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3,91

sur 227 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A sa sortie, ce livre me tentait beaucoup, La Princesse au visage de nuit, avait été une excellente surprise que j'avais donc particulièrement appréciée.
J'étais très emballée au début de ma lecture et plus je lisais, plus je tournais les pages, plus j'avais envie d'abandonner ma lecture. J'étais à la fois triste et déçue, mais il fallait bien reconnaître, que sans cette lecture commune, j'aurais abandonné.

Je reconnais pourtant une plume originale, que j'ai trouvé différente, par rapport à La princesse au visage de nuit, mais le style narratif semblable aux troubadours est assez intéressant pour que je puisse l'apprécier. Certains passages sont assez déstabilisants, notamment les scènes de bataille décrites par des phrases courtes. J'ai trouvé que cette construction, donnait une dynamique par moment et rendait les scènes très visuelles. Mais la découverte s'essouffle, car l'auteur l'utilise trop souvent, cassant le rythme de lecture.
Bry s'inspire des tragédies grecques comme l'Iliade, des légendes arthuriennes, tout en empruntant au moyen-âge tous les codes, comme un hommage à rendre à plusieurs auteurs, ou références qui jalonnent son récit.

Le plus dérangeant, en fin de compte, aura été la construction des personnages que j'ai trouvée soit trop torturés, pleutres ou effacés au point de ne pas trouver grâce à mes yeux, et l'absence de ces Géants m'a vraiment frustré, au point de terminer ma lecture par : tout ça pour ça !

Pourtant, l'idée avait de quoi susciter de l'intérêt avec ce fil conducteur entre deux conteurs, qui nous racontent cette histoire, mais finalement rien ne se passe, nous ne savons pas qui sont ces Géants, sauf à les apparenter aux dieux grecques, destructeurs, spectateurs et avides de jouer avec les humains.

L'aspect fantasy, que j'aurais dû pressentir à la lecture de la 4ème de couverture n'a pas eu l'effet escompté et pour cause, c'est un genre littéraire que j'apprécie moyennement.

Si le côté épopée du genre de l'Iliade vous plaît, c'est un livre à découvrir. Et puis cerise sur le gâteau, l'objet livre sous forme de grimoire gravé de runes est vraiment très beau.



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David Bry est un auteur de fantasy écrivant aussi bien pour la jeunesse que pour un public adulte et dont j'avais particulièrement apprécié le roman fantastique « La princesse au visage de nuit ». Avec « Le chant des géants », il opte pour une fantasy relativement classique, de type médiéval-fantastique et fondée sur des luttes de pouvoir entre puissants. Empruntant aussi bien à Shakespeare qu'à la légende arthurienne, le roman s'inscrit pleinement dans le registre de la tragédie et met en scène le combat de deux frères, autrefois proches mais de plus en plus éloignés par les ambitions et la jalousie. L'aîné, Ianto, est celui qui héritera du royaume à la mort de son père. Grand guerrier, fin stratège, ce dernier possède toutefois un tempérament colérique et se montre volontiers solitaire et taciturne. Bran, le cadet, est tout le contraire : désinvolte, séducteur, solaire, le jeune homme ne prend rien au sérieux et se lie sans difficulté avec tout le monde, simples soldats aussi bien que grands seigneurs. L'insouciance du prince va toutefois rapidement voler en éclat à mesure que les relations avec son frère se dégradent et que les dangers s'accumulent aussi bien au sein du royaume de Lonan qu'en dehors. Après une tentative d'assassinat ratée fomentée par un seigneur local, la guerre civile embrase en effet la région, mettant ainsi un terme à des décennies de paix savamment entretenues par le roi Arthus, père de Ianto et Bran. Une autre menace, moins directe mais plus insidieuse, plane également sur le royaume et ses habitants : une brume noire et terrifiante qui se lève par endroits et condamne au néant tout ce qu'elle avale. Tous se perdent en conjectures concernant l'origine de cette brume, mais la plupart s'accordent pour y voir un signe des géants, déités endormies à l'origine de la création du monde de Oestant dont la survie ne tient qu'à leur sommeil. L'univers imaginé par David n'est ainsi que le fruit du rêve de ces géants, cachés aux yeux de tous mais protégés par des gardiens, les Immortels, dont certains ont visiblement fait le choix de s'intéresser de très près à la guerre civile qui couve.

Le roman met en scène un univers classique de part ses inspirations et ses thématiques, sa véritable originalité ne reposant finalement que sur cette poétique histoire de rêves de géants, mais le récit n'en demeure pas moins agréable et maîtrisé. Comme il est de coutume dans ce type d'histoire, l'ouvrage fourmille de petites trahisons, de retournements d'alliances et autres révélations qui permettent de relancer systématiquement l'intérêt du lecteur. le triangle amoureux, typiquement emprunté au cycle arthurien, entretenu entre les deux frères et l'épouse de l'aîné, est, là aussi, un classique mais force est de constater que les ressorts narratifs ayant court dans ce type de récit fonctionnent là encore. L'auteur est par ailleurs parvenu à insuffler un souffle épique à son récit, nous livrant de grandes scènes de bataille faisant la part belle aux actes héroïques et aux dénouements inattendus. Très dynamique, le roman enchaîne les rebondissements et évolue selon un rythme nerveux qui permet de passer outre les éventuels désagréments liés au manque d'originalité de l'univers ou de profondeur des personnages. Ces derniers sont en effet rapidement caractérisés mais cela suffit à se prendre d'affection pour la plupart d'entre eux. Les personnages féminins sont plus en retrait, même si l'auteur a pris soin de ne pas les cantonner au rôle de potiche et de tenter de les éloigner de l'archétype de la reine ou de l'épouse évaporée et réduite à un objet de convoitise. L'affection que l'on éprouve pour la plupart des personnages se renforce au fur et à mesure du roman, alors que les drames se multiplient pour le protagoniste à qui rien ne sera épargné et c'est en cela, entre autre, que le roman se rapproche de l'oeuvre de Shakespeare. En dépit de la légèreté de certains passages et de la trompeuse simplicité de l'intrigue de départ, « Le chant des géants » est une vraie tragédie, de celle qui marque le lecteur par son ampleur et par la violence du sort infligé à ses personnages. La plume de l'auteur est quant à elle agréable quoique trop épurée par moment au point de se résumer à une succession de sujet-verbe-complément. Efficace pour donner du rythme lors d'une bataille, moins dès lors qu'il s'agit de rendre compte de l'évolution de l'intrigue ou des sentiments des personnages.

« Le chant des géants » est un bon roman de fantasy, classique sur la forme et le fond mais efficace et émouvant. Les références aux drames shakespearien et arthurien sont légion et, si les ressorts narratifs utilisés sont traditionnels, ils n'en demeurent pas moins redoutablement efficaces. L'ouvrage se révèle d'ailleurs plus complexe que prévu et parvient à surprendre et à offrir une conclusion poétique douce-amère très réussie.
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Poétique
Vivant
On se sentait minot, écouter à la veillée yeux ébahis l'histoire du barde, harassé par la journée à faire paitre les bêtes mais sans vouloir le faire paraître, ohnonon.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, dans cet univers gardé par les géants, mythiques, réels ou assoupis comme les dragons de l'univers de Robin Hobb. Voilà il y avait moult références et pas vraiment de nouveauté, comme trop souvent en ce moment dans mes lectures du genre. Et je pense avoir trop baigné et lu à la suite des mondes fantastiques un peu semblables et donc flemmards du scénar (je voulais juste un livre peu lourd ni epais pour le glisser dans ma besace), aussi je mélangeais un peu tout, par exemple je superposais à ma lecture les images de la BD des songes du roi griffus que je venais de lire, les légendes arthuriennes y étant dans ces deux ouvrages très présentes. Tout en visualisant très bien ce que je lisais. Des flammes qui crepitent jusqu'au ciel à l'orée d'une forêt de légendes. C'était beau mais difficile car multiple dans ma tête. Et ça manque de carte en début d'ouvrage.

Et puis l'univers s'est ancré en moi et j'ai pu suivre ledit du conteur sans m'égarer dans mes pensées. C'était beau. Triste. Épique. Théâtral et désespéré.
Pas assez original mais agréable. J'ai bien aimé. D'avantage que la princesse au visage de nuit, seul autre livre que j'avais lu de David Bry.


Cependant il m'a manqué quelque chose
Comme dit maintes fois j'avais l'impression de lire une histoire déjà connue. Où les méchants sont vils, les hantés maudits et les bons trop naïfs, bref, une histoire sans surprise. Certes le ton du récit, le monde entre songes et réel, régit par des géants endormis étaient très sympathiques mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit plus.
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Comme cela m'arrive de temps en temps lors de mes lectures de fantasy, j'ai plus apprécié le décor - même si celui-ci aurait gagné à être approfondi - que les personnages et l'intrigue qui donnent un sentiment de déjà vu...
Le cadre est en effet soigné, avec un appui sur des légendes celtes, ce qui change un peu. Autre point positif, la description des batailles sur le plan stratégique, et des combats individuels.
J'aurais néanmoins aimé sentir un peu plus les embruns, chevaucher davantage dans la lande. On déguste beaucoup de bière dans ce roman, mais les descriptions sont peu sensorielles pour admirer le paysage. Et je n'ai pas eu assez d'éléments approfondissant les mythes sur ces géants. de plus, alors que toute la spiritualité des personnages, l'existence même de leur île, reposent sur les rêves des géants endormis, pourquoi le titre est-il "le chant des géants" et non le rêve ? Ils ne chantent pas. le chant est sans doute une référence au premier chant écrit, la première épopée, l'Iliade, mais les dieux rêvent. Les conteurs eux aussi content un rêve. Dommage, de bonnes idées, mais qui ne sont pas assez développées.
Quant aux personnages... La guerrière rousse aux yeux tristes mais à la poitrine généreuse, un frère brun cruel et un blond aimé de tous, un homme lige fidèle jusqu'à la mort... On ne l'aurait pas déjà lu ou vu dans des séries/films ?
Une lecture rapide relativement agréable, mais qui ne marquera pas tant que ça, malgré un bon cadre de départ.
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J'ai découvert ce livre tout d'abord par sa couverture et par les très bons avis sur celui-ci, j'ai donc décidé de me lancer dans la lecture de ce qu'on appelle le médiéval fantastique.

C'est pour cette raison que je n'ai pas été autant déstabilisé dans cette lecture que ce que j'aurai pensé car cela ressemble assez au monde médiévale.

La plume se lit bien, il n'y a pas de détails à foison ou de multiples personnages, cependant je ne suis pas tellement habitué à ce genre de lecture ce qui m'a demandé plus de concentration du coup.

Je ne pense cependant pas que je garderai ce récit en mémoire car je n'ai pas eu d'affects pour les personnages de même que par les situations vécus par ceux-ci.

Les rebondissements ne sont pas nombreux et inattendus ce qui a rendu a lecture assez plate au final. Je n'ai pas ressenti d'ennui mais je n'ai pas non plus eu de côté haletant sur ce récit.
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[FANTASY]SPOILER
Je ne suis pas là pour enterrer une oeuvre ou pour discréditer un travail, alors voici 2.5 étoiles pour ce roman que j'ai trouvé parfaitement décevant.
2.5 étoiles sur 5, ça fait 10/20, ça fait mention passable.

L'intrigue, c'est l'histoire de deux frères, c'est l'histoire de géants qui auraient créé un monde. C'est l'histoire de la guerre.
Bran, un honnête coureur de jupon, et accessoirement deuxième fils du roi, est notre personnage principal. Par un malheureux concours de circonstances, il va se retrouver contre son frère aîné, héritier légitime du royaume. Somme toute une histoire de belligérants assez typique. Mais il y a un problème, non plusieurs problèmes.

Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. du début jusqu'à la fin, cette histoire de guerre est à mes yeux, sans saveur. Sans saveur parce qu'elle se passe beaucoup trop vite. de nombreuses ellipses sont présentes comme pour justifier un contenu trop peu riche, méthode habile finalement pour "ne pas dire ce qu'on ne sait pas trop ce qu'on aurait dit".
Bran tombe subitement amoureux de Sile. Non, il tombe amoureux de ses yeux. Littéralement. Cette histoire d'amour devient vite invraisemblable et porte un coup lourd au rythme de l'oeuvre. La moitié du roman est accès sur une histoire d'amour incomplète, vue et revue, qui devient même obsédante. Je ne pouvais plus voir les "Elle n'est pas mienne" de Bran sans être passablement irrité. Pour de la fantasy, cette histoire d'amour sans saveur devient trop omniprésente pour que je puisse apprécier le déroulement des évènements. Tout va beaucoup trop vite. Si Bran le grand tombe vite amoureux, l'indomptable Sile n'est pas en reste. Cette femme, une grande guerrière, puissante et majestueuse, accepte finalement un amour pour Bran, alors qu'elle ne le connaissait pas, qu'elle n'a jamais rien partagé avec lui, mais pourtant tombe in love après quelques coups échangés lors des entraînements. Je la trouve pas mise assez en avant, alors qu'elle est beaucoup charismatique que son épousé.

Ianto. Parlons-en. Frère aîné de Bran, il a probablement grandi avec la plus petite part de gâteau au chocolat. Il est taciturne, violent et incompréhensible. Même à la fin de ce roman, on ne sait pas ce qu'il pense, pourquoi il a fait ça, pour quelles raisons, dans quel but. Voilà prince numéro 1 a fait la guerre contre prince numéro 2. Ianto n'a aucune substance. Il est pourtant l'antagoniste number 1 ! Il tue des gens de sang froid. Mais non, il souffre d'un gros complexe d'infériorité, et c'est a priori suffisamment pour justifier de détruire un royaume entier pour une histoire de couronne un peu plus kitch qu'une couronne normale. Même son lige a plus de classe. Et après, rédemption, comme j'ai tué tout le monde, je m'en vais raconter mes folies dans des auberges, heureusement que je dévoile pas mon nom ni mon visage car sinon c'est pendaison, et pas de crémaillère.

Morfessa. Faire un personnage classe pour ne rien en faire. Vous pouvez en être sûr, à la fin du roman, vous ne saurez pas qui c'est. Il est totalement, à mes yeux, non traité. Il n'a aucun rôle, mis à part celui d'apparaître sans raisons là où on l'attend pas. Il m'a fortement déçu, moi qui suis généralement adepte des personnages un peu à côté de la plaque, genre le Fou de Robin Hobb.

Les Géants. Ben il y en a pas. Ils ont créé le monde mais on sait pas si c'est une religion, une secte ou une légende. Si vous vous attendez à voir un Géant descendre du ciel pour intervenir lors d'une guerre sanglante, détrompez-vous, ils dorment juste dans leurs fiefs, protégés par des Immortels un peu sauvages mais dont vous ne connaitrez rien (non j'exagère, il y en a un et il joue de la flûte). D'ailleurs c'est eux qui ont voulu que ça se passe comme ça, pour créer une histoire (?!)

Je pourrais continuer longtemps cette critique mais je vais la résumer simplement, et calmement (parce que je suis remonté comme une pendule, il est 1h du mat, je tachycarde).

Points positifs :
- Une fin qui termine cette histoire malgré tout tragique.
- Un renouveau probable avec l'épilogue. J'ai trouvé ça mignon.
- Caem, le lige de Bran.
- le côté auberge à la Patrick Rothfuss.

Points négatifs :
- Protagonistes trop clairs, sans saveur. Une histoire d'amour non fondée et pourtant entêtante (dans le mauvais sens du terme). Une histoire d'amour mièvre.
- Ianto, frêle, roide, peu de reliefs.
- Un motif de guerre plat, décevant.
- Trop peu de choses se passe, pour finalement trop d'ellipses qui auraient mérité plus d'attention.
- Une légende de géants qui auraient pu être très classe, mais noyé dans un champs de bataille.
- Les Immortels aux abonnés absents.

Vous l'aurez compris, j'ai pas été fan. Ceci n'est que mon avis mais je devais le partager parce que je ne voyais que des notes excellentes, et que je ne partage pas du tout cette vision. Ce qui est drôle car je suis d'habitude bon public. Je remercie David Bry pour son travail qui malgré tout prend du temps, et je m'excuse de ne pas avoir pu rentrer dans votre univers.


Si vous trouvez le livre d'occasion sur internet, c'est le mien.
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Quand je disais qu'avec moi, David Bry c'est toujours tout ou rien, le chant des géants en est la parfaite illustration et il est malheureusement tombé du mauvais côté.

Pour autant, je n'ai pas grand chose à reprocher à l'écriture de l'auteur qui est très belle, ni même aux thèmes qu'il développe, avec cette île rêvée par des géants sur laquelle différents clans se battent, se déchirent et se réconcilient, avec au centre de l'intrigue deux frères qui vont s'opposer l'un à l'autre.
Seulement pour moi ça ne l'a pas fait du tout et je me suis encore beaucoup trop trainée sur cette lecture avec cette impression qu'il y avait pourtant là dedans tout ce qu'il fallait pour ce que j'aime le récit sans réussir à le faire.

C'est un joli livre, épique, mélancolique, guerrier et rêveur, qui regarde allégrement du côté du conte.
C'est une histoire de destin, de haine et de pouvoir, aux relents shakespeariens, avec du drame basé sur de l'incompréhension et du manque de communication.
J'avais envie aussi d'aimer très fort Ianto mais c'est à peu près impossible au vu de tout ce qu'il fait et je n'ai pas beaucoup accroché à son frère Bran, qui a tout du héros un peu parfait, qui aime la musique et qui tombe amoureux.

Pour autant, il y a beaucoup de choses positives que je reconnais à David Bry, notamment le fait de savoir bien poser ses récits et d'appuyer joliment sur le pouvoir des rêves et de l'imagination.

Je ne désespère pourtant pas parce que j'ai aimé d'autres romans de cet auteur mais j'ai l'impression de beaucoup bloquer sur ses récits purement fantasy alors que j'accroche bien plus avec lui dans quand il ancre ses histoires dans la réalité. Je pense que c'est quelque chose qu'il faut que je retienne pour la suite pour ne pas trop m'acharner dans un style dans lequel je passe systématiquement à côté avec lui.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Alors qu'un des rois de l'île d'Oestant tente d'empoisonner le roi Arthus, une guerre va commencer entre leurs deux royaumes. A l'issue de cette bataille, la jeune Sile va faire son entrée dans la vie de Bran et Ianto, les deux fils d'Arthus. de cette rencontre va découler une rivalité terrible qui risque de déchirer les deux frères, leur royaume, et peut-être même l'île entière.

Bon, mettons les pieds dans le plat : je n'ai pas du tout aimé ce livre. Moi qui avait adoré tout ce que j'avais lu de David Bry jusqu'ici, je n'ai pas réussi à me laisser emporter par ce roman et j'en suis le premier déçu.

Du départ, le style m'a énormément posé problème même si j'ai eu du mal à mettre le doigt sur la raison. Au final, je pense avoir compris : le roman est pensé comme un hommage aux tragédies grecques, et donc en toute logique, le texte a une certaine théâtralité à laquelle je suis, semble-t-il, plutôt hermétique. Il y a un vrai parti pris dans la plume mais ça n'a juste pas fonctionné avec moi.

Bon s'il n'y avait eu que ça, j'aurais probablement pu passer un moment agréable malgré tout, mais malheureusement, il y avait un autre souci majeur pour moi : les personnages. Ne pas s'attacher aux personnages, ça peut arriver, mais pour le coup ça a largement dépassé ce stade ici. J'ai détesté chacun des personnages (bon peut-être pas Caem mais c'est un personnage secondaire). En particulier Ianto manquait cruellement de nuances, et même si tout au long de ma lecture je savais au fond de moi qu'il y avait une explication à son comportement, je n'ai pas réussi à « croire » à ce personnage qui était bien trop caricatural à mon goût.

Les autres personnages ne m'ont pas autant dérangé (difficile d'atteindre le niveau d'antipathie de Ianto) mais je n'ai absolument rien éprouvé à leur égard. Je pense que c'est en grande partie dû à la romance qui m'a agacé au plus haut point. C'est finalement assez cohérent avec cette thématique de la tragédie, mais j'avoue que pour ma part, les triangles (ou carrés en l'occurrence) amoureux, ça a du mal à passer.

En tout honnêteté, j'ai plutôt apprécié les 50 dernières pages, mais c'est vrai qu'après avoir un peu subi les 270 pages précédentes, ça n'a pas suffi à me laisser une impression positive du roman. D'autant que mon absence d'attachement aux personnages a forcément dénaturé l'aspect tragique de l'histoire, qui du coup m'a globalement laissé de marbre.

Bon, à en juger par les différents retours que j'ai vu, les deux camps sont représentés : ceux qui ont adhéré et adoré, et les autres. Je fais partie des autres pour cette fois mais je n'ai aucun doute sur le fait que la plume de David Bry saura à nouveau me séduire dans un prochain titre comme elle l'a fait dans le passé.
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Beaucoup d'atouts à ce livre !

Plume remarquable de l'auteur. le lecteur est parfaitement immergé dans l'atmosphère du roman, ses paysages et enjeux. L'action dynamise le récit et le tout de lit rapidement.

Après ce début de roman prometteur, j'admets avoir moins aimé la 2nd moitié. Je m'attendais à lire des aventures palpitantes incluant des géants et je me retrouve face à une révisite du triangle amoureux Arthur-Guenevieve-Lancelot, schéma que je n'ai jamais trop apprécié. L'amour a pris une place soudain trop importante dans l'histoire.

Deuxième problème, l'immersion. le lecteur découvre d'un coup pleins de personnages et lieux que j'ai évidemment oublié ou confondu. Résultat : je ne me souviens que du trio principal.

Dernier bémol : la fin. Je trouve que c'est une telle facilité ennuyeuse de tuer tout le monde d'un coup à la fin. Ça laisse un goût amer en bouche. .
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Une lecture sympa, mais je n'ai malheureusement pas su rentrer à fond dans l'histoire, peut-être que ce n'était pas le bon moment pour le lire.

Quoi qu'il en soit, l'ambiance y était, on découvre petit à petit les légendes de trois géants dont la réalité découle de leurs rêves pour découvrir l'histoire de deux frères.

J'ai aimé les batailles, les combats et les révélations.

L'écriture est fluide et agréable.

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