Il ne faut jamais faire confiance à quelqu'un qui vit pour l'éternité:il n'a rien à perdre.
Certains prétendent qu'à l'extérieur le monde n'est pas mieux qu'à l'intérieur , mais comment savoir ?
Et entre les deux , barrière entre l'extérieur et l'intérieur , le nouveau et l'ancien , la société et le pavillon des singes , il y a comme un champ de mines , sauf que les mines sont des êtres vivants . Ce sont les terres des Mi-hommes . Elles entourent Londres sur une étendue d'environ quatre-vingts kilomètres . C'est là , dit-on , que les dieux reviennent à la vie . Les Mi-hommes les ont bien vus , non ? Un dieu s'était introduit dans le quartier général de Val , ou n'était-ce qu'un simple espion venu du Monde extérieur ? Personne ne le sait . Et peut-être ne le saura-t-on jamais . C'est le règne des mythes et des histoires à dormir debout . Pourtant certaines sont vraies .
On voudrait être courageux pour les autres autant que pour soi même, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. On peut toujours serrer les dents, faire semblant, mais en son for intérieur... C'est une autre chose. On ne peut pas s'empêcher d'avoir peur
C'en est une qui n'oublie jamais. C'en est une qui a vécu dans l'amour pour mieux le détruire. C'en est une qui a suivi les chemins rocailleux de son coeur jusque dans les flammes de la destruction.
Il faut savoir que la torture est une alliée très efficace. Elle transforme le plus taciturne d'entre nous en moulin à paroles. Mais cet homme-là, semblait-il, avalait tout. La souffrance était pour lui comme du pain et du vin.
Je n'avais encore jamais vu quelqu'un comme lui. Il n'avait qu'un oeil qui était comme une pierre. Je vous le jure, comme une pierre. Le blanc était gris bleu. On avait l'impression qu'un caillou aurait rebondi dessus. Il se dressait devant nous, entre deux gardes qui le maîtrisaient comme un taureau, et pourtant il nous regardait comme si c'était nous qui allions mourir.
Un tyran tel que [...] avait souvent besoin de "techniciens de surface" pour nettoyer les lieux après son passage. Les génocides, ça laisse des traces. A votre avis, comment se débarrassait-il des centaines de milliers de corps de ses victimes ? Pensez-y la prochaine fois que vous achèterez un sac d'engrais chez le fleuriste du coin.
Elle s'est sacrifiée pour un pauvre tas de bidoche appartenant à une autre race qui n'avait jamais rien fait pour la sienne. Rien ne l'y obligeait. Elle m'a beaucoup appris. Entre autre que l'humanité ne prend pas toujours forme humaine.
Il m'a adressé un pauvre sourire et, malgré moi, les larmes me sont montées aux yeux parce que... parce que... parce qu'il ressemblait plus à un humain qu'à un animal, tout compte fait. Parce qu'il pouvait rire et pleurer. Il avait les meilleures armes qui soient : le rire et les larmes.
Les génocides, ça laisse des traces. À votre avis, comment se débarrasser des centaines de milliers de corps des victimes ? Pensez-y la prochaine fois que vous achèterez un sac d’engrais chez le fleuriste du coin.