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3,48

sur 208 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comme j'ai lu ce roman dans une ancienne édition (la bibliothèque verte) je l'ai pris comme un roman jeunesse, je crois que sinon j'aurais été un peu déçue.


Pourtant l'histoire est prenante et nous emmène sous l'antiquité dans la ville de Pompéi quelques jours avant l'éruption catastrophique. Ca m'a aidé de connaître un peu cette période et de connaître le culte d'Isis.

Une histoire d'amour contrariée avec des personnages assez manichéens, mais une ambiance sympathique qui m'ont bien détendus.

Intéressant de voir un peu l'ambiance des jeux du cirque.

Toujours un peu incompréhensible que les habitants de Pompéi n'aient pas fui plus tôt.

modification: je découvre dans les critiques que j'ai lu une version abrégée. Un peu déçue! j'y reviendrai peut-être un jour alors!
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J'ai l'impression que la maison d'édition Libretto aime publier ou republier des romans du XIX° siècle, pour mon plus grand bonheur : cela me permet de découvrir des oeuvres dont j'ignorais tout, y compris leur existence. C'était déjà le cas avec La bête du Gévaudan d'Elie Berthet, qui m'avait beaucoup plu. C'est également le cas avec Les derniers jours de Pompéi, publié initialement en 1834 à la fois en anglais et en français, et qui bénéficie cette année d'une réédition chez Libretto.

Il s'agit d'un roman historique du britannique Edward Bulwer-Lytton, qui comme son titre l'indique raconte … les derniers jours de Pompéi :

" Pompéi, an 79 de notre ère. Ville multiculturelle, bruyante, agitée par les excès, les jeux de pouvoir et les rivalités sentimentales. Là se croisent Glaucus le Grec fougueux, Arbacès l'Égyptien austère et sournois, la belle Ione, objet de toutes les convoitises, ainsi que les adorateurs d'une religion naissante.

Mais, non loin de là, le Vésuve s'éveille et tout ce petit monde est loin d'imaginer que la cité vit alors ses dernières heures… "

Edward Bulwer-Lytton nous propose une galerie de personnages fictifs qu'il a imaginés pour peupler la cité romaine de Pompéi en 79 de notre ère, dans les jours précédant l'éruption du Vésuve qui a subitement mis fin à la vie de la cité et de ses habitants. On y trouve des patriciens romains, des esclaves, des gladiateurs, des exilés athéniens, des prêtres des cultes anciens, des convertis à la jeune religion du Christ, encore marginaux mais plein de zèle, et un étrange savant égyptien héritier des pharaons.

Là où l'auteur est très fort c'est qu'il parvient à nous captiver avec les aventures quotidiennes de ses protagonistes, alors qu'on sait très bien que la catastrophe est imminente et rendra caduques les préoccupations plus ou moins futiles de ses personnages. On se doute bien qu'ils vont probablement tous mourir dans quelques pages, dans quelques jours, mais on tremble tout de même en se demandant si l'athénien Glaucus va parvenir à épouser la belle Ione ou si l'Egyptien sera puni de ses machinations. On s'amuse à détecter les présages de la catastrophe à venir, rejetés d'un revers de la main par les protagonistes trop occupés dans leurs occupations quotidiennes.

L'auteur n'hésite pas à intervenir de temps en temps dans son récit pour faire le lien entre les lieux qu'il décrit et ce qu'ont révélé les fouilles archéologiques plus de quinze siècles plus tard. Il nous propose ainsi une sublime plongée dans l'antiquité romaine, à travers le tragique témoignage de la cité de Pompéi, disparue puis redécouverte des siècles plus tard.

J'ai mis un peu de temps à lire ce roman, principalement parce que j'étais très occupé ces derniers temps, mais je l'ai savouré du début à la fin, c'est un roman historique de très grande qualité, que je relirai assurément avec plaisir dans quelques années, et que je recommande à tous les amateurs de fiction historique et d'antiquité romaine. Si c'est votre cas, foncez les yeux fermés (mais ouvrez les pour lire, c'est plus pratique) !
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Quoi de plus romantique que les amours contrariés sur fond de fin du monde ?
Bien sûr le dénouement nous est connu et les intrigues un peu prévisibles. Bien entendu ce roman "historique", qui date de 1834 tout de même, pêche par quelques approximations balayées par les connaissances acquises depuis.
Bien sûr les jugements de valeurs de l'époque de Lytton peuvent aujourd'hui en choquer plus d'un.
Bien sûr les longs poèmes à la façon antique (?) sont terriblement soporifiques...
Reste que Les derniers jours de Pompei, ont quelque chose de magique dans la reconstitution de l'activité d'une cité antique et dans la vie que l'auteur prête aux personnages. Et puis on ne peut que faire le parallèle entre cette société insouciante qui danse sur un volcan (littéralement) et la notre qui surf sur la croissance éternelle sans se soucier des grondements des Dieux en colères.

J'avais, adolescent, abandonné la lecture de ce roman, mais je ne regrette pas de l'avoir retrouvé enfoui dans ma bibliothèque. Exhumé après tant d'années de sommeil, il a trouvé aujourd'hui un écho contemporain que je ne lui prêtais pas alors.

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Pour les passionnés d'histoire romaine Libretto réédite, en version intégrale, l'un des romans incontournables à lire pour s'imprégner de cette culture

« Les derniers jours de Pompéi » est un livre écrit par le baron Edward Bulwer-Lytton en 1834. le roman a été inspiré par le tableau le dernier jour de Pompéi du peintre russe Karl Briullov, que Bulwer-Lytton avait vu à Milan et par les découvertes archéologiques qui ont fasciné l'écrivain.

Le récit commence un mois avant l'éruption, Il se déroule autour de la figure de Glaucus un jeune Athénien, beau, riche et placé par la plume de l'auteur dans la « Maison du poète tragique » que l'on peut encore visiter et de Ione, une belle fille napolitaine d'origine grecque. La jeune fille et son frère sont sous la tutelle d' un prêtre égyptien nommé Arbacès, d'origine noble, aussi intelligent que dépravé. le prêtre s'oppose à l'amour entre Glaucus et Ione. Malgré son rôle de précepteur, il aime et est attiré par sa protégée. Pour l'avoir à tout prix, il n'hésite pas à tricher, trahir et même tuer … Une autre protagoniste du livre est l'esclave Nydia, aveugle, jalouse de Ione parce que secrètement amoureuse, sans réciproque, de Glaucus.

Nous retrouvons aussi un nombre remarquable de personnages mineurs : un jeune gladiateur qui se bat pour avoir l'argent nécessaire pour racheter la liberté de son père; le riche négociant Diomède, qui existait réellement, propriétaire d'une magnifique villa à la périphérie de la ville; sa fille Julia trop gâtée qui n'hésite pas à s'associer à Arbacès pour atteindre ses objectifs; l'édile Pansa, dont on peut encore lire le nom sur les murs de Pompéi; Olynthus un chrétien fanatique et ardent; le jeune Apoecidès, frère de Ione, personnage tourmenté élève d'Arbacès; la sorcière du Vésuve, qui vit dans les champs Phlégréens; le riche Salluste (il a aussi réellement existé) et beaucoup d'autres.

Les derniers jours de Pompéi raconte une histoire prenante; très réaliste et documentée sur Pompéi.

Le vrai protagoniste avec un P majuscule reste le Vésuve se préparant à enterrer Pompéi avec sa force dévastatrice.

Je suis ravie d'avoir enfin lu ce livre en version intégrale.
Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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C'est amusant parce que je ne me souviens absolument pas de l'histoire mais je revois parfaitement le livre qui se trouvait au CDI de mon collège et que j'avais emprunté et avidement feuilleté quand j'ai débuté le latin^^
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Le roman raconte l'histoire d'amour de deux jeunes gens avec en toile de fond le Vésuve.
Ils projettent de se marier mais un égyptien va user de son influence et de la noirceur de son âme pour tenter de ravir la jeune femme au futur époux.
L'auteur a su ménager de nombreux rebondissements autour d'un soi disant "filtre d'amour", de maintenir une certaine tension pour savoir si les fauves allaient "se nourrir" ou non dans l'arène, et d'être réaliste au point de me faire croire que j'étais spectateur de l'éruption du volcan et de la terreur qui en a suivit.
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Magnifique
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