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3,48

sur 208 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parfois l'envie me prend de faire correspondre mes lectures à mes voyages (ou comment habilement suggérer que j'arpente la planète sept jours sur sept, alors qu'en fait non). Bref, cet été j'ai exhumé ce roman de 1834, lu il y a trèès longtemps et totalement oublié depuis.

Alors en gros ici on a : une histoire d'amour et de rivalités sur fond de cité romaine en l'an 79 après JC avec plein de détails sur le quotidien du pompéien moyen, une belle héroïne parée de moult qualités, intelligente honnête et sympa comme tout, un joli héros bien sous tous rapports, une jeune esclave non-voyante qui ne sait pas trop où elle en est de sa life, et bien sûr un gros-méchant sans scrupule qui ne va pas se priver de nous mettre un chouette boxon dans tout ça. Ah, et on a aussi un volcan nommé Vésuve, un peu irascible comme volcan mais je ne voudrais pas spoiler c'est pas mon genre.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai très vite eu tendance à imaginer Gérard Darmon dans le rôle d'Arbacès l'Egyptien (le méchant sournois sus-cité). Pourtant force est de constater que même avec un égyptien, Les derniers jours de Pompéi en livre ça n'a rien à voir avec Astérix et Cléopâtre en film, et c'est moins rigolo. Cela dit la gondolade ne devait pas constituer ici l'objectif premier de l'auteur a priori, donc bon.

Ce gentil roman se laisse quand même lire, a un peu vieilli il faut bien le dire, et me laissera une fois encore un souvenir forcément moins impérissable qu'une déambulation pour de vrai dans l'inoubliable cité pétrifiée.



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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J'ai lu ce bouquin au collège et il ne m'en restait qu'un vague ressenti dansant sur un fil entre ennui et intérêt. J'ai voulu rafraichir tout ça.

Alors d'abord, je me suis fait avoir, car l'édition du Livre de Poche que j'ai choisie ne propose pas le texte intégral (ce devait être aussi le cas au collège). Ok, vous me direz « il n'y avait pas écrit texte intégral sur la couverture » mais cette collection ne m'a pas habitué à sabrer le texte. C'est décevant.
Bon, ça reste compréhensible hein. Surtout que des résumés des chapitres manquants sont intégrés pour que le lecteur puisse suivre l'action. Mais c'est par moments trop sabré. le livre quatrième ne conserve par exemple que 4 chapitres sur 17. Faut pas pousser mémé dans les orties.
Il n'est de plus pas toujours facile de rester concentré sur l'histoire, car des sections explicatives sur des sujets précis – les classes sociales, les jeux du cirque… – viennent de temps en temps s'insérer au milieu du texte. Rien de mieux pour vous expulser du récit, même si c'est intéressant.

Mais j'ai malgré tout apprécié ce que j'ai lu. Bulwer-Lytton écrit ce roman en hommage à Pompéi qu'il visite suite à un chagrin d'amour. La ville est la première héroïne, celle qu'il va se charger de décrire le plus en détail. Mieux, les personnages qu'il met en scène sont ceux censés avoir vécu dans les maisons que le temps et les archéologues ont dévoilées : Salluste, Diomède, et surtout le Poète tragique qui devient le héros principal Glaucus. L'auteur verse son imaginaire pour remplir les vies de ces gens dont on a retrouvé les corps ou les squelettes de certains (en tout cas dans les maisons en question).
C'est une grande histoire d'amour que l'on raconte, pur et romantique à souhait, où le bien et le mal sont incarnés : le noble et pur grec Glaucus, son amour grecque également Ione, la petite esclave thessalienne Nydia qui sera d'un si grand secours pour le couple, et bien sûr le superbe méchant maléfique, l'égyptien Arbacès (que je ne peux m'empêcher d'imaginer sous les traits d'Amonbofis, le méchant d'Astérix et Cléopâtre). Seul Apoedicès, le frère d'Ione, agressif à la recherche d'une paix spirituelle dans la religion, Isis d'abord, Christ ensuite, est un peu ambigu. Certaines scènes sont vraiment belles : celle avec la sorcière, dans l'arène et bien sûr la panique sous l'éruption, magnifiquement rendue. D'autres sont intéressantes comme le repas à la romaine.

On y retrouve aussi des préjugés et des opinions de l'auteur ou de son époque. Ainsi le christianisme y est présenté comme dans les péplums de la grande époque de Hollywood : pur, magnifique et traqué par une opinion publique romaine colportant tous les délires autour de cette nouvelle religion. Mais de mon point de vue, leur comportement me paraît d'une intolérance et d'un fanatisme inacceptables (bon, de là à les envoyer aux lions…).
Il y a aussi des préjugés sur les Italiens qui ressortent, comme cette phrase : « on ne rencontre peut-être dans aucun pays autant de vieilles femmes affreuses qu'en Italie ». L'auteur parle souvent à son lecteur. Il est le narrateur omniscient.

Pas mal à raconter sur cette version abrégée, comme vous voyez. Mais je regrette de ne pas avoir lu le texte intégral. Car il s'agit tout de même d'un classique, un des premiers romans historiques sur l'antiquité, qui a entretenu l'engouement pour Pompéi. Difficile de le virer de son piédestal.
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Drôle de paroissien que cet Edward Bulwer-Lytton (1803-1873), auteur de ce kitschissime "Les derniers jours de Pompéi". Il a navigué en eaux troubles entre politique et littérature, ce que son rang lui permettait. Son seul coup d'éclat pour échapper à un destin tout tracé a été d'épouser, contre l'avis de ses parents, une belle irlandaise. Ce qui lui a valu la perte de ses revenus familiaux, et, how shocking, la nécessité de devoir travailler. Mais le sieur n'était guère fidèle. Et le mariage d'amour n'a guère duré !

Le divorce est prononcé en 1836, deux ans après la publication de ce livre qui connut le succès.

Comme on le sait la ville de Pompéi, détruite par une éruption du Vésuve en 79, a été redécouverte en 1750, enterrée sous les dépôts de lave et de cendres. Et depuis une véritable fascination pour ce lieu unique y a amené des hordes de touristes, érudits ou pas. Dans son "Grand Tour", je suppose que Bulwer-Lytton a parcouru cette région italienne proche de Naples. Ce qui lui a fourni la matière pour ce péplum avant l'heure.

J'ai écrit que ce roman est avant tout kitsch et je l'assume. Pourtant le récit a gardé de son suspense, alors qu'on sait pourtant que tout cela va se terminer sous un déluge de feu et de cendres ! Amours contrariées, description très vivante de la vie de cette cité, rivalités entre dieux romains, culte d'Isis et christianisme naissant, jeux du cirque, sorciers et sorcières, philtres et poisons en sont les morceaux de bravoure. Sans oublier évidemment les scènes de destruction finales !

Ce qui est le plus daté ce sont les interminables poèmes de Bulwer-Lytton, dans un goût antique tartignolesque des plus indigeste. Il y en a pour toutes les occasions : banquets, scènes de marché, funérailles, escapades amoureuses, ce qui m'a semblé bien longuet...
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S'il s'agit bien du même livre, à l'époque publié dans la Bibliothèque verte, dans les années 70, c'était un livre obligatoire à étudier en classe de 6ème. Des années après, je me demande toujours pourquoi ? Il ne m'en reste que quelques souvenirs épars, associés plus tard à des extraits de péplums du muet italien des années 10 ou 20. Autant dire pas grand chose.
Pourtant, je ne l'ai pas oublié. Ce livre reste associé à ma première année de collège, pas toujours facile. Souvenir d'un personnage qui s'appelle Claudius.
Je ne sais pas pourquoi...
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Malgré l'intérêt de ce roman en ce qu'il dépeint les moeurs et les croyances des peuples méditerranéens qui se retrouvent à Pompéi à la veille de la fameuse éruption du Vésuve de l'an 79 après JC, je me suis souvent ennuyée, et passé, je l'avoue, toutes les pages des chants et autres poèmes déclamés par les protagonistes... L'auteur a voulu employer un style, un ton, une langue qui se voudraient d'époque, mais cela ne fait qu'alourdir l'ensemble.
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Un roman qui a eu un grand succès à l'époque de sa parution, mais qui est bien moins connu aujourd'hui... et pour cause : il a assez mal vieilli.
L'intrigue en soi n'est pas si désagréable, bien qu'un peu mièvre, et certains passages sont intéressants. Cependant, beaucoup sont ennuyeux : trop longs, trop de descriptions... On a parfois l'impression que l'auteur écrit un documentaire sur Pompéi, allant même jusqu'à comparer directement les habitudes de l'Antiquité et celles de son époque ! Et c'est sans compter les nombreux chants et autres poèmes des personnages, qui prennent parfois plusieurs pages...
Ce livre m'a beaucoup fait penser à Quo Vadis ? : une intrigue amoureuse, la même période, une catastrophe à la fin (l'incendie dans l'un, l'éruption du Vésuve dans l'autre), les premiers chrétiens...
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J'aime bien quelques fois accorder mes lectures avec mes voyages, mais toujours de manière décalée. Ainsi, si j'ai eu la chance de découvrir Pompéi l'année dernière, ce n'est que récemment que je me suis plongée dans "Les derniers jours de Pompéi", d'Edward Bulwer-Lytton.
Nous sommes dans la célèbre cité romaine, quelques jours avant la catastrophe. le beau et riche Glaucus profite de la vie avec ses amis, jusqu'à ce que son chemin croise celui de la splendide Ione, belle grec autonome et cultivée.  Manque de bol, elle est aussi convoitée par le perfide Arbacès, riche et vil égyptien cependant respecté de tous...
Les aventures de ce classique triangle amoureux nous permettent en fait de découvrir les us et coutumes des habitants de Pompéi jusqu'au dénouement fatal, et c'est cela le plus intéressant. le roman est un peu désuet mais se laisse cependant lire agréablement, et m'a en tout cas bien fait voyager. Bref, pas mal.
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Un des intérêts de ce livre est de nature historique, car il est très ancien (publié en 1834). Mais il est maintenant un peu oublié. Pourtant, on peut le lire avec un intérêt. En réalité, l'éruption du Vésuve n'y occupe pas une très grande place. C'est une oeuvre qui se lit comme un simple roman d'aventures, avec une action qui se déroule dans l'Antiquité. Ce récit est surtout centré sur l'amour de Glaucus et d'Ione, qui est contrarié par les manigances d'Arbaces, un Egyptien qui est prêtre de la déesse Isis. Il y a beaucoup de rebondissements, ce qui peut aussi bien ravir le lecteur que le lasser. Une particularité à signaler: les personnages sont classés d'une manière assez dichotomique en "bons" et "méchants"; en particulier, les Chrétiens (sans doute encore très peu nombreux en l'an 79 !) sont ici présentés comme des personnes quasiment parfaites. Ce type de point de vue a bien vieilli, me semble-t-il. En revanche, j'ai apprécié la description de la vie dans une ville romaine: elle m'a semblé vivante et probablement véridique.
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Très bon voyage dans le temps , avec des personnages très charismatiques et un suspens sympa .
Une seule envie : aller visiter Pompéi pour pouvoir saisir l'atmosphère du lieu .
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