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3,92

sur 232 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A sa sortie, ce livre me tentait beaucoup, La Princesse au visage de nuit, avait été une excellente surprise que j'avais donc particulièrement appréciée.
J'étais très emballée au début de ma lecture et plus je lisais, plus je tournais les pages, plus j'avais envie d'abandonner ma lecture. J'étais à la fois triste et déçue, mais il fallait bien reconnaître, que sans cette lecture commune, j'aurais abandonné.

Je reconnais pourtant une plume originale, que j'ai trouvé différente, par rapport à La princesse au visage de nuit, mais le style narratif semblable aux troubadours est assez intéressant pour que je puisse l'apprécier. Certains passages sont assez déstabilisants, notamment les scènes de bataille décrites par des phrases courtes. J'ai trouvé que cette construction, donnait une dynamique par moment et rendait les scènes très visuelles. Mais la découverte s'essouffle, car l'auteur l'utilise trop souvent, cassant le rythme de lecture.
Bry s'inspire des tragédies grecques comme l'Iliade, des légendes arthuriennes, tout en empruntant au moyen-âge tous les codes, comme un hommage à rendre à plusieurs auteurs, ou références qui jalonnent son récit.

Le plus dérangeant, en fin de compte, aura été la construction des personnages que j'ai trouvée soit trop torturés, pleutres ou effacés au point de ne pas trouver grâce à mes yeux, et l'absence de ces Géants m'a vraiment frustré, au point de terminer ma lecture par : tout ça pour ça !

Pourtant, l'idée avait de quoi susciter de l'intérêt avec ce fil conducteur entre deux conteurs, qui nous racontent cette histoire, mais finalement rien ne se passe, nous ne savons pas qui sont ces Géants, sauf à les apparenter aux dieux grecques, destructeurs, spectateurs et avides de jouer avec les humains.

L'aspect fantasy, que j'aurais dû pressentir à la lecture de la 4ème de couverture n'a pas eu l'effet escompté et pour cause, c'est un genre littéraire que j'apprécie moyennement.

Si le côté épopée du genre de l'Iliade vous plaît, c'est un livre à découvrir. Et puis cerise sur le gâteau, l'objet livre sous forme de grimoire gravé de runes est vraiment très beau.



Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Poétique
Vivant
On se sentait minot, écouter à la veillée yeux ébahis l'histoire du barde, harassé par la journée à faire paitre les bêtes mais sans vouloir le faire paraître, ohnonon.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, dans cet univers gardé par les géants, mythiques, réels ou assoupis comme les dragons de l'univers de Robin Hobb. Voilà il y avait moult références et pas vraiment de nouveauté, comme trop souvent en ce moment dans mes lectures du genre. Et je pense avoir trop baigné et lu à la suite des mondes fantastiques un peu semblables et donc flemmards du scénar (je voulais juste un livre peu lourd ni epais pour le glisser dans ma besace), aussi je mélangeais un peu tout, par exemple je superposais à ma lecture les images de la BD des songes du roi griffus que je venais de lire, les légendes arthuriennes y étant dans ces deux ouvrages très présentes. Tout en visualisant très bien ce que je lisais. Des flammes qui crepitent jusqu'au ciel à l'orée d'une forêt de légendes. C'était beau mais difficile car multiple dans ma tête. Et ça manque de carte en début d'ouvrage.

Et puis l'univers s'est ancré en moi et j'ai pu suivre ledit du conteur sans m'égarer dans mes pensées. C'était beau. Triste. Épique. Théâtral et désespéré.
Pas assez original mais agréable. J'ai bien aimé. D'avantage que la princesse au visage de nuit, seul autre livre que j'avais lu de David Bry.


Cependant il m'a manqué quelque chose
Comme dit maintes fois j'avais l'impression de lire une histoire déjà connue. Où les méchants sont vils, les hantés maudits et les bons trop naïfs, bref, une histoire sans surprise. Certes le ton du récit, le monde entre songes et réel, régit par des géants endormis étaient très sympathiques mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit plus.
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J'ai découvert ce livre tout d'abord par sa couverture et par les très bons avis sur celui-ci, j'ai donc décidé de me lancer dans la lecture de ce qu'on appelle le médiéval fantastique.

C'est pour cette raison que je n'ai pas été autant déstabilisé dans cette lecture que ce que j'aurai pensé car cela ressemble assez au monde médiévale.

La plume se lit bien, il n'y a pas de détails à foison ou de multiples personnages, cependant je ne suis pas tellement habitué à ce genre de lecture ce qui m'a demandé plus de concentration du coup.

Je ne pense cependant pas que je garderai ce récit en mémoire car je n'ai pas eu d'affects pour les personnages de même que par les situations vécus par ceux-ci.

Les rebondissements ne sont pas nombreux et inattendus ce qui a rendu a lecture assez plate au final. Je n'ai pas ressenti d'ennui mais je n'ai pas non plus eu de côté haletant sur ce récit.
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Comme cela m'arrive de temps en temps lors de mes lectures de fantasy, j'ai plus apprécié le décor - même si celui-ci aurait gagné à être approfondi - que les personnages et l'intrigue qui donnent un sentiment de déjà vu...
Le cadre est en effet soigné, avec un appui sur des légendes celtes, ce qui change un peu. Autre point positif, la description des batailles sur le plan stratégique, et des combats individuels.
J'aurais néanmoins aimé sentir un peu plus les embruns, chevaucher davantage dans la lande. On déguste beaucoup de bière dans ce roman, mais les descriptions sont peu sensorielles pour admirer le paysage. Et je n'ai pas eu assez d'éléments approfondissant les mythes sur ces géants. de plus, alors que toute la spiritualité des personnages, l'existence même de leur île, reposent sur les rêves des géants endormis, pourquoi le titre est-il "le chant des géants" et non le rêve ? Ils ne chantent pas. le chant est sans doute une référence au premier chant écrit, la première épopée, l'Iliade, mais les dieux rêvent. Les conteurs eux aussi content un rêve. Dommage, de bonnes idées, mais qui ne sont pas assez développées.
Quant aux personnages... La guerrière rousse aux yeux tristes mais à la poitrine généreuse, un frère brun cruel et un blond aimé de tous, un homme lige fidèle jusqu'à la mort... On ne l'aurait pas déjà lu ou vu dans des séries/films ?
Une lecture rapide relativement agréable, mais qui ne marquera pas tant que ça, malgré un bon cadre de départ.
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Une lecture sympa, mais je n'ai malheureusement pas su rentrer à fond dans l'histoire, peut-être que ce n'était pas le bon moment pour le lire.

Quoi qu'il en soit, l'ambiance y était, on découvre petit à petit les légendes de trois géants dont la réalité découle de leurs rêves pour découvrir l'histoire de deux frères.

J'ai aimé les batailles, les combats et les révélations.

L'écriture est fluide et agréable.

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Cette lecture commune avec plusieurs jurées ne m'a malheureusement pas conquise du tout. Je découvrais cet auteur et je reste sur ma faim.

Si l'histoire est prometteuse et attirante, le manque de profondeur des personnages, le flou constant au niveau de l'univers et une fin qui tombe complètement à plat, je n'ai pas vraiment accroché. Ce n'était pour autant pas une lecture désagréable et j'y retournais avec plaisir, c'est bien écrit, il y a de l'action tout au long du récit, ce n'était pas un problème mais un gros manque de crédibilité et d'empathie envers les personnages font que je n'ai ressenti aucune émotion en lisant et c'est bien dommage.

Une histoire contée, une rivalité entre frères, une histoire d'amour, des complots et une guerre, c'est LA recette qui fonctionne à chaque fois en Fantasy pourtant cela n'a pas fonctionné avec moi. Pour la simple et bonne raison que l'auteur n'a fait que survoler le potentiel extraordinaire de cette histoire. le Chant des Géants... je m'attendais à voir des Géants... je les cherche encore... il m'a manqué trop détails, trop d'indications sur ce qu'ils sont, ce qu'ils font et pourquoi ils le font. Idem côté personnages, aucun ne m'a convaincu et je n'ai rien ressenti malgré les épreuves qu'ils traversent.

Enfin et encore je m'excuse, mais en refermant le livre je me suis dit "tout ça pour ça", vraiment déçue pas parce que c'était prévisible et que je m'y attendais, mais parce que cela n'apporte rien à l'histoire et n'aide en rien à mieux comprendre.

Vous l'aurez compris, pas convaincue toutefois, c'est un finaliste donc s'il est arrivé jusqu'ici c'est qu'il plaît 😊. D'autant que je n'ai vu que de bons retours. Je le redis, ce n'est ici que mon ressenti perso et je vous invite à vous faire votre propre opinion, évidemment.
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S'inspirant de la tradition de la chanson de geste ou encore de la tragédie, le Chant des géants est un roman qui prend la forme d'un conte transmis oralement aux lecteurs et spectateurs-personnages. Les premières pages nous plongent directement dans cet univers de fantasy médiévale entre royaumes, batailles et géants mythologiques. le début délivre beaucoup de noms, on peut se sentir un peu déboussolé, mais tout prend peu à peu sa place à mesure qu'on apprend à découvrir les personnages et les lieux.

Je dois avouer qu'avec la quatrième de couverture, je m'attendais à lire un récit au coeur duquel les géants agissaient et interféraient, peut-être même à découvrir la genèse d'un univers, la construction de mythes. Finalement, les géants ont une importance limitée dans le Chant des géants. Ils sont évoqués à plusieurs reprises à travers les actes et paroles des personnages qui ne souhaitent pas se les mettre à dos. Culte fanatique, véritable religion ou simples légendes, on n'en sait finalement très peu à leur sujet et ça m'a un peu frustrée.

En effet, l'intrigue s'attache à suivre un prince, Bran, jeune homme désinvolte, insouciant, coureur de jupons. Il vit sa meilleure vie jusqu'à ce que tout bascule suite à une rencontre diplomatique avec un seigneur qui tourne mal. Bran va se retrouver malgré lui au coeur de complots, de révélations, de quiproquos, de trahisons et c'est notamment sa relation avec son frère aîné Ianto qui en pâtit.

La romance principale est mièvre et peu crédible (le coup de foudre au premier regard et l'amour fou après avoir fréquenté l'autre personne pendant quelques jours ça va deux minutes). Bran m'a parfois agacé dans son rôle d'amoureux transi possessif, mélodramatique et passif. J'ai apprécié les personnages de Caem, Sile et la mère de Bran même si j'aurais aimé qu'ils soient plus présents et plus approfondis. En revanche, le gros bémol au niveau des personnages c'est le frère de Bran qui est caricatural, sans profondeur, dont les motivations et actes manquent d'explication ou même de sens.

Le récit est clairement épique et nous propose de nombreuses scènes de batailles détaillées et visuelles. L'auteur introduit quelques menaces et mystères intéressants tels que les Immortels et la brûmenuit magique mais s'attarde au final peu dessus et c'est dommage. le coeur de l'intrigue c'est la querelle entre deux frères et certains enjeux qu'il y a autour sont vite oubliés ou n'ont que peu d'impact. Il y a un début de réflexion intéressant sur le désintérêt des gouvernants vis-à-vis de crises car ils préfèrent se battre pour le pouvoir, l'amour et la richesse.

Concernant le style de l'auteur : il est fluide mais j'aurais aimé peut-être plus de poésie dans la plume pour ce type de récit. Les phrases très courtes et les sauts de ligne à chaque phrase m'étaient en revanche peu agréables à la lecture. J'ai aussi trouvé qu'il y avait un manque de descriptions des personnages et des décors même si je peux comprendre que trop de détails ne se prêtent pas à un style qui se veut oral. Mais j'ai donc eu du mal à bien m'immerger dans l'histoire à cause de ces éléments.

Le Chant des géants est donc un roman qui manquait pour moi de world-building, de profondeur dans la construction des personnages et des relations (et de géants !) C'est un récit de fantasy plutôt classique, qui se lit bien et propose des scènes épiques tout en faisant la part belle aux sentiments et émotions de son protagoniste, mais qui m'a malheureusement peu enthousiasmée.
Lien : https://adoptlibrarian.blogs..
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Beaucoup d'atouts à ce livre !

Plume remarquable de l'auteur. le lecteur est parfaitement immergé dans l'atmosphère du roman, ses paysages et enjeux. L'action dynamise le récit et le tout de lit rapidement.

Après ce début de roman prometteur, j'admets avoir moins aimé la 2nd moitié. Je m'attendais à lire des aventures palpitantes incluant des géants et je me retrouve face à une révisite du triangle amoureux Arthur-Guenevieve-Lancelot, schéma que je n'ai jamais trop apprécié. L'amour a pris une place soudain trop importante dans l'histoire.

Deuxième problème, l'immersion. le lecteur découvre d'un coup pleins de personnages et lieux que j'ai évidemment oublié ou confondu. Résultat : je ne me souviens que du trio principal.

Dernier bémol : la fin. Je trouve que c'est une telle facilité ennuyeuse de tuer tout le monde d'un coup à la fin. Ça laisse un goût amer en bouche. .
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C'est un bon texte et qui se lit plutôt bien. Mais l'histoire principale manque d'originalité pour se distinguer, à mes yeux. La fin et ce qui se cache derrière tout cela a pu ramener de l'intérêt dans ma lecture et donne une dimension intéressante au reste.

Cependant, les personnages ne m'ont pas totalement convaincue. Surtout avec l'histoire d'amour entre Bran et Sile : elle manque de profondeur à mon goût. Certes, elle semble prendre la forme d'un coup de foudre, mais leurs dialogues tournent essentiellement autour de « Je t'aime » répétitifs… Ils jouent le rôle de héros tragiques, pourtant je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. Alors, leur sort ne m'a pas tant émue par rapport à ce que cela aurait pu donner.

Toutefois, si on n'a pas son point de vue, le développement de Ianto, tel qu'on le voit, est assez prenant. D'autant plus lorsque l'on comprend mieux sa position dans le récit et les intentions qui se cachent derrière lui. Et le revirement à la fin donne un dernier souffle que j'ai beaucoup aimé chez lui.

Il y a pas mal de références aux légendes arthuriennes, aux mythologies antiques et nordiques et aux tragédies. le texte donne son importance aux chants, aux contes et à leurs traditions orales. le récit dans lequel se trouve l'histoire de Bran, Ianto et Sile m'a finalement plus attirée que cette dernière. Je regrette qu'il n'ait pas pris un peu plus de place pour en découvrir plus à ce sujet. Et en même temps, je vois pourquoi ça ne s'est pas fait ainsi.

Je vois plus ce livre comme un rendez-vous en partie manqué avec moi.
Lien : https://lenaaupuitsdesmots.w..
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La fantasy n'est pas en principe dans mes choix de lectures. Mais il faut dire que ce livre est particulièrement beau. Il a tout du cadeau qu'on offre, avec sa couverture rigide, au décor pouvant rappeler l'Égypte ancienne, à la police et aux illustrations des titres de chaque chapitre très agréables, réalisés par François-Xavier Pavion.
Lorsque le narrateur-conteur, s'adresse à son auditoire, le récit est en italique, et quand il raconte l'histoire, les caractères utilisés sont droits.
Après quelques pages, j'ai fini par découvrir que je pouvais me trouver dans des temps anciens, moyenâgeux, où les légendes flirtent avec la réalité. Je me suis donc intéressée à ces deux frères ennemis. Ils m'ont fait penser à William et Harry, princes d'une autre époque, conflits éternels.
Comme dans tous les contes, la violence, la haine et l'amour se côtoient.
C'est très bien écrit.
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