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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En premier lieu, je te remercie RosenDero pour ce conseil de lecture. Il s'agit d'un roman très spécial dans son genre. Que l'on aime ou pas, au final il ne laissera personne indifférent.

On suit le périple extraordinaire de deux frères absolument détestables, bêtes, immoraux, violents, vulgaires, sales, mais tellement attachants tout de même. Et pourtant, l'auteur ne fait rien pour qu'on les aime, c'est même le contraire avec un début absolument atroce en termes de crimes sanglants et sans aucune once de remord ou de pitié. Et pendant toute l'histoire, on aurait été animé par ce désagréable sentiment d'injustice, si les deux héros ne s'en prenaient tout de même pas autant dans la gueule. Et ils le méritent amplement croyez-moi.
C'est drôle, écoeurant, rafraichissant et savoureux par moments, lourds par d'autres, effrayants et stressants encore à travers certains passages, et malheureusement quelques fois, et notamment dans le dernier tiers, un peu trop long.
J'ai hésité avec une notation moindre justement à cause de ce sentiment de longueur, et de séquences qui, à mon sens, auraient pu être supprimées tout simplement, mais les idées, la trame générale et l'originalité d'une telle oeuvre, nécessitent tout de même mes 4,5 étoiles.

Je vous conseille donc ce livre, mais évitez le si votre âme est sensible, ou si les paroles "enculement" hérétiques font en général saigner vos chastes oreilles !!!

Mention spéciale tout de même pour cette multitude de dialogues géniaux qui m'ont constamment fait penser au grandiose cinéma de Tarantino.
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La couverture de ce livre m'a attiré au premier coup d'oeil, et qu'importe le pavé pourvu qu'on ait livresse (sans apostrophe ?).

Qui sont ces types ?
Pourquoi leur histoire est-elle "triste" ?
Est-ce un récit historique ? Un conte ou une légende ?
Va-t-on y trouver des éléments fantastiques ?

La maigre quatrième de couverture suffit à entretenir le mystère et laisser planer le doute. Et c'est tant mieux. Et même si je ne prête guère attention aux accroches du style "Tarantino au moyen-âge" ou "Plus noir que les contes de Grimm", je dois avouer que les comparaisons ne sont pas volées.

Mais la triste histoire des frères Grossbart, c'est avant tout un pied de nez aux contes classiques et une ode aux légendes, mythes et folklores.
On sent bien l'intérêt de l'auteur pour ce pan de la culture. Mais on ressent également deux choses prégnantes : l'horreur due aux actions de certains humains (et tout ce qui va avec) et l'humour né de l'absurde comportement de certains humains... Tout ça dans cette fin de moyen-âge, dans un Saint Empire Romain Germanique nimbé de croyances, de superstition et de violence (on se croirait dans Warhammer ^^).

La triste histoire des frères Grossbart, c'est une odyssée macabre en forme de road trip illuminé. Détails :

Les personnages principaux du récit sont deux frères jumeaux. Les deux ont de grosssssses barbes (Grossbart... nomen est omen) et font partie d'une lignée de pilleurs de tombes germains habitués à violer des sépultures pour y rafler les objets enfermés. Si l'un est un fanatique ne jurant que par Marie, l'autre possède un sixième sens infaillible leur permettant de prévoir les coups fourrés. Les deux sont violents, incultes, illettrés et superstitieux. Et tout bascule le jour où il dépassent les bornes, tuent, brûlent et humilient. de là, ils prendront leurs cliques et leurs claques, fuyant leurs poursuivants, et direction "la Gypte" sur les traces de leurs aïeux pilleurs de tombes. le problème, c'est que les deux bonhommes se croient dans leur bon droit, et se persuadent l'un l'autre.

En chemin, il tomberont sur une multitude de personnages secondaires, tous plus mémorables les uns que les autres (du prêtre défroqué au mendiant mythomane, en passant par le chevalier français, la sorcière revancharde ou le capitaine de navire marabouté), et subiront des péripéties multiples et variées (glauques, gores, comiques ou horrifiantes).

Il parait que "peu importe la destination, c'est le voyage qui importe". C'est bien le cas ici. Et plusieurs des évènements de ce récits m'ont assez marqué pour rester (espérons-le) dans ma mémoire (et mes petites idées de MJ^^).

Le pire ? C'est que rien n'est manichéen, et que même les deux brutes épaisses et dégénérées qui servent de héros et que l'on voudrait voir pendues aux premières pages du roman, parviennent finalement à rendre leurs actions justifiables, justes, ou simplement compréhensibles. Des lueurs de raisonnement éclairés éructent parfois entre la bile et les insultes qui jaillissent de l'orifice ornant la barbe de Manfried et Hegel Grossbart.

Pour public averti, et au coeur bien accroché.
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Manfried et Hegel Grossbart. Quel duo détonnant ! Deux malades !

Un phrasé captivant pour coucher une scène d'introduction macabre. Un massacre pour asseoir la détermination de jumeaux froids et redoutables au cas où une main inconsciente se lèverait pour les arrêter au fil de leur épopée. Ils veulent juste atteindre la « Gypte » comme ils affectionnent de le répéter. Quitter le Saint-Empire de la nation germanique en 1364, pour joindre l'autre côté de la méditerranée, la terre des tombeaux égyptiens où la fortune leur sourira, à eux, les audacieux. Même s'ils surveillent leurs arrières avec des tours de garde obligatoires chaque nuit parce qu'ils sont traqués. Attention, ils ne fuient pas. Nuance ! Ils quittent leur pays pour poursuivre un rêve.

Ces gaillards bourrus et vulgaires palabrent à propos de choses et d'autres comme si rien ne les perturbait. Citons par exemple leur croyance, leur dévotion passionnée envers Marie, la Sainte Vierge. Vous remarquerez, non sans plaisir, que leur lucidité se réduit à une théologie simplifiée, celle-ci est une part majeure de leur condition en plus de leur agilité et leur efficacité au combat : la vierge les soutient, car ils sont des durs, elle a fait de Jésus une « choupette » pour se venger du seigneur qui a forcé le passage… Il y a aussi cette hilarante image qui dit qu'un cannibale est un hérétique, car il mange les autres et non le corps du christ à l'église… Cela démontre la limite intellectuelle des sosies. Mais ils sont frères inséparables, ils ne font rien de mal, sauf si on les empêche d'atteindre leur but. Ils tuent et ils pillent. Que faire d'autre au Moyen Âge ? Il n'y avait pas internet à ce moment-là. Ils auraient pu s'adonner au combat sur le célèbre jeu « world of warcraft » et épargner des vies...

Voici donc les aventures de deux âmes brouillées façonnées à l'image du père et du grand-père pilleurs de tombes, d'une mère alcoolique haineuse et violente. Vous l'aurez deviné, les mots clés de leur éducation sont meurtre de masse, faim, soif, rejet et débrouillardise. Une fine équipe, un double corsé… Ils n'ont rien dès le départ et se servent au besoin. Peu importe l'avis du propriétaire du bien qui n'a d'autres choix que de se soumettre ou finir sa vie sur le champ. La bourse ou la vie, direz-vous. Oh non, c'est bien trop facile. C'est pire que cela. Il n'y a pas de choix possible. Ils improvisent au fil de la traversée des montagnes, de la mer. Ils sont naïfs… D'ailleurs, c'est à se demander s'ils arriveront au bout de leur périple à ce rythme, avec un tel niveau de préparation, sur un chemin tellement incertain.

Des surprises ? Oh que oui les surprises existent. Que diable, il y en aura à foison. de quoi effrayer les plus aguerris. Elles embellissent le récit fantastique... Ils rencontrent une « manticore » (espèce d'homme guépard), une sorcière qui les déstabilise un instant, une autre femme silencieuse et magnifique dans un chariot, un moine, des homoncules (créatures immondes)...

Des contes et des légendes s'entrecroisent. Une époque horrible et féroce où ce qui est bon n'appartient pas à l'histoire, où ce qui est « Saint » ne suffit pas. Félicité soit qui mal y pense… dans un Saint-Empire, quel paradoxe amusant. Il n'y a absolument rien de sain, ni de « Saint » à part la vierge dans ce périple. Une manière de tourner au ridicule l'inquisition.

L'auteur a réussi son pari quand il affirme : « Je voulais toutefois bouleverser certaines conventions du fantastique “mainstream” (= tendance, grand public, courant principal), si bien que le résultat aura peut-être ses partisans et ses détracteurs, finalement. Ce que j'aime le plus dans le fantastique, l'horreur, l'aventure et la fiction historique est souvent l'inverse de ce qui est populaire dans ces genres, et ce roman le reflète sans doute. »

Concernant le « mainstream » que l'auteur défend, c'est peut-être vrai si l'ouvrage est comparé à de la bit-lit qui cartonne depuis « Twilight ». Par contre, comparé à un « Salem » de SK ou la trilogie « Manitou » de G. Masterton qui criait déjà présent dans le domaine en 1975, l'affirmation est moins vraie pour la nouveauté. Jesse Bullington est du même gabarit de toute façon. La différence perspicace dans son approche, c'est ce mélange apporté à l'époque du Moyen-Âge. Là, c'est fort, il pioche dans le thriller historique habituel et très documenté (difficulté principale), il y ajoute les contes et légendes fantastiques qui ne seront plus que des histoires de coin-de-feu, mais des récits avérés et d'une noirceur imbattable.

Pour l'intrigue, c'est un périple classique avec quelques obstacles. L'avantage, c'est d'abord l'enrobage de cet univers démoniaque dans un milieu déjà hostile à la base, et c'est aussi la consistance de la relation entre les deux frères. Leur langage proche du bourrin, amusant et d'époque. Râler en langage moyenâgeux offre quelques pépites (pensez « Les visiteurs », le film culte de Jean-Marie Poiré en 1993). La conclusion est, pour qui a bien suivi, inévitable et de ce fait prévisible. Rien d'alarmant et sans répercutions sur l'intégralité du travail. La triste histoire des frères Grossbart, est triste, oui, mais pas à l'eau de rose où par compassion on tendrait le mouchoir aux frangins.

Très intéressante, belle approche, c'est du fantastique. Laissez-vous guider par l'imagination débordante de Mr Bullington, par sa mise en scène de légendes dans une époque tristement célèbre. le style précis et glauque de l'oeuvre est une réussite dans le genre, les 4 pages de bibliographie sont impressionnantes et a donné une sacrée histoire qui respecte l'atmosphère que suscite l'époque ainsi que ses us et ses coutumes. le dernier 1/3 du livre semble précipité par rapport à l'intensité de la progression qui le précède. Jesse B lance du solide et malgré une scène d'apothéose obligatoire sur la fin — bien que le lecteur ne s'attende évidemment pas à une conclusion romantique — un sentiment d'inachevé persiste. le lecteur attend tel un fan de NFL (National Football League) que le « running backs » traverse le terrain en courant le ballon ovale sous le bras et plonge sur la goal line (ligne de but) pour marquer le point ; un tuchdown spectaculaire sous les acclamations d'un stade noir de monde en furie. Mais, bien que Jesse B ait parcouru une grosse partie de la surface de mots sans faille ; essoufflé sur la fin, il s'est contenté de ralentir sa course devant un public excité qui s'étonne de le voir marcher les derniers mètres pour juste déposer la balle.

Un public qui aurait aimé être surpris, ou étonné par un dénouement plus extraordinaire ne regrettera toutefois pas le billet dépensé. Car finalement c'est un livre des éditions Éclipse qui marque, tout de même, un beau point.
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Apprêtez- vous lecteurs à suivre les frères Grossbart, Hegel et Manfried, jumeaux de peu de foi, sinon leur propre conception de la religion, dans leur périple de pilleurs de tombes qui les emmène vers l'Egypte (quoi de plus miroitant effectivement lorsqu'on exerce cette noble profession que les tombeaux de ce lointain pays a priori remplis d'or, et déjà visité par l'un de leurs ancêtres).
Mais avant cela, les frères rencontreront une sorcière qui en fera des ennemis à tuer coûte que coûte, lançant à leurs trousses un couple d'affreuses créatures (la venue au monde de ces "enfants" est un grand moment du livre, assez insoutenable) accompagnées d'Heinrich, pauvre hère dont les jumeaux ont massacré la famille.
Jesse Bullington entraîne son lecteur dans un voyage chargé d'horreur et de monstruosités démoniaques, un voyage qui débute en 1364 dans une Europe miséreuse, où les âmes sont bien peu de chose et peuvent être aisément promises à la damnation.
Un roman dans lequel l'époque est parfaitement évoquée, crédible, marquée par les croyances et les superstitions de chacun. Et puis on a droit à un couple incroyable avec ces deux jumeaux capables de discuter de théologie au milieu de nulle part tandis qu'ils sont en périlleuse situation, et toujours prêts à trancher la gorge de celui qui viendrait les contredire.
Et l'éditeur d'emballer cette réussite dans le domaine du fantastique d'une très belle couverture.
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La quatrième de couverture de ce truculent livre de Jesse Bullington le décrit comme un mélange de Rabelais et de Tarantino. Quoi ?? Rabelais ? Cet écrivain du 16è siècle ? Mélangé à Tarantino, ce réalisateur du 20e ? Dans le même livre ?? Et pourtant !

La triste histoire des frères Grossbart réussit ce mélange des genres de manière jubilatoire. de Rabelais on y trouve la critique des puissants qu'ils soient nobles ou hommes d'église, en faveur d'une culture populaire paillarde, pétrie d'une morale chrétienne légère, loin des lourdeurs ecclésiastiques. de Tarantino, cette « »triste »" histoire est le mélange assumé de cultures diverses dans un univers médiéval ténébreux et hyper violent.
Et ça fonctionne superbement bien !

Les deux jumeaux Grossbart sont des pilleurs de tombes d'une Allemagne médiévale fantastique. Là où l'imagination des hommes du Moyen Âge plaçaient des monstres dans la forêt à proximité de leur village faute de connaissances appropriées, les Grossbart vont les rencontrer réellement et ça gicle. Ces deux hors-la-loi frustres qui se définissent eux-mêmes comme des « hommes de bien, à qui on a fait du mal » vont de rencontres horrible en situations atroces. Et nous lecteurs, nous les suivons en frissonnant avec le sourire car leurs aventures sont tellement extraordinaires que l'on veut découvrir dans quelles situations encore plus démentes ils vont se fourrer. Et ils sont très doués pour interpréter au pied de la lettre, ou de travers un conseil qui leur est donné.

Le rythme est soutenu, haletant presque, comme un film de Tarantino. Et comme Pulp Fiction, par exemple, les scènes d'actions sont cassées par des scènes de dialogues philosophiques entre les deux frères. Mais leur philosophie tient de Rabelais et de brèves de comptoir !

On ne s'ennuie pas un moment dans cet univers et on se demande même quels acteurs pourraient jouer dans le futur film de Tarantino. Un pur régal totalement atypique !
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UN ROMAN INJUSTEMENT INCONNU !
Lors de sa sortie, personne ou presque n'a parler de ce roman. Encore aujourd'hui. Jamais je vois des gens avec des articles sur lui. Pourtant il le mérite pas. Vous allez voir avec ma chronique qu'il est différent des autres. Un "OVNI" littéraire.

PARCOURS DE LA MAISON D'EDITION
Il fut édité par la maison d'édition "Eclipse" dans la collection "horreur". Il y a quelques années ce label était génial. Une ligne éditoriale variée avec des thèmes rarement déjà vu ailleurs. La preuve avec La triste histoire des frères Grossbart. Un livre unique. Sans parler d'une qualité de leurs livres parfaite. Dans chaque ouvrage on avait le droit à un marque page à détaché reprenant le graphique de la couverture. Des rabots avec écrit dessus le résumé et un court résumé de l'auteur(e). Dans les dernières pages on a toujours une interview de l'auteur(e). C'est un petit plus qui fait plaisir. En bas de tranches était écrit la collection le logo. Ce label avait eu des difficultés et n'a plus existé. Il est revenu plus tard, cette fois avec la maison d'édition Panini, avec toujours une ligne éditoriale sans faute. Chaque mois on pouvait avoir une tonne de romans sur les zombies, notamment. Des histoires espagnoles. Et d'autres titres plus originaux. Puis aujourd'hui c'est encore la même chose. D'un jour au lendemain on ne sait pas du tout ce qui se passe mais plus rien ne sort de chez eux. Aucun communiqué de leurs parts. Manque de succès sur les ventes ? Un abandon total ? Aucune idée. Si quelqu'un sait ce qui se passe, une explication ne serait pas de refus :)

UN RECIT TRASH AVEC DES REPLIQUES DE GROS SALAUDS, DES FRERES ATROCES MAIS ATTACHANTS !
J'adore tout ce qui est horreur et en livre j'en ai pas lu beaucoup. Si vous êtes comme moi et que vous aimez les ambiances sombres, ce livre est pour vous. Mais attention, comme indiqué plusieurs fois sur le livre, c'est une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains. Si cette phrase peut être accrocheuse pour faire vendre, je vous le dis, la violence est bien là. de la violence gratuite. le début on assiste à un massacre d'une famille de fermier en pleine nuit. Les pleurs des enfants, la brutalité des coups. le massacre. Voilà une excellente entrée en la matière. On sait dès le début à qui on a à faire. Ce ne sont pas des petits joueurs ces frérots dont on va suivre leurs longs périples à pénible les pays. Et le reste je vous en parle même pas. C'est hard.

UNE ECRITURE DE LA BONNE EPOQUE AVEC DU BON GROS PATOIS !
Ce n'est pas une lecture facile aussi pour son langage. Alors c'est vulgaire, très vulgaire mais les frères de 25 ans ont leurs langage à eux. Ils parlent le patois comme à l'époque car je vous informe que l'histoire se passe en 1364. Oui ça remonte ! Au début on peut être réellement perdu face à ces mots tous plus étranges les uns que les autres. J'ai une pensée pour le traducteur. Traduire tout ça devait être une tâche d'une grande difficulté. Par la suite on suit mieux. On pourrait presque dialoguer comme eux en vrai.

UN ROAD-TRIP MOYENAGEUX SANS AUCUNE LIMITE !
Cette aventure est comme un road-trip d'un ancien temps. Ils parcourent les régions, les pays, la mer. Un voyage brutal en pleine nature. Ça parle de la peste noire, de la chasse aux sorcières, la croyance du diable et de l'Enfer, des monstres. Ils vont faire des rencontres qu'ils n'oublieront pas de sitôt et VOUS aussi ! J'ai en tête la rencontre avec une sorcière dans sa cabane. le roman part dans une direction pendant plusieurs chapitres en mode conte morbide. Rien que cette partie est super originale et je m'en souviendrai longtemps. C'est délirant, c'est bien écrit, c'est violent. C'est tout le résumé de ce bouquin.

Je vous parlais au début du massacre de cette pauvre famille. le père de famille qui a vu toutes ces horreurs va partir à la chasse aux frères. Mais pendant ce temps les Grossbart vont aussi faire des atrocités sur leurs chemin.

J'ai adoré cette lecture mais j'ai une préférence pour la première partie. La deuxième se passe trop longtemps sur un bateau navigant sur la mer. C'est long mais le style décalé de l'auteur est toujours présent. La fin est aussi inattendue que tout le reste du récit. Je m'y attendais pas. Elle te claque dans les doigts comme ça et c'est la fin. Je vous le répète, ce livre n'est pas comme les autres.

La triste histoire des frères Grossbart a 460 pages bien remplies ! Vous allez faire une grande odyssée. Pour ma part c'est l'une de mes lectures les plus dépaysantes, les plus décalées et les plus loufoques que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui. Elle ne ressemble à aucune autre.
Lien : https://litteratureenfolie.b..
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