numéro Dix-Sept. Avant lui, il y a eu Sixteen qui a quitté le jeu du jour au lendemain. Et il y a forcément quelque part un Eighteen prêt à le remplacer en forçant le destin.

On le découvre à l'oeuvre lors une opération berlinoise pour récupérer une mystérieuse carte mémoire, dans un contexte de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et l'Iran autour de la question nucléaire ... avant qu'il ne se voit confier la mission d'éliminer Sixteen.

Le scénario est astucieux au possible. Un vrai manèges à sensations fortes lancé sur un rythme effréné qui maintient constamment l'intérêt et l'attention. Chapitres courts finissant par une accroche propulsive, rebondissements surprenants, détails réalistes, combats épiques avec les gadgets technologiques qui vont bien, jeu du chat et la souris où tous les coups sont permis ... le lecteur s'éclate, s'amuse et jubile d'autant plus qu'aux scènes d'action premier degré répond l'humour décapant déployé par le narrateur, Seventeen lui même, qui parle avec une franchise rafraichissante.

Et ce tueur d'élites, on l'adore ! Minéral, drôle, charismatique, on a l'impression qu'il ne s'adresse qu'à nous. Plus on apprend à le connaître au-delà de sa virtuosité professionnelle, grâce à des flash-backs très justement dosés, plus il devient sympathique et plus ne compte plus que de le voir réussir et survivre à sa mission.

John Brownlow manie les codes du roman d'espionnage mais sans en faire une énième redite. Il sait tordre le coup aux clichés tout en conservant certains que le lecteur attend. Les personnages féminins sont ainsi formidables, très loin des stéréotypes, ni gnangnans en attente de protection, ni surpuissantes en mode badass.

Impossible de faire plus divertissant que ce thriller musclé délicieusement subversif, comme un James Bond réalisé par les frères Coen
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Quand Zidane a raccroché ses crampons, je me suis demandé si j'aurais un jour envie de regarder des matchs de foot tant le bonhomme symbolisait le jeu sans le je. Qui pourrait un jour l'égaler voire le supplanter ?
Finalement, j'ai cédé et je suis redevenu un consommateur de ballon rond. Modéré, certes mais consommateur quand même.
Quand j'ai terminé mon dernier Trevanian et notamment la (fausse) trilogie La Sanction, l'Expert et Shibumi, le roman d'espionnage, à mes yeux, était mort avec lui…
Finalement, j'ai cédé… Une chronique de Demorand sur France Inter, un copain qui passe à la maison et me laisse le livre presque par hasard et définitivement pas rasé.
J'ai englouti ce roman haletant qui décrit le parcours professionnel et personnel d'un drôle d'agent, qui, miracle de la littérature, est délicieusement fréquentable. Heureusement, il reste un héros de papier. Dans la vraie vie, il incarnerait la négation de toutes les valeurs morales, républicaines, familiales, qui, je l'espère, sont encore la norme pour beaucoup d'entre nous. Une enfance difficile peut constituer une circonstance atténuante, mais disons-le, l'agent seventeen n'est pas le genre de personnes dont on aimerait croiser la route. Ex-fan de sixteen, notre agent dix-sept doit pourtant l'éliminer en attendant de connaître vraisemblablement à son tour le même funeste destin des mains d'un autre agent… Qui s'appellera ? Une petite idée ?
L'agent eighteen, bien sûr !
Scènes d'action vitaminées, flashbacks sur le passé de Seventeen, personnages secondaires judicieusement embarqués dans cette aventure, une pincée de géopolitique, une écriture efficace dans des chapitres courts qui renforcent l'effet stroboscopique de cette intrigue ou plutôt de ces intrigues… Avec tous ces lieux et tous ces personnages, on pourrait craindre de se perdre mais toute l'habilité de l'auteur, par ailleurs scénariste, consiste à maintenir le lecteur dans un cadre bien défini alors que précisément, il tendrait par ses descriptions décalées et souvent ironiques à prétendre le contraire.
Décidément, il y a du Trevanian chez Brownlow…
Et rien que pour ce bon souvenir, je me tiendrai à l'affut des aventures de Seventeen , Eighteen, Nineteen et plus si affinités !
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Seventeen, c'est Jones, le nom d'emprunt du tueur à gages attitré d'une organisation américaine, le 17ème, parce que 16 avant lui. C'est un jeune homme qui murmure à l'oreille de son lecteur, donc moi, vous, demain, qui sait, pour lui raconter ses missions, son enfance cabossée, la mort de sa mère sous ses yeux, les abus qu'il a subis, la façon dont il travaille esquissant tout en s'en défendant quelques états d'âme.

* * *

Seventeen est à Berlin, une 1ère mission (sanglante évidemment) puis une autre, dans la foulée, sans préparation : pour récupérer une carte mémoire il éventre la personne qui l'a en main avant de l'avaler, et dont les derniers mots sont « parachute, parachute, parachute ».

* * *

Seventeen se voit ensuite sollicité pour retrouver et tuer Sixteen, son prédécesseur, et cette traque de Sixteen qui s'est reconverti en écrivain susceptible, est aussi astucieuse que bouleversante. C'est l'occasion de se demander qui traque qui, qui est la véritable cible de cette mission, à la faveur d'un récit décapant, incisif, riche en rebondissements et en … combats.

Toutes les mésaventures de notre héros conduisent à Berlin à la carte mémoire avalée. Quel est le rôle de Seventeen dans le conflit planétaire qui se profile ? Agent du chaos, rouage malgré lui, que maîtrise-t-il ?

« Après la construction du mur de Berlin en 1961, le seul point de passage contrôlé par les Soviétiques, et non par la RDA, était un pont sur la rivière Havel entre les lacs de Jungfern et de Glienicker. Un an plus tard, Rudolf Abel fut convaincu d'espionnage dans une affaire étrange impliquant un livreur de journaux, une pièce de monnaie creuse et un Finnois bigame. Puis il fut échangé sur ce pont contre Gary Powers, dont l'avion-espion U2 avait été abattu à 70 000 pieds, au-dessus de l'Oblast de Sverdlock.
Il devint connu comme le pont des Espions. Spielberg en a tiré un film.
Kondracky et moi, nous avons aussi trouvé notre pont des Espions, mais il est moins glamour : un misérable snack dans un centre commercial, décoré de vieilles plaques d'immatriculation, de posters de Marilyn et d'Elvis, et d'une réplique de capot de Chevrolet vintage en fibre de verre. »

* * *

On vibre, avec ces personnages hauts en couleur : Sixteen, Seventeen, et deux femmes, une jeune, une moins jeune, deux courageuses, deux femmes « à poigne ».

« Il y a plus de sang-froid dans le petit doigt de Barb que chez la plupart des hommes que j'ai connus, moi, moi compris. Je ne lui fais absolument pas peur, ou alors, elle ne le montre pas. On ne leur a pas érigé des masses de statues, mais ce sont des femmes comme elles qui ont construit l'Amérique. Des femmes de toutes croyances et de toutes les couleurs qui savaient endurer la neige et la canicule, manier la charrue, traire les vaches, scier le bois, faire des enfants, les élever et les nourrir avant de les regarder partir, et qui se faisaient frapper par des maris infidèles ou bourrés sans pourtant jamais laisser s'éteindre tout à fait la flamme de la bonté qui brûlait en elles.

* * *

Merci à mon Babelpote Olifab pour cette découverte. "Merci", c'est plus simple à décrypter que "parachute, parachute, parachute".
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Belle surprise que ce roman d'espionnage ultra dynamique et à l'humour bien déjanté !

Ne cherchez pas une quelconque crédibilité dans l'intrigue, l'auteur s'est clairement fait plaisir avec son scénario sans temps mort, aux multiples rebondissements et aux situations improbables. Les chapitres courts ajoutent à l'effet percutant du roman. C'est rythmé, très efficace et les pages défilent à toute allure.

L'auteur est scénariste et cela se ressent dans son histoire bourrée de tous les éléments d'un bon film d'actions : courses poursuites en voiture ou à moto, fusillades, explosions… Tout y est.
Au début de ma lecture j'ai eu un peu peur que ça parte vraiment dans tous les sens mais John Brownlow n'a pas oublié son intrigue en route, et révèle progressivement les enjeux et la finalité de la mission de Seventeen. Ce n'est pas un scénario complexe et aux multiples ramifications comme on peut en trouver dans un roman d'espionnage plus « classique » mais ça permet à l'histoire d'avoir tout de même une trame.

Bonne surprise aussi côté personnages. Si dans un premier temps, l'insensibilité et l'attitude implacable de l'agent Seventeen ne le rendent pas franchement sympathique, cela change au cours du roman notamment grâce à quelques retours dans le passé (son enfance en particulier). Il en devient presque attachant alors qu'il est un tueur à gages efficace et prolifique! Ses remarques souvent drôles et décalées apportent légèreté et spontanéité à cette histoire d'espionnage et de tueurs à gages, et font tout le sel du roman.
Les autres personnages ne sont pas aussi travaillés que Seventeen mais apportent une dynamique supplémentaire au récit.

Bref, je lirai certainement « L'assassin Eighteen » en espérant y retrouver le rythme survolté et l'ambiance décalée de ce livre. Une belle lecture détente.
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Je dois dire que quand j'ai reçu ce bouquin j'ai tout de suite été intriguée. Intriguée par le titre tout d'abord mais aussi par l'auteur que je découvre alors qu'il a déjà 60 ans. Et puis aussi par le ton de ce polar...Chaque fois que je reçois un bouquin, je lis les cinquante premières pages avant de décider si je le continue de suite ou si ce titre va venir grossir ma PAL. Et là j'ai été tout de suite happée par l'originalité du style, cette façon dans l'auteur a décidé de faire raconter cette histoire par son héros. Tout à la première personne du singuliers comme si nous étions dans la tête de l'agent Seventeen.
"Appelez-moi dix-sept. Je n'ai pas d'autre nom, plus maintenant. Seize tueurs ont fait ce travail avant moi. Officiellement, je n'existe pas, mais tous les gouvernements m'utilisent. Je suis le tueur à gages le plus redouté au monde .Mais personne ne fait ce travail longtemps. Parce que pour être le meilleur, il faut battre le meilleur, et il y a des rivaux à mes trousses. Mes jours sont comptés. "
Tueur à gages de haut niveau, l'agent Seventeen est missionné pour exécuter des missions un peu partout dans le monde. Mais cette fois c'est un peu différent, on lui demande d'éliminer son prédécesseur,  Sixteen, qui vit retranché dans un coin reculé d'Amérique. Alors qu'il est sur le point d'accomplir son contrat, notre tueur comprend qu'il a été manipulé.


On va donc suivre notre agent secret dans tous ses péripéties. Et il va y en avoir. C'est ce qui fait le piment de ce polar, ça va à cent à l'heure, on passe d'un chapitre à un autre sans s'en rendre compte. Il faut dire qu'ils sont plutôt très courts et qu'ainsi les pages s'enchainent à un rythme effréné comme l'action ou devrais-je dire les actions, de ce roman policier fleurtant avec le roman d'espionnage et le thriller politique.


J'avoue j'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est frais et divertissant même si tout au long du roman la tension monde crescendo. La traque de Sixteen n'ai pas de tout repos.  Je ne sais pas si notre auteur avec cet "agent seventeen" réinvente le roman tueur à gages mais ce qui est certain c'est que ce thriller est captivant de bout en bout, que l'intrigue est menée avec brio et que le tout est astucieux;  Bref voilà un polar qui fait intelligemment le job. Un très bon moment de lecture.


Lien : https://collectifpolar.blog/..
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critiques presse (1)
Telerama
07 août 2023
Forcé d’éliminer son prédécesseur – Sixteen –, cet espion tout-terrain va au-devant de sérieux ennuis, convertis par l’auteur britannique (mais si américain !) en séquences d’action trépidantes. Ça crisse, vrombit et pétarade.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je ne t’ai pas dit mon nom. C’est parce que ce n’est plus
le mien. C’est celui d’un autre, quelqu’un qui était moi mais que j’ai cessé d’être il y a longtemps. Il ne reste probablement pas dix individus vivants qui gardent un souvenir de cette personne, pas à cause de moi, mais parce que cette personne était nulle, un zéro, un chiffre, une phrase vide de sens.
Je l’ai laissée derrière. Elle ne me manque pas, et je ne lui
manque pas non plus.
Pour les gens que je croise tous les jours, je suis celui qu’il
leur convient de penser que je suis. Ce n’est pas plus une
question de faire semblant que de jouer la comédie. Il s’agit d’être. Le truc génial quand tu n’as pas d’identité réelle et de personnalité fixe, c’est que tu peux te glisser d’un personnage à un autre comme ces bernard-l’hermite qui changent de coquille chaque fois qu’il y a trop de vaisselle sale dans l’évier.
Pour les gens du métier, je ne suis qu’un mot.
Madonna, Cher, Pelé, Michel-Ange, Platon, Seinfeld,
tous réunis en une seule personne.
Je suis Seventeen.
Plus jeune que tu ne l’aurais cru.
Bien entretenu, exubérant, parfois un peu trop bruyant.
Avec un de ces accents américains difficiles à situer.
Un peu antipathique.
En fait, non. Parfaitement exécrable.
Et si tu ne m’aimes pas, aucun problème. Dans ce boulot,
on s’en fout d’être aimé.
On m’appelle Seventeen parce qu’il y en a eu seize avant
moi.
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Pour un trafiquant de drogue ordinaire, un type qui blanchit de l’argent, un marchand d’armes ou un pédophile, les solutions de cryptage qu’on trouve dans le commerce sont probablement suffisantes. Mais si tu prépares un truc vraiment très sale qui menace littéralement la sécurité nationale et les types qui en ont la charge, et si tu fais l’erreur d’apparaître sur leur radar, rien ne va plus. La dure vérité, c’est que toi, en tant qu’individu, tu ne peux pas gagner contre la puissance de l’agence de renseignements d’un pays qui dispose de milliards de dollars à dépenser, des plus brillants cerveaux de ta génération et d’une technologie en avance d’une décennie sur tout ce que tu pourras trouver dans le commerce
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Je suis à mi-chemin de la colonne à présent. Et je comprends de mieux en mieux le choix du Tiergarten. Berlin, comme toutes les capitales occidentales, grouille de caméras de surveillance, et la plupart sont connectées à un système central qui enregistre automatiquement des trucs comme les plaques minéralogiques ou les données biométriques. Pour un usage civil, les contrôles sont stricts, mais les agences de renseignements ne sont pas assujetties à de telles règles. Tu as peut-être du mal à croire que la NSA, qui a mis sur écoute la presque totalité des plus grandes autoroutes d’Internet, a accès à chaque caméra que tu croises et à ton dossier biométrique, mais es-tu prêt à jouer ta vie là-dessus ? Il n’y a presque aucune caméra de vidéosurveillance dans le Tiergarten. Tout cela mis bout à bout commence donc à prendre sens. Mais ça signifie aussi que ces gens sont très sérieux, et que ce qu’ils préparent pourrait menacer des centaines, voire des milliers de vies. Ce qui soulève une autre question, encore plus troublante. Pourquoi moi ?
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Être un agent secret, ce n’est pas ce que tu penses.
C’est chiant.
Je ne veux pas dire chiant dans le sens sans intérêt.
Je veux dire chiant parce que tu te prends la tête, tu serres
les fesses et tu grinces des dents (...)
C’est parce que tu es un agent – ou plutôt, comme te le
rappelle ton intitulé de poste à chaque entretien d’évaluation de plus en plus négatif, un analyste (...)
Et ta vie passe au goutte-à-goutte pendant que tu écoutes
les interminables enregistrements au son pourri . (...)
Il y a du bon aussi. Parfois, on te laisse scanner des images satellite du désert mongol ou érythréen jusqu’à ce que tu pleures des larmes de sang. Jusqu’à aujourd’hui, le moment le plus excitant de ta carrière, c’est le jour où tu avais cru repérer un silo à missile en construction dans la péninsule nord-coréenne. Mais quand tu avais apporté la photo à ta superviseuse, elle t’avait expliqué qu’il s’agissait d’une station d’épuration.
Enfin, c’était déjà bien d’essayer.
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Ne reste plus que le vieil homme. Le boss, je veux dire. Je l’admire presque. Tu te souviens d’Adnan Khashoggi ? Le trafiquant d’armes qui valait quatre milliards dans les années 80, à l’époque où quatre milliards, c’était encore beaucoup d’argent ? Mouillé dans l’Irangate, proche d’Imelda Marcos ? Il est mort sans le sou. Où est passée toute sa fortune ? La réponse est en face de moi. Il a plus de quatre-vingts ans aujourd’hui, il n’a même pas peur. Cela fait des années, des décennies peut-être, qu’il sait que ce moment allait venir un jour. (…)
« Jeune homme, dit-il en allemand. Quelle que soit la somme qu’on vous donne pour… » Je lui mets deux balles dans la poitrine avant qu’il puisse finir sa phrase. Étrangement, ce n’est pas suffisant. Il bouge encore, du sang jaillit de sa bouche. Je lui tire ma dernière balle dans la tête.
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