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Le Lit d'Aliénor tome 1 sur 3
EAN : 9782266126878
416 pages
Pocket (04/12/2003)
3.78/5   634 notes
Résumé :
À douze ans, l'avenir d'Aliénor est tracé. Elle doit épouser le fils de Geoffroy le Bel, Henri, prétendant légitime au trône d'Angleterre. Par cette union, la jeune duchesse d'Aquitaine apporte à l'ennemi juré de la France l'une des plus riches régions du royaume. Louis VI ne peut se résoudre à voir triompher les plans de Mathilde de Grimwald, descendante de Merlin et protectrice du pays des druides. La mort prématurée du père d'Aliénor offre à Louis VI une occasion... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 634 notes
Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas mis de note à ce livre pour éviter que ma critique soit déjà rangée dans la catégorie « j'aime » ou « je n'aime pas ce livre ». Je préfère garder un effet de surprise... c'est plus amusant... enfin je crois.

Donc pour vous raconter un peu ma vie, j'ai acheté ce livre durant ma période de fort intérêt pour les romans historiques en gardant en tête des livres particulièrement passionnants comme Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, ce genre de livre où vous lisez une histoire romancée mais tellement bien ancrée dans le contexte historique que, lorsque vous refermez le livre – à regret – après la dernière ligne, vous en ressortez plus instruit et vous vous couchez moins bêta tout en ayant passé un agréable moment de lecture. Et, comme je suis une inconditionnelle de fantasy, j'ai été séduite par l'idée d'un roman fantastico-historique !

Un roman écrit avec une belle plume, un roman historique marié à la fantasy, des références à la légende arthurienne... tout était censé me plaire.

Commençons alors le débriefing (si vous voulez me pardonner ce petit anglicisme employé.)

Alors déjà il y a le résumé... ah ! le résumé ! Il est beau ! Qu'il est beau, splendide et attirant, ce résumé ! Il en met plein la vue avec ses références au grand Merlin, ses intrigues politiques, cette idée de quête initiatique pour une apprenti magicienne, ces histoires de complots et toutes ces choses qui vous mettent des arcs-en-ciel plein les yeux et qui vous font rêver !

Et vous avez la lecture du roman.

Pour commencer, c'est l'histoire de Loanna de Grimwald, la jeune, curieuse, maigrichonne et légèrement inutile fille d'une magicienne descendante de Merlin. L'histoire commence agréablement et semble combler mes espoirs : la jeune fille, malgré son âge veut absolument faire ses preuves, Henry II Plantagenêt voit le jour grâce à Guenièvre, la mère de Loanna et cette dernière commence ses premières pratiques magiques. Des références à L Histoire, un récit dynamique, un début de magie, bref, un incipit aussi délicieux qu'un muffin au chocolat couronné d'une onctueuse crème chantilly agrémentée de copeaux de chocolat (oui encore du chocolat) ! Cet incipit est comme une drogue : elle vous rend heureux et vous emporte sur un petit nuage mais après vous avez... la descente ! Ne vous inquiétez pas, je n'ai jamais essayé... je ne parle que de théorie. Mais si je vous assure !

Pour commencer, le deuxième chapitre traite d'une relation ambiguë entre Aliénor et son jeune oncle ; une relation incestueuse s'ensuit. Mais si cette relation est historiquement prouvée, je ne vois aucun inconvénient au fait que cela soit raconté. Aucun détail glauque n'étant précisé, ce chapitre passe comme une lettre à la poste.

Puis Loanna, âgée de seize ans, tout comme Aliénor, devient la demoiselle de compagnie de cette dernière afin que celle-ci épouse le prince Henry II Plantagenêt qui s'avère bien plus jeune qu'elle. Mais cette mission doit rester secrète.
Mais (imaginez ces deux dernières phrases avec une voix grave derrière une musique dramatique) en raison d'un complot malsain, Aliénor s'avère promise au futur-roi Henry VII le Jeune, le triste et terne fils du roi Louis VI le Gros. L'avenir de la dynastie de l'Angleterre est entre les mains de Loanna de Grimwald, descendante du grand Merlin !
Cela en jette non ?
Donc pour le moment, l'histoire s'avère attrayante.

Jusque là, l'histoire se déroule bien mais tout ceci n'est en fait qu'une petite partie du reste de l'histoire ! le reste est... autre chose...

Je m'explique : pour commencer, les pouvoirs de Loanna ne servent à RIEN mais vraiment à RIEN ! Eh bien non puisque ses pouvoirs doivent rester secrets et ne servent qu'à stériliser un bon bout de temps Aliénor pour éviter qu'elle donne un héritier à son époux... et rien de plus !
Durant tout le roman, malgré nos fervents espoirs, on n'aperçoit absolument aucune progression dans les pouvoirs de Loanna et toute idée de fantasy tombe aux toilettes !
Pour résumer, n'importe quelle petite bonniche plutôt mignonne et du goût d'Aliénor (pour cela on va y revenir) ferait l'affaire dans cette histoire !

Or, concernant la légende Arthurienne et ses diverses adaptations, Merlin possédait des pouvoirs magiques qu'il met au service du roi Arthur et se mêle habilement aux intrigues politiques...
De même, il se passe beaucoup de choses concernant Loanna car elle doit être une grande conseillère pour Aliénor et se démène corps et âme pour éviter le mariage d'Aliénor avec le futur roi de France et, comme son ancêtre Merlin, se mêle habilement aux intrigues politiques de son époque... c'est beau... mais non je plaisante, au lieu de cela, elle se touche avec Aliénor !

Comment ? Ne me croiriez-vous pas ?

Et pourtant, durant de nombreuses pages, on aperçoit de coquettes scènes racontant la liaison qu'Aliénor entretient avec Loanna. Mais pourquoi, Ô grand pourquoi a-t-on créé une telle relation ? Elle n'a pas lieu d'être car elle ne sert absolument à rien dans cette histoire ! Personne n'a jamais historiquement prouvé qu'Aliénor avait eu des relations libres avec ses courtisans ou courtisanes ? Il faut avoir au moins un minimum de vérité historique, que diable !
Le plus dramatique dans l'histoire est que ce roman s'intéresse plus à la découverte de la sexualité de Loanna que l'histoire si attrayante dont ce sale menteur illusionniste de résumé nous vantait car tout ce qu'il mettait en lumière n'est que moindre par rapport aux aventures et mésaventures amoureuses de cette ennuyeuse Loanna !

De plus, on apprend que cette chère Loanna est la bâtarde du grand-père d'Aliénor. Loanna est donc la tante d'Aliénor ! Alors notre inutile magicienne l'apprend, a quelques petits remords et... – devinez la suite – recouche avec Aliénor, pardi ! Et voilà, l'histoire tourne à nouveau autour de l'inceste et pour couronner le tout, un inceste qui n'a jamais eu lieu réellement ! Mais bon sang, il s'agit d'un roman tournant autour de l'histoire d'Aliénor d'Aquitaine et non d'une sorte de réécriture tirée par les cheveux du mythe d'Oedipe !

Certains vont peut-être me trouver puriste alors sachez que je n'ai rien contre certaines scènes sexuelles du moment qu'elles restent suggérées mais une ou deux suffit, pas plus. Point trop n'en faut ! Mais quand ce genre de scènes reviennent sans cesse, bouffant tous vos chapitres jusqu'à bouffer l'histoire entière, il y a quand même un petit problème, ne trouvez-vous pas ?
Et allez, c'est la fiesta en Aquitaine, Loanna découvre sa sexualité avec Aliénor, puis couche avec Jaufré, l'amour de sa vie, recouche avec Aliénor jusqu'à lui présenter un amant qui est son nouveau meilleur ami, recouche avec Jaufré etc. On baise et on rebaise car les histoires d'amour et de sexe, il n'y a que cela de vrai, le reste, on s'en balance, non ?

Sérieusement, croyez-vous vraiment que les romans, les films et autres adaptations basées sur la légende Arthurienne se sont focalisés sur les différentes périodes de la vie sexuelle de Merlin ?!

...Bon... bon d'accord... et le contexte historique, qu'est-ce qu'on en fait ?

Ah oui ! J'oubliais de vous dire, si vous avez encore de la place aux toilettes après avoir vomi votre déception et jeté tout espoir de trouver un minimum de fantasy, balancez-y L Histoire avec un grand H car elle ne sert à rien non plus ! Ce n'est qu'une figuration ! Les références à L Histoire sont déjà plus que discutables et l'on apprend absolument rien, rien, rien et encore rien sur l'histoire médiévale ! Non, l'auteur à préféré retranscrire tous ses fantasmes sexuels, cacher prétentieusement derrière le titre de « roman historique », un roman à l'eau de rose. Eh oui, car on va passer beaucoup de temps à s'intéresser à l'histoire d'amour de Loanna et de son troubadour de Jaufré. Mais qu'est-ce qu'on en a à faire, on voulait de la magie et de l'Histoire, sacrebleu, pas la version médiévale d'un livre Harlequin !

Alors autant j'avais apprécié Lady Pirate parce qu'il y avait beaucoup d'actions et d'intrigues captivantes malgré certains détails que je n'ai pas vraiment apprécié mais je déteste le Lit d'Aliénor parce qu'il n'y a finalement rien... cette histoire est vide, envahi par des longueurs à l'eau de rose qui ne sert absolument à rien ! Cela dit, ce livre porte bien son nom car tout se passe dans le plumard d'Aliénor... ou celui de Loanna, surtout celui de Loanna.

Malgré cela, Mireille Calmel a une plume très fluide et très agréable... mais un peu trop moderne par rapport à son époque. Bien entendu, il serait stupide d'écrire en ancien français pour faire plus vrai mais s'adapter au personnage de l'époque médiévale aurait été logique ! On est en 1137 pas en mai 68, saperlipopette ! (Diantre, je vais finir par être à court d'expression désuète.)
À moins d'être une visiteuse du futur venue en Doloreane ou en Peugeot 206, une jeune fille n'écrirait pas de manière si aisée sa sexualité et ses séances de masturbation à deux et de pénétration sexuelle intense, si vous voulez bien me passer l'expression. Dans ce cas, il aurait fallu écrire à la troisième personne et non la première personne afin que l'histoire déjà bien endommagée soit un minimum cohérente.

Bref, ce roman ne correspondait tellement pas à mes attentes et s'était tellement focalisé sur des longueurs et des futilités qui n'apportent rien à l'histoire que je n'ai même pas pu le finir complètement.

Allez je tire la chasse d'eau une bonne fois pour toutes et je note : une étoile sur cinq. Oui au plus une étoile parce qu'il y a au moins la présence d'une belle plume.
Pardonnez ma critique plutôt cinglante mais il s'agit l'effet d'une grande déception et d'un avis comme tout autre d'une simple lectrice.

Allez, je vais me consoler avec Les Rois Maudits, peut-être pas dans l'immédiat mais durant mes vacances.

Maintenant, comptez le nombre de fois où j'ai dit le mot « rien » dans cette critique et vous aurez un résumé du roman de Mireille Calmel.
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Premier tome du roman de Mireille Calmel, le lit d'Aliénor est une histoire bien construite, avec une intrigue élaborée qui s'insère parfaitement dans son contexte historique.
On trouve ici toutes les composantes du roman historique, entre trahisons, complots et secrets. Et on a plaisir à se laisser porter par cette histoire qui tient le lecteur en haleine.
Ce saut dans le monde médiéval est très intéressant et les aspects romancés confèrent davantage de dimension humaine à L Histoire, ne lui donnant que plus d'intérêt.
Une lecture agréable.
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Ce livre m'avait assez intrigué pour plusieurs raisons. Tout d'abord on m'a plusieurs fois conseillé Mireille Calmel, cette auteure de romans historiques, car je suis une passionnée d'Histoire. Ensuite car ici est mis en scène Alienor d' Aquitaine, une figure historique importante et dans ma région j'en ai pas mal entendu parler (Normal quand on habite l'Aquitaine me direz vous!!).
Mireille Calmel nous raconte donc l'histoire d'Aliénor mais de manière romancée. Durant un accord secret entre leurs parents, Aliénor et Henry, futur roi d'Angleterre, alors qu'un bébé, sont destinés à se marier. Mais la mort subite du père d'Aliénor contrarie les plans et Aliénor se retrouve marier à Louis, le roi de France. On suit ces évènements essentiellement à travers les yeux de Loanna de Grimwald, une sorcière descendante de Merlin, qui a promis au père de Henry de veiller sur Aliénor, et de contrarier son mariage afin que Aliénor épouse enfin Henry, comme il était prévu....

J'ai beaucoup aimé la manière dont Mireille Calmel nous raconte cette histoire. Elle suit le cours de l'Histoire réelle en apportant sa touche de romanesque, de magie...
J'ai trouvé que Loanna était une jeune fille en avance sur son temps, dans sa manière de parler ou même d'agir. Elle a une relation très forte avec Aliénor, qui se transforme en relation physique, ce côté là m'a assez agacé je dois dire sans parvenir à savoir pourquoi! Son histoire avec Joffré m'a frustré! Ne pas vouloir être avec lui, s'interdire le bonheur parce qu'elle a sa mission à accomplir j'ai trouvé ça dur...
J'ai retrouvé une Aliénor telle que je l'ai connu dans mes livres d'Histoire, forte, avec un caractère fort, une femme qui ne se laisse pas marcher sur le pied, malgré son époque. Elle sait ce qu'elle veut, elle est caprieuse, une forte tête! On aime, ou pas!
Côté personnage masculin, j'ai bien aimé le personnage de Denys, un ami fidèle à Loanna, quoiqu'il arrive...
Henry, futur roi d'Angleterre m'a agacé par son arrogance...
L'histoire est intéressante... La lutte pour les terres, la couronne avec une touche de romance et de complot, j'ai adoré!

J'ai adhéré immédiatement au style de Mireille Calmel, elle nous raconte L Histoire à sa manière et ça marche... Je me suis laissé embarquée, on a l'impression d'avoir devant nos yeux la scène qu'elle nous décrit. Son style est simple et agréable. Quand je lis un livre historique j'ai toujours peur de la narration, que ce soit trop lourd, des tournures de phrases indigestes, et là je n'ai vraiment pas eu ce problème là... Je tenterais avec plaisir un autre livre de cette auteure...

En bref pas de coup de coeur pour ce livre mais vraiment pas loin, je me plongerais, c'est une certitude, dans la suite des aventures d'Aliénor...
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Par rapport à mes précédentes lectures, il a fallu m'adapter à une langue particulière mais ce fut une histoire de quelques dizaines de pages.

Le lit d'Aliénor... et diable ! Il s'en passe dans son lit ! Seulement, à quel point est-ce réellement historique ? Je ne sais pas et c'est peut-être ce qui m'a un peu perturbée. Je ne cessais d'aller et venir vers différentes sources pour voir ce qui était véridique. L'aspect magique m'a quelque peu perturbée aussi ; je ne m'attendais pas à cela. Mais à la réflexion, peut-être que cela souligne qu'à l'époque, ce genre de croyance était monnaie courante. Dernière déception : elle concerne Aliénor. Je m'attendais à une femme forte, admirable. Je me retrouve avec une égoïste, jalouse et capricieuse... Quel désappointement...

Sinon, on a ici un roman qui ne se place pas que du côté de la vie à la cour et ses intrigues et pseudo-malheurs. On y voit aussi une période difficile où le viol des puissants sur les pauvres servantes est la norme. J'ai trouvé cela intéressant : la vie du peuple et pas seulement des puissants (même si ces parties ne sont pas majoritaires).

Pour finir, je dirais que l'on est clairement sur une première partie car les choses se mettent en place mais cela traine un peu. Peut-être la suite sera-t-elle plus mouvementée avec l'expédition en Terre Sainte ? Et peut-être Aliénor retrouvera-t-elle un peu grâce à mes yeux...

~pioché dans ma pal par Tinaju
~ Challenge féminin 23 : couverture sans illustration
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393 pages. Lu en 2011. Contrairement à d'habitude, je n'ai pas choisi un auteur, mais un thème : Aliénor d'Aquitaine, 2 fois reine, donnant naissance à 3 rois, me fascine, tout autant que son mari, Henri II Plantagenet, roi d'Angleterre, duc du Maine, de Normandie, et d'Aquitaine, arrière petit fils de Guillaume le Conquérant.
1155 : Henri II Plantagenêt se marie à la duchesse Aliénor.
Le fascinant royaume-duchés d'Angleterre-Normandie-Aquitaine, tout en longueur, à la mesure des fantastiques chevauchées d'Henri et Aliénor, obligés d'aller partout ramener les vassaux indisciplinés à soumission, territoire d'origine normande, qui ne pourrait faire qu'une bouchée de pain du royaume de France, ramené à cette époque à l'Ile de France et Orléans…
Ce livre est décevant car on sent l'auteure plus fascinée par le monde des fées que par l'Histoire : l'héroine, Loanna de Grimmwald, petite fille de Merlin l'enchanteur, a des pouvoirs magiques : elle a une préscience, de la prémonition, possède des dons de voyance et de guérison, et veille sur Henri comme un ange-gardien, tout en étant la dame de compagnie d'Aliénor.
Néanmoins, on perçoit le caractère fougueux d'Henri, qui conquiert le pays de Galles, et plante son armée devant Toulouse, qu'il n'ose prendre, car en tant que duc vassal du roi de France Louis VII, (roi mou et bigot) il ne peut aller contre celui-ci !!! Les gains de territoire, à l'époque surtout par mariage, étaient moins meurtriers qu'au XXème siècle, mais il y avait des règles d'honneur !
Apparition de Rosamund Clifford, dont Henri tombe éperdument amoureux. Aliénor a maintenant une rivale. La joute entre les deux femmes remplace les prémonitions de Loanna dans le roman. C'est plus intéressant, mais Aliénor est vraiment trop calculatrice, et son vice fait à nouveau perdre de la force au roman.
Les caractères forts d'Henri, d'Aliénor, et de son neuvième enfant, le futur Richard Coeur de Lion, sont bien décrits. Henri II d'Angleterre se serait bien entendu avec Henri IV de France, avec le même tempérament sanguin et gaillard, s'ils avaient vécu à la même époque. Mais il manque des paysages, des lieux et châteaux décrits, des manants et vilains, toute une atmosphère moyenâgeuse mieux rendue par Ken Follett et Henri Loevenbruck.
Livre qui comble mes connaissances moyenâgeuses entre Guillaume (1035-1089) et l'Apothicaire (Philippe le Bel, 1313, fin des Templiers)
Le style d'écriture, souvent limpide, est parfois compliqué, surtout lors d'intrigues, de manigances.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il fixa, imperturbable, tout au moins en apparence, les grands yeux fulminants jusqu’à ce qu’ils perdent de leur intensité. Aliénor sentit un sanglot lui nouer la gorge. Raymond se moquait d’elle. Il aimait la soumettre, la dominer du haut de sa vingtaine superbe.

— Lâche-moi, gémit-elle, des larmes dans la voix.

Il obtempéra. Elle se détourna, glacée, et lâcha d’une voix éteinte :

— Je sais ce qu’il me reste à faire. Puisque personne ne veut de moi, je n’ai plus qu’à disparaître. Adieu !

Raymond se retint de rire. Il hasarda :

— Où vas-tu ?

— Mourir, messire, lança-t-elle, très digne, en sortant de la pièce.
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C’était comme un murmure, une sorte d e liturgie à peine audible mêlée de chants d’oiseaux.
C’était agréable. Je me sentais légère telle une brise de mai.

Devant moi s’ouvrait une vallée superbe pavée de sable fin et brûlant.
Un soleil au zénith répandait des vagues de chaleur sur une ville blanche aux toits en forme de coupole.

En fond d’image, des montagnes se découpaient, ocre sur un ciel azur extrême, sans nuage.
Tout autour de la ville, des palmiers ployaient leurs feuilles de dentelle sous la caresse du vent, et, en m’approchant, je reconnus une orangerie gorgée de fruits dotés
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(...) Je frappais désormais aussi fort qu'elle et je la sentais peu à peu s’essouffler et diminuer d'ardeur. C'était un des enseignements de Merlin : se nourrir de l'énergie de l'assaillant pour grandir sa propre force. Je n'avais jamais eu l'occasion auparavant de le vérifier, mais je constatais avec plaisir que, pour une fois, mon savoir m'était utile.
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Laisse-toi guider par ton instinct, mais que jamais il ne devienne ton maître. Sache où bat ton coeur et pourquoi tu agis.
Quoi que tu fasses, ton être t'appartient et tu es seule juge, au regard de tes actes, tant qu'ils n'entravent pas ce pour quoi tu es sur cette terre.
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L'Aquitaine ! On la disait belle, lumineuse, ensoleillée, chaleureuse par sa musique, ses vins et ses arts. J'appréciais les belles choses, tout ce qui, disait-on, coulait là-bas, comme coulait le fleuve en écartant les terres pour s'y frayer un passage et les enrichir. Ainsi, c'était l'Aquitaine, cet endroit dont j'avais prédit en songe l'importance !
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