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3,31

sur 102 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dirty Sexy Valley est un roman porno-horrifico-hilarant diablement bien écrit que j'ai dévoré en peu de temps. C'est une énième belle découverte des éditions le Tripode, qui ont décidément du talent pour dénicher des romans originaux.
C'est trash à souhait, ça gicle dans tous les sens, et c'est la surenchère à chaque nouvelle scène. J'ai souvent eu l'impression de lire le scénario d'un film (de malade, certes).
Bref, âmes sensibles, abstenez-vous !
J'attends avec impatience le prochain roman d'Olivier Bruneau.
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En attrapant le livre d'Olivier Bruneau, planqué derrière un tas de bouses d'écrivains français chiffes molles comme pas deux, je m'attendais à lire l'équivalent littéraire des premiers films d'horreur, ces "slashers" où un fendu du bocal se faisait un plaisir de tuer avec une imagination débordante et un sens de la mise en scène génial, des adolescents explorant H24 leur sexualité débridée. Cela faisait un joyeux cocktail, le plus souvent amusant, d'hémoglobine et de cul. Et c'était, évidemment, jouissif.
Mais je me suis tout de même trompé, car "Dirty Sexy Valley" n'est pas tout à fait le strict équivalent de ces slashers. En tout cas, ce n'est pas seulement cela. Car si la dimension violente et les boogeymen sont de sortie, c'est sur le côté "cul" et "sexualité" que le livre de distancie de ces films. Car autant se le dire, le livre d'Olivier Bruneau est bel et bien pornographique, ce qui en fait bien, finalement, un mix entre un film d'horreur et un film porno.

Mais tenez-vous bien, cela va encore plus loin. En effet, le livre revêt également une troisième casquette, bien plus difficile à obtenir. C'est celle d'un "nanar". Un véritable "nanar", c'est-à-dire un film qui par ses mauvais choix et son mauvais goût, devient fabuleux. Alors évidemment, c'est très volontaire de la part d'Olivier Bruneau, qui semble cultiver un côté ultra-trash sans limite. Tout le livre est effectivement très violent: les morts sont dégueulasses et aussi visuelles qu'absurdes, les scènes de sexe ne connaissent aucune limite (avec peut-être la scène qui m'avait le plus révulsé, celle avec la Mère...).
Alors je vais simplement nuancer un peu mon propos. le côté "nanar" est réussi. Vraiment: on lit ce concentré de mauvais goût avec beaucoup de plaisir. Néanmoins, je dois avouer qu'en approchant de la fin du livre, je n'étais guère loin d'un sentiment de trop-plein, d'excès difficilement maitrisé. Je vous l'ai dit: le cul est par exemple omniprésent. Au début, c'est assez jouissif, d'autant plus que c'est plutôt bien écrit. Mais c'est vraiment constant, et c'est vrai qu'après deux-cents pages non-stop, on commence un peu à être excédé.

Bon, rien de grave: cela ne gâche absolument pas la lecture, qui reste extrêmement agréable. Et autant se le dire: la légèreté et l'ultra-décalage assumé du scénario en font une lecture très adéquate à cette saison où il fait bon de déconnecter et se relaxer un peu. Alors n'hésitez pas, "Dirty Sexy Valley", aussi extrême soit-il, est je pense une grande réussite du genre (c'est peut-être aussi le seul livre du "genre"). Vous pouvez y aller les yeux fermés, donc.
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Ah l'été, la forêt avec ses splendeurs et ses senteurs, ses randonneurs égarés et... sa famille dégénérée qui y habite. Car oui , quand nos six jeunes étudiants débarquent dans une cabane isolée à la montagne afin de se livrer à une orgie monumentale pour fêter leur diplôme et la fin de leurs études, ils ne s'attendaient pas à une telle surprise. Dans la plus pure tradition redneck, une famille de bouseux vit dans le coin et a de biens étranges occupations. Ils sont d'une bêtise crasse, lubriques et pervers à souhait, la Mère, Jules et Jim, deux jumeaux à la taille colossale et à la force herculéenne et la douce et innocente Marie semblent tout droit sorti d'un croisement entre Délivrance et Massacre à la tronçonneuse.

Horreur, sexe et humour sont les ingrédients qui composent Dirty Sexy Valley ! Olivier Bruneau joue avec les codes et les clichés du genre (le capitaine de l'équipe de football, le geek, les étudiantes en mini-short, les gros pick-up tout déglingués et les bouseux en chemise à carreaux). C'est une sorte de nanar porno qui a des airs de films d'horreurs de série B, l'humour en plus. C'est à la fois trash, malsain et drôle, un roman terriblement jouissif quoi ! Vous l'aurez compris, il s'agit d'un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour les fans du genre, à noter les playlists de films et de musiques conseillées par l'auteur au débit et à la fin du livre. Encore un coup d'éclat, le Tripode ne cesse de me surprendre et de m'enchanter avec ses parutions. Vraiment un de mes éditeurs préférés !!!
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Comme un film d'horreur porno, ce livre ose tout et pire et pire encore. Tellement qu'on se sent intrigué, amusé et nauséeux comme devant un massacre à la tronconneuse revisité par Russ Meyer. Répugnant et hilarant.

Un livre qu'on peut jeter au feu après 20 pages tout comme il serait possible de lui donner 5 étoiles tant il va au bout de son délire.

Et même si c'est trop, j'ai quand même bien rigolé
Lien : https://www.noid.ch/dirty-se..
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Vous êtes-vous jamais demandé s'il était possible de recycler dans un même bouquin tous les poncifs les plus ringards du cinéma porno italien des années 70 et du slasher gore sans concession ? Personnellement, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit. de toute évidence, Olivier Bruneau s'est posé la question. La réponse est oui.

Respectant scrupuleusement la règle du « plus c'est mauvais, plus c'est bon », l'auteur du stupéfiant Dirty Sexy Valley a réuni tous les clichés du genre dans un concentré de nanar totalement jouissif.

La suite sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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Un groupe d'étudiants qui part dans une maison de campagne familiale, située en forêt montagneuse, afin de s'adonner à une orgie sexuelle dans le but de sceller leur amitié (sic). On y rajoute une famille de timbrés qui vit non loin du lieu , sans que personne ne le sache, et une ribambelle de randonneurs qui ont disparu au fil des ans dans les environs. Vous vous attendez à quoi ?

Dirty Sexy Valley, ou le massacre annoncé d'une multitude de personnages caricaturaux, dans une projection foutraque de jets des différents fluides corporels, où le lecteur (avisé) se retrouve à parcourir de son regard graveleux (qui a dit "sadique" ?) des situations drôles/malsaines/rocambolesques/érotico-porno.

Comme dans toute série Z qui se respecte on retrouve dans Dirty Sexy Valley tous les ingrédients qui font le succès des films horrifiques (à tendance pornographique dans ce livre, il faut bien le rappeler) : des personnages très caricaturaux donc (le beau gosse sportif possessif et jaloux, la fausse pudique, le couple d'obsédés, le nerd, les rednecks consanguins, etc...), des lieux emblématiques (la cabane isolée, la ferme dépotoir, la station essence en...déliquescence), les ustensiles pour faire mal ou pour le plaisir, les habits sexy, des situations prévisibles au possible car tellement vues et revues ailleurs mais dont on a pourtant du mal à décrocher tant on est en attente du moment ou tout bascule/explose (combo gagnant de foutre, de sang, de cyprine, de violence).

Ce bouquin n'est bien sûr pas à mettre entre toutes les mains, il vaut mieux savoir à quoi s'attendre avant de plonger dedans. Mais une fois qu'on y est ça se lit très facilement, et ce petit jeu de massacre, de déviances, et de coucheries multiples, se parcourt tout de même avec pas mal de plaisir.

Bien sûr il n'y a finalement rien de très original, il faut cependant souligner qu'à de rares passages près le tout est plutôt bien écrit, que le rythme est agréable, et qu'on se surprend de nombreuses fois à rire ou à faire une moue dégoutée.

Amusant en somme, divertissant pour qui aura assez de recul ou d'humour noir, émoustillant parfois, repoussant à d'autres moments : mission accomplie !
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Ce livre n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains ! À l'instar de nos jeunes héros, vous pourriez être surpris par ce qui se cache dans ce livre - même si je trouve que les couvertures des éditions broché et poche, sont assez claires sur la mise en garde -

Maintenant que vous êtes prévenu, si vous aimer le pulp-trash-gore un peu too much et que vous êtes doté d'un sérieux second degré, ce livre est pour vous !

Le schéma est classique : un groupe de jeunes gens bien décidés à profiter d'une escapade au milieu de nulle part, la forêt habitée par une famille de dégénérés, l'isolement... et tout ce qu'on s'attend à trouver quand une histoire commence comme ça !

Et c'est bien là la maestria de ce roman, il y a vraiment tous les trucs les plus dingues ! Même ceux auxquels vous n'avez pas osé penser...
Un archétype parfait !
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Six étudiants inséparables décident de fêter leur diplôme en se réunissant dans une cabane perdue au fond des bois, propriété des parents de l'une d'entre eux. le but étant de se libérer complètement et de s'adonner à une pure orgie sexuelle. Ce qu'ils ignorent, c'est que non loin de là, une famille complètement dégénérée a l'habitude de faire disparaître les touristes qui se perdent dans le coin, et ce par tous les moyens horribles qui passent par leur caboche…
Lorsque j'ai lu le résumé de ce roman, j'ai tout de suite compris que j'allais probablement lire le livre le plus barré que j'ai jamais ouvert. Et c'est bien le cas. « Tu aimes l'horreur? Tu aimes le cul? Si je te dis gode-tronçonneuse, ça te fait peur? » Voilà, le ton est donné. C'est parti pour 250 pages d'horreur et de sexe, réunion improbable entre American Pie version Rocco Siffredi et Massacre à la tronçonneuse. L'auteur connait ses classiques, depuis les personnages qui résument à eux seuls tous les clichés des films pop-corn américain: le beau-gosse champion de sport, sa copine canon et première de la classe, la fille coincée qui se libère soudain, le mec un peu gringalet raté…En face, une famille, dominée par la présence de « la mère », qui mène sa progéniture d'une poigne de fer, les deux fils qui enlèvent, agressent et tuent sans vergogne, et la fille un peu demeurée qui n'a qu'une envie, découvrir la vie. C'est tellement poussé à l'extrême qu'on imagine aisément le plaisir de l'auteur lors de la rédaction de cet ovni littéraire. Les scènes de cul défilent à une cadence infernale et rien dans les détails n'est épargné. Comme les morts d'ailleurs. Bref, un livre dément, foutraque, excessif à tous points de vue, mais qu'on n'arrive pas à reposer une fois ouvert. Il fallait oser, et Olivier Bruneau a réussi haut la main!
Une précision cependant: si vous êtes allergiques à ce genre de littérature crade et déjantée, si la simple évocation d'un phallus vous file la nausée, passez votre chemin, ce livre n'est décidément pas fait pour vous!
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[!!!ATTENTION LIVRE À NE PAS METTRE ENTRE TOUTES LES MAINS!!!]

Une bande d'étudiant·e·s décide de fêter la fin de son cycle universitaire en organisant une sympathique orgie dans un chalet au milieu des bois. Dans le voisinage proche de ce chalet vit une famille de purs dégénérés, qui n'a que le sexe en tête, en main et en bouche... et qui ne lésine pas sur la violence quant il s'agit d'assouvir un instinct primaire. Rencontres explosives, jouissives mais aussi tragiques et sanguinaires au programme!

Comme annoncé ci-dessus, j'attire l'attention sur le fait que ce bouquin est à ne pas laisser à portée du premier venu. Non pas que je sois pour une mise à l'index ni pour cacher les seins, verges, pubis et autres anus de notre environnement, mais il y a une frontière entre un érotisme bien balancé et suggestif et un récit - celui dont il s'agit ici - dont le côté pornographique totalement assumé peut en dégoûter plus d'un et laisser l'impression d'une littérature qui ne viserait qu'à satisfaire le fond le plus bestial de notre sexualité. Soit.

Avec un peu de recul, il me semble possible de considérer différents niveaux de lecture: on est en présence d'un texte porno-trash, certes. Mais il y a aussi un côté "nanar" à l'histoire: l'auteur se plait à rendre comiques voire grotesques les situations tragiques qu'il décrit. Celles et ceux qui ont lu, par exemple, Hell.com de Senecal, ont été servi de scènes de sexe violentes. Mais dans Hell.com, point d'humour ni de "grotesque", on y nage en plein tragique. DSV a ceci de particulier que le tragique d'une sexualité brutale est "compensé" par des réactions désarmantes de "simplicité" de la part des protagonistes. On peut aussi décoder un côté "satire sociale": on rigole allègrement des gros-gras-avec un poil dans le cerveau, on voit à l'état brut ce qu'une enfant quasi séquestrée depuis la naissance a de "désarmant" dans sa sincérité. On se poile de la connerie d'étudiants universitaires qui n'ont rien d'autre à f... que de s'envoyer en l'air bestialement, ensemble, pour fêter leur diplôme. Libération des moeurs? rêve inassouvi de l'auteur? on ne le saura pas...

Mais en même temps, doit-on vraiment voir dans DSV plus que ce qu'il nous donne à voir? Chaque lecteur en jugera et je ne serai pas là pour défendre bec et ongles ma position.

Alors pourquoi un 7/10? Parce que l'écriture "roule", glisse et invite à ne pas lâcher le bouquin. Parce que pour un roman porno-trash, il tient le rythme et le niveau de bout en bout. Les scènes de sexe m'ont toutefois semblé un peu trop répétitives par rapport au fond de l'histoire (mais, d'une certaine manière, elles donnent aussi "sens" à celle-ci). Parce que finalement, ce n'est pas si long (220 pages en format de poche): on en sort rapidement! Parce que c'est un bouquin distrayant, on ne plie pas sous le poids de la tragédie (pourtant effective!) des faits. J'ai rarement lu un livre aussi violent qui ne me glace pas le sang, mais qui m'invite plutôt à sourire voire à rire... fallait tout de même le faire!
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Un roman sympathique, qui rappelle un film de Russ Meyer,un massacre à la tronçonneuse et Wolf creek.
Un groupe d'étudiants partent faire la fête pour un week-end dans une cabane perdue en forêt...ils vont se retrouver face à une famille de dégénérés et le week end sexe alcool et musique va prendre un autre tournant!

Bien pensé, avec des références musicales et cinématographiques. L'écriture est simple,les descriptions crues. c'est bien foutu et c'est exactement ce qu'on attend du genre.
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