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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nouvelle immersion dans ce roman après une quinzaine d'années, et c'est avec satisfaction que je le referme.

Le style de Brussolo est toujours aussi simple et efficace.
Ici, il nous plonge au coeur d'une luxueuse résidence inviolable construite en plein désert du Mohave.
J'ai beaucoup aimé l'idée de l'architecte obsédé par la sécurité de ce lieu qu'il a érigé suite au meurtre de sa compagne.
Seulement, dans son nouveau projet, la domotique permettant d'assurer la sérénité des locataires est proche du voyeurisme. On peut donc ressentir une oppression et un certain malaise à la lecture de quelques passages.
Entre les micros cachés, la surveillance consentie des habitants, les mystérieuses disparitions et les rituels étranges qui ont lieu sur le parking... on se demande qui est véritablement Noman l'architecte, ainsi que Mama Dolorosa, cette vieille femme effrayante qui semble avoir un ascendant sur l'esprit des gens.
Nous suivons en particulier le personnage d'Oswald Caine tout au long du roman. À travers lui, nous allons à la fois découvrir ce qui se trame véritablement derrière ces murs, tout en essayant de retrouver la trace de Patti, son amie portée disparue après avoir mis les pieds dans cette fameuse résidence.

L'histoire, bien qu'assez prenante, met un certain temps à s'installer. Mais une fois lancée, les rebondissements sont nombreux.
On pourrait penser qu'il s'agit d'un huis clos, mais il n'en est rien. Plusieurs péripéties dans le désert viennent renforcer le rythme du récit.
La dernière partie du roman est celle que j'ai préféré. En effet, l'histoire prend une tournure que l'on ne soupçonne pas.
Par contre, j'aurais aimé que les personnages soient plus approfondis, notamment l'architecte et Mama Dolorosa. Excepté leur motivation, on ne connaît pas grand chose sur leur lien. Ils restent malheureusement énigmatiques.
Certaines questions restent sans réponses.
Quelques passages semblent peu recherchés et parfois dépourvus de crédibilité.
Malgré ces petits défauts, l'histoire reste néanmoins attrayante et plaisante à lire.
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Avec "Sécurité absolue", Serge Brussolo nous emmène encore dans un univers délirant. Au milieu du Mojave, s'élève une forteresse en forme de rose des sables, capable de vivre en autarcie, construite avec des matériaux indestructibles, comprenant des chambres résidentielles totalement automatisées. Ernst Julius Noman, architecte spécialisé en informatique et en domotique, l'a imaginé, en plein délire sécuritaire, quasiment rendu fou par le meurtre horrible de sa femme dans leur appartement en ville. Il est aidé par des survivalistes qui s'entraînent en plein désert en prévision de l'apocalypse.
Patti Grizzle, journaliste, enquête sur ce bâtiment, persuadée qu'il est truffé de caméras, dédiées à l'exhibition mais celle-ci disparaît. Caine, son ex-compagnon part à sa recherche.

Cher lecteur, tu n'es pas au bout de tes surprises car Brussolo part dans des délires d'une grande force visuelle, avec son lot typique de personnages bizarres et son humour caustique bien à lui.
Un roman hybride, atypique, prolifique : ni thriller, ni fantastique ni polar mais qui part dans tous les sens.
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"Etait-il en train de s'égarer dans un épisode de Star Trek?"
Oswald Caine "romancier populaire" est dépéché par son éditeur, suite à la disparition de la journaliste Patti Grizzle, pour enquêter sur "l'Oasis" une "cité futuriste" bâtiee au coeur du "désert de Mohave" par Ernst Julius Noman un "génie de la domotique" qui a perdu son épouse dans d'horribles circonstances.
C'est dans un décor de science fiction, régi par un réseau informatique qui surveille, commande, vérouille; un "délire sécuritaire" encore inhabité sauf par l'architecte et ses ouvriers, que nous retrouvons l'ambiance paranoïaque chère à Serge Brussolo, le thème de l'enfermement (on pense à Les emmurés), les bandes qui s'affrontent (comme dans le chien de minuit: prix du roman d'aventures 1994) et bien sûr l'imagination débordante et le suspense chers à l'auteur.
A part quelques séquences empreintes de sadisme qui m'ont déplu ici, mais sans doute fallait-il décrire l'horreur et frapper un grand coup poing our dénoncer les abus des sectes, j'ai aimé le "délire sécuritaire" décrit si bien perçu. La société actuelle, suite aux agressions quotidiennes n'a-telle pas tendance à se barricader. D'où dérives et surveillance vidéo à outrance.
L'auteur dénonce également ici les abus (dans les deux sens) de certains systèmes carcéraux, les rivalités des écrivains,les dérives du fanatisme et les droits de l'homme enfreints par la manipulation,l'avilissement ou la vente comme un vulgaire objet de marchandise.
C'est bien et rondement mené, plein d'humour, très fouillé psychologiquement...comme toujours.
Sans être fan genre "le barbu" (chut!!) j'ai presque tous les Brussolo chez moi.
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Suite à l'assassinat de sa femme dans son propre appartement, le célèbre architecte Noman décide de construire une forteresse en plein désert, où la domotique est reine. Des caméras sont installées dans les appartements afin que les résidents, triés sur le volet, se sentent en toute sécurité. Patti, journaliste, est envoyée sur place pour soit disant écrire la biographie de Noman. Elle y va en fait pour fouiner mais disparait. C'est Caine qui est alors envoyé par son éditeur. Il va de découvertes en découvertes. D'abord, l'installation de Mama Dolorosa, gourou d'une secte dont la philosophie est de souffrir pour mieux résister face au mal. Il va aussi au devant des survivalistes, des paumés marginaux, qui ont échappé à la justice et qui se cachent dans les galeries souterraines du désert. Il pense qu'ils sont responsables de la disparition de Patti. Fausse route et quand il comprendra son erreur, il ne sera pas au bout de ses peines. Un peu long parfois, seule la fin est vraiment palpitante. Beaucoup d'imagination encore une fois.
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Lu il y a très longtemps. Je me souviens d'une trame très originale et d'un grand plaisir en le lisant. Un de mes préférés.
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Un très bon petit roman qui repose avant tout sur une très bonne idée et qui nous dévoile une idée encore plus délirante (que l'on ne découvre qu'arrivé au dernier quart du roman). Comme de coutume avec Brussolo, le roman foisonne d'idées mais à sa lecture, j'ai le sentiment que toutes ses très bonnes idées auraient été encore plus mises en avant si elles avaient été encore plus développées dans un roman plus long. En effet, 250 pages (en poche) sont selon moi insuffisantes pour les mettre en valeur et cela d'autant plus que la fin est un peu trop rapide. Ainsi, même s'il aurait sûrement gagné à être plus long, il n'en reste pas moins un très bon petit thriller.
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