François calcula les mois dans sa tête, cela faisait près d’un an qu’il n’avait pas trompé Solène. Il était devenu fidèle presque sans s’en rendre compte. A Vogelzug, parmi les pasionarias de la cause des clandestins, il avait rarement l’occasion de voir des filles s’habiller en cagole, afficher leurs courbes et laisser deviner leurs seins.
Et encore moins de les tenir entre ses mains.
La fille qui ondulait devant lui se prénommait Bamby. Un prénom peul. Elle avait vingt-quatre ans, possédait un corps de princesse africaine et rédigeait une thèse d’anthropologie sur les circulations migratoires.
François n'avait jamais vu une aussi belle fille.
Pas depuis vingt ans au moins. Pas depuis qu'il avait cessé de parcourir le monde et de s'offrir pour quelques dollars des prostituées thaïlandaises ou nigérianes qui auraient pu finir Miss Monde si le hasard de la vie les avait fait naître de l'autre côté du trottoir.
François calcula les mois dans sa tête, cela faisait près d’un an qu’il n’avait pas trompé Solène. Il était devenu fidèle presque sans s’en rendre compte. A Vogelzug, parmi les pasionarias de la cause des clandestins, il avait rarement l’occasion de voir des filles s’habiller en cagole, afficher leurs courbes et laisser deviner leurs seins. Et encore moins de les tenir entre ses mains.
Si on formait les ingénieurs nucléaires comme on forme les cardiologues, ce serait tous les jours Tchernobyl.