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Citations sur La clé de votre énergie (49)

Et si nous avions perdu le réflexe de nous fier à notre corps ? Pourquoi ne sommes-nous plus attentifs aux informations qu'il nous envoie ? Depuis notre naissance, on nous a appris à percevoir la douleur comme un signe de faiblesse. Nous sommes persuadés qu'il n'est pas légitime qu'elle s'exprime. Nous créons donc une dissonance cognitive entre nos ressentis et notre manière d'appréhender le problème. Autrement dit, nous sommes devenus aveugles et sourds aux messages d'alerte que nous envoie notre corps. Un peu comme si notre téléphone sonnait et que nous coupions la communication sans même savoir qui souhaite nous joindre. La maladie ne serait-elle pas un message que notre corps a du mal-à-dire ?

- Chap 3 - Comprendre le sens de la maladie - p.43 -
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Protocole 4 -Renforcer l'intention -

Vous pouvez facilement renforcer l'intention et atténuer ainsi vos douleurs. Le principe est inspiré d'une pratique chamanique :

1. Prenez une grande inspiration par le nez et imaginez que l'expiration sorte a l'endroit de la douleur, comme si l'air passait par la partie en souffrance et la nettoyait.

2. Faites cet exercice au moins dix fois de suite, en vous concentrant sur la visualisation et le souffle, et n'hésitez pas à recommencer tant que la douleur n'a pas disparu. Vous verrez cela fonctionne !

3. Vous pouvez également utiliser une autre technique chamanique : pensez à une espèce animale que vous aimez. Un lion, un éléphant, un tigre, un aigle, un loup, un écureuil... Imaginez que cet animal prenne la taille d'un atome. Tenez-le entre vos doigts et glissez-le dans votre bouche. Amenez-le mentalement à l'endroit de votre douleur, puis imaginez ce qu'il pourrait faire pour vous aider : il lèche l'endroit pour enlever l'inflammation, il soulage les muscles froissés, recoud des déchirure, tient chaud à votre gorge... Il est votre allié et reste à l'intérieur de vous tant que nécessaire. Pensez à le remercier.

-Chapitre 7- L'auto-guérison - p.81 -
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Découvrir le pouvoir du pardon a été une révélation.
Le 1er Janvier 2017, en guise de voeux pour la nouvelle année, ma mère m'annonce que mon père est aux urgences pour une pneumonie. Il ne passera peut-être pas la nuit. Ses mots s'enfoncent brutalement dans mon plexus. "J'arrive !" lui dis-je. En rassemblant quelques affaires, je me souviens de la symbolique de cette maladie : la pneumonie serait synonyme de découragement, d'un sentiment de gêner, d'angoisse qu'il n'existe pas de solution face à nos souffrances. Qu'est ce qui a bien pu arriver à mon père ? Huit jours plus tôt, la famille s'était réunie pour enterre le mari de sa soeur. Il y a peut-être un lien. Mais lequel ? Il est mort de vieillesse, c'était dans l'ordre des choses...
[...]
- Dis-moi ce que tu as sur le coeur, papa...
- J'ai mal, je n'arrive pas à respirer, me répond-il d'une voix presque inaudible.
- Je comprends, mais est-ce que tu as quelque chose qui te rend triste ?
Il marque un silence, avant de poursuivre.
- Ce n'est pas la première fois que j'ai une pneumonie, j'en ai eu une à deux ans. J'ai eu la vie sauve grâce à mon frère aîné qui m'a donné son sang parce que j'étais trop faible. C'est grâce à lui...
Il ne finit pas sa phrase et une larme coule sur sa joue. Son frère aîné est décédé quelques années plus tôt. Alors, il me raconte des faits douloureux gardés secrets. Il éprouve une colère féroce envers sa mère et son père qui l'ont abandonné à l'âge de quinze ans - en le confiant à sa soeur aînée et... à son mari, Maurice ! L'homme que l'on a enterré il y a huit jours l'avait accueilli comme un père. Une image s'impose à moi. Maurice a dans sa main un des mouchoirs que mon père a déposé sur son chagrin d'enfant.
Comme une nappe qui glisserait d'une table parce qu'on la tire, les mouchoirs sont partis dans la tombe, laissant mon père à vif devant une réalité qui l'avait dévasté à l'époque.
Ce décès a réactivé un souvenir difficile (le sentiment de gêner) placé dans l'inconscient. Il est la cause de l'effondrement du système immunitaire de mon père. Je songe qu'il faudrait nettoyer les liens de souffrance qui le lient à ses parents, mais il est trop faible pour que nous partions dans un protocole entier qu'il n'a jamais pratiqué. Aussi, seul le pardon m'apparaît comme essentiel.
[...]
- Papa, on va prier ensemble, je vais dire des phrases, tu vas les répéter après moi. Si je me trompe, tu me le diras et on rectifiera.
Il ferme et rouvre les yeux. J'énumère les faits dont il m'a parlé, les uns après les autres, je lui fais vider son sac et répéter chaque mot, après moi. Parfois, il ajoute même quelques phrases.
Puis j'entre dans la deuxième phase, celle de l'acceptation et du pardon. Je prononce les mots lentement pour qu'il les intègre en conscience.
- Mes parents ont fait ce qu'ils ont pu, avec l'amour qu'ils ont reçu et surtout celui qu'ils n'ont pas reçu. Je leur pardonne d'avoir mal agi avec moi. Je souhaite maintenant être en paix avec eux.
Ses yeux s'embuent de larmes.
- C'est vrai, chuchote-t-il. Mes parents ont fait ce qu'ils ont pu, en croyant faire de leur mieux.
Enfin, je lui demande s'il a envie de demander pardon à quelqu'un. Il ferme les yeux à nouveau. Malgré son immense fatigue, il murmure sa requête. C'est là, au sommet de sa détresse, que mon père m'apparaît le plus fort. Quel courage à 77 ans d'avancer ainsi, le coeur à découvert. Je sens l'immensité de son amour.
Au moment où je le prends dans mes bras pour lui dire combien je l'aime, Stéphane et maman entrent dans la chambre.
- C'est incroyable, tu as changé de tête !" s'écrie ma mère. Elle a raison. Un peu de rose colore ses joues. Il semble apaisé. Un interne et une infirmière entrent. Nous repartons, confiants.
Mon père est sorti de soins intensifs le lendemain matin. Au bout de trois jours il a quitté le service de chirurgie cardiovasculaire et a repris des forces dans une chambre d'hopital normale. "Il faut un gros mois pour se remettre d'une sévère pneumonie", ne cessaient de répéter les infirmières. Quinze jours plus tard, il conduisait lui-même la voiture qui le ramenait avec ma mère vers leur maison, à 230 kms de là.
Grâce à mon père, j'ai expérimenté le pouvoir immense du pardon. En pardonnant, les cellules de son corps se sont reconnectées à la mémoire embryonnaire - cette énergie de croissance exponentielle - et la vie a recommencé à circuler en lui.
Je remercie infiniment mon père pour cette leçon, parmi les plus révélatrices qu'il m'ait été donné de vivre. Un puissant enseignement qui a transformé ma vie.
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Les arbres existent depuis 380 millions d'années alors que l'humanité a vu le jour il y a 6 millions d'années seulement. Ils sont les grands-parents de la vie sur Terre. Côtoyons-les au maximum et respectons-les pour nous enrichir de leur présence. Nous reconnecter à la nature est un moyen extraordinaire de retrouver la joie.
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Gardons en mémoire qu'une épreuve qui revient systématiquement signale que l'on est passé à côté d'un apprentissage. C'est un cadeau, une nouvelle opportunité d'ouvrir les yeux sur ce que nous n'avons pas compris jusque-là.
Étonnamment, nous allons nous rendre compte que nous faisons vivre à notre entourage et à nous-mêmes, sans arrêt, cette même épreuve. Or, le meilleur moyen de ne plus être impacté par cette blessure est de cesser de la faire vivre aux autres et à nous-mêmes.
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Les virus, les microbes, les bactéries ou les épidémies sont des éléments pathogènes, certes, mais ils existent sur terre depuis des millions d'années. Avec le temps, ils ont évolué et se sont adaptés aux changements de notre planète et à ses hôtes. Si leur présence suffisait pour que nous contractions des maladies, nous serions tous malades à longueur de temps.
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À qui devons-nous pardonner en priorité ? Les premières personnes sont nos parents puisque notre âme les a choisis avant de s'incarner. Il existe de très nombreuses familles où un parent a abusé de son enfant, où sa méchanceté, sa violence ou son emprise ont créé des traumatismes. La déflagration intérieure et mentale est parfois trop importante pour envisager un pardon, et encore moins un remerciement. Et pourtant, sans pardon, nous nous coupons de ce que notre âme est venue chercher dans cette vie guérir de nos épreuves. Ne culpabilisons pas, nous y arriverons un jour. En éloignant nos souffrances, nous allons prendre du recul, et petit à petit, nos pas nous guideront vers la finalité : ce pardon envers nous-mêmes et envers les autres qui est le garant de notre sérénité.
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Page 101

"Pour être en bonne santé, il faut être en harmonie avec son âme."a écrit le docteur Edward Bach .
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Page 17

En prenant du recul sur les événements, nous allons cesser de les percevoir comme des catastrophes et chaque épreuve se transformera en expérience .
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Des freins puissants agissent en nous. J'ai constaté que les personnes qui se plaignent de ne pas avoir une vie à la hauteur de leur engagement dissimulent un profond sentiment de culpabilité.
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