Précaution avant de lire ce roman, celui-ci est la suite directe de
L'agent Seventeen, ma critique peut donc dévoiler quelques éléments narratifs concernant le premier roman de
John Brownlow.
On prend plus ou moins les mêmes et on recommence !
Sixteen est mort, Seventeen est retranché dans une maison et attend les tueurs qui ne vont pas manquer de venir essayer de l'éliminer pour prendre sa place et ainsi devenir le nouvel Eighteen.
Surprise le premier tueur à se manifester est une fillette de dix ans, obligeant Seventeen à sortir de sa cache pour comprendre qui elle est et pourquoi elle a essayé de s'en prendre à lui. C'est reparti donc pour une enquête toujours plus déjantée et survoltée.
« La situation vient de passer de mal barrée à super flippante. »
L'agent Seventeen était déjà un cocktail détonant de cascades improbables, de courses poursuites complètement folles et de nombreux rebondissements,
L'assassin Eighteen reste clairement dans la même veine. Lecture détente donc mais que j'ai trouvé un ton en-dessous de la précédente. L'humour est moins présent, le scénario moins réussi et le début du roman m'a semblé un peu poussif. Et pourtant ça reste une bonne lecture pop-corn. On laisse de côté toute idée de crédibilité pour se laisser entrainer avec Seventeen dans ses aventures rocambolesques, toujours à la limite du grand n'importe quoi, mais le plaisir de lecture est là.
Une série bien barrée et survitaminée. On sent l'envie de
John Brownlow de créer un pur divertissement, très cinématographique, sans autre prétention que d'en faire une lecture fun. Je ne sais pas encore si une suite est prévue, si tel est le cas je la lirai certainement.