Citations sur Richard Coeur de Lion, tome 1 : L'Ombre de Saladin (12)
Quant à Saladin, je ne craignais pas son approche. On ne lui prêtait aucun viol à l’inverse du basileus Comnène. C’était un guerrier farouche mais un homme d’honneur.
La magie ne pouvait rien sinon adoucir nos âmes, préserver plus longtemps nos corps, renforcer notre vitalité. Tôt ou tard il fallait céder place.
Il semble que l’histoire ne soit rien de plus qu’un recommencement. Combien de temps encore serons-nous là, toi et moi, pour regarder battre le cœur des uns, s’arrêter celui des autres, rire d’une victoire ou pleurer des défaites ?
Saladin exultait de revanche. Malgré cela, je n’avais pas peur. Il avait pour réputation de ne tuer gratuitement ni les femmes ni les enfants, affirmant en cela sa différence avec ses ennemis, martelant ainsi la splendeur de sa religion face à la nôtre dont les massacres inutiles n’étaient, hélas, pas que légende.
La facétie ou l’orgueil le rendent parfois insupportable mais il demeure le meilleur et le plus fidèle de mes chevaliers.
Seule la vérité est lumière, car seule la vérité te rendra à toi-même. Moi je n’en ai qu’une. Une seule. Je suis venu te chercher sur l’île des Bannis. Je suis venu te chercher aux portes de Tibériade. Je viendrai te chercher où que tu sois, dans cette vie comme dans une autre si je sens ton amour m’appeler. Toujours et à jamais. Quoi que tu fasses. Quoi que tu aies fait. Pas seulement parce que je le veux. Parce que c’est ainsi, inscrit dans la pierre, dans l’eau, dans le vent, dans les flammes, dans le sang d’Avalon. Parce que c’est ainsi, Loanna. Et que tout ce qui renie cela n’est que complot, duperie et mensonge.
Comme toujours Mireille Calmel sait envouter les lecteurs qui plongent directement dans l'univers de Loanna de Grimwald et en redemandent.
Les actes ne se définissent pas dans ce qu’ils montrent mais dans ce qu’ils sont.
Tant que la vérité ne serait pas établie, nous ne pouvions être assurées de guérir ceux qu’elle persécutait.
On ne salue pas un traître.