La cité de l'oubli

Lorsque les éditions Nathan ont dévoilé la couverture de la cité de l'oubli, j'ai été très curieuse de découvrir ce titre. J'ai préféré ne pas trop en savoir, pour préserver ma découverte. « Tous les 12 ans ils oublient… pas moi. » Il n'en fallait pas plus pour m'intriguer.

La cité de l'oubli dépeint une société qui, tous les 12 ans, subit un oubli collectif. Ce peuple vit dans une petite ville entourée de murs. Il est bien évidemment interdit d'aller à l'extérieur. Pour ne pas être complètement désoeuvrés après chaque oubli, les habitants de Canaan doivent consigner dans des cahiers toutes leur existence. Nadia, elle, n'a pas oublié. Pourquoi se souvient-elle ? Quelle est l'origine de l'oubli? Que se trouve-t-il au-delà des murs de Canaan? Tant de questions auxquels la jeune fille essaye de répondre.
J'ai adoré cette lecture. le texte de Sharon Cameron est original. le concept d'une civilisation confrontée à l'oubli est plus qu'intriguant. L'auteure a su construire une dystopie qui ne se base pas forcement sur les mêmes recettes, souvent utilisées, dans ce sous-genre de la science-fiction. L'intrigue se développe d'une manière intelligente et se complexifie au fil des pages. J'avoue que je ne m'attendais pas à de telles révélations. Ma curiosité croissait chapitre après chapitre, le livre se laisse d'ailleurs facilement décorer. La fin ouvre nous promet une suite palpitante.

Il est vrai que La cité de l'oubli n'est pas riche en action, si vous êtes à la recherche d'une dystopie avec des affrontements et rebondissements extraordinaires à tout bout de champ, vous serez peut être déçus. La narration de Sharon Cameron est audacieuse. La dynamique de son récit ne repose pas sur l'action mais sur une tension, le lecteur veut connaître le fin mot de l'histoire. le quotidien de Nadia et ses investigations apportent leur lot de mystère et de suspense.
J'ai adoré Nadia et les autres personnages de ce roman, j'en ai détesté d'autres. Et j'ai encore plus apprécié toutes les réflexions menées par l'auteure sur la nature humaine, l'importance du passé et des souvenirs dans la construction de l'identité. La cité de l'oubli est un roman original et surprenant qui offre une facette intéressante de la dystopie.
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«Nous sommes fait de nos souvenirs» Imaginez un monde où tout les douze ans, la perte de mémoire serait inévitable... La solution mise en place est de retranscrire son quotidien dans des livres en respectant les principes du conseil :

«1. Les livres devront être écrits chaque jour. Seule la vérité sera consignée.
2. La vérité n'est ni bonne ni mauvaise. Quand nous écrivons la vérité nous écrivons ceux que nous sommes.
3. Les livres seront obligatoirement attachés à nos corps. Quand nous gardons nos livres sur nous, nous nous souvenons de qui nous sommes.
4. Les livres remplis seront emportés aux archives. Quand nous y déposons nos livres, nous apprenons notre vérité.
5. Quand nous oublions, lisons nos livres. Quand nous lisons nos livres, nous nous remémorons notre vérité.
6. Lorsqu'un livre est modifié, la vérité est modifié. Quand un livre est détruit, nous sommes détruits.»

Le conseil, avec à sa tête Janis, contrôle et punit les habitants, isole les perdus (ceux qui n'ont plus de livre) et apporte l'ordre dans la cité entre deux oublis. Cela fera bientôt douze ans depuis le dernier oubli et Nadia se prépare pour protéger ceux qu'elle aime. Elle sera leur mémoire pour éviter qu'ils ne soient séparés. Elle se souvient des semaines et des jours qui ont précédé l'oubli et sait que certains changent, se permettent de faire des horreurs qu'ils savent que tous oublieront, même eux. Dans sa volonté de protéger les siens, il se pourrait qu'elle cherche à comprendre ce phénomène cyclique pour tout simplement l'éviter et sauver tout Canaan.

«Pour ceux qui oublient, perdre la mémoire doit être une sorte de mort.»

La mémoire et la vérité, au coeur de cette dystopie et l'occasion pour Sharon CAMERON de proposer pal mal de réflexions : Que serions nous sans nos souvenirs? Sans une mémoire collective? Conscients de ce qui va leur arriver, certains décident de changer de vie, de tout abandonner pour tirer un trait sur les douze dernières années et recommencer à zéro. Est-il bon de se souvenir de tout? Parfois, il peut être préférable de rester dans l'ignorance et le mensonge...

Une révélation surprenante change le rythme en milieu de roman. Tout s'accélère en même temps que le moment de l'oubli approche à grand pas. J'ai beaucoup aimé cette deuxième partie, plus dans l'action et la révélation mais aussi, et c'est ce que l'on recherche dans une dystopie, dans le parallèle que l'on peut faire avec notre société, notre monde. C'est plutôt bien amené et je ne m'y attendais pas du tout. Bravo! Une dystopie originale qui ne se laissera pas oublier de sitôt...


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isbn:9782092575192

Un super livre, je craignais de ne pas comprendre ce livre. Il est au début compliqué de visualiser mais on y arrive facilement par la suite. Les personnages ont un très bon développement. Je trouve la fin simplement un peu trop « rapide ». Il mélange parfaitement romance, intrigue et imagination
.

Tous les 12 ans, les habitants de la cité de Canaan oubli tout lors du passage d'une comète. Mais, la jeune Nadia, elle, n'a rien oublié. Pour vaincre l'Oubli, chacun consigne sa vie ( sa vérité) dans un livre qu'il porte toujours sur lui. Ceux qui se retrouvent sans livre deviennent Des Perdus et sont cantonnés aux basses taches. Nadia consigne tout pour sa famille dans un livre secret car elle a bien vu que l'Oubli permet des "changements" surprenants. Elle veut voler le Livre 1er celui qui conserve l'histoire de cette étrange cité interdite isolée.

En tant qu'adoratrice de fantaisie depuis mon plus jeune âge, j'ai été très attirée par ce résumé : ce phénomène étrange, ce monde différent du notre, ces personnages uniques et cette intrigue nouvelle.
Bien que j'ai appréciée cette lecture, j'ai tout d'abord été très déçue de constater que ce livre appartenait davantage au monde de la science fiction. Mais il est si bien construit que je n'ai pas regretté d'être sortie de mon genre littéraire de prédilection.

Tous les douze ans, les habitants de Canaan subissent l'oubli, un mystérieux phénomène qui efface leur mémoire. Mais ce n'est pas le cas de Nadia, une jeune fille qui n'a pas oublié que son père l'a abandonné… de nature curieuse, Nadia va tout faire pour percer le mystère de cet Oubli !

ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une dystopie et cette magnifique couverture m'a beaucoup attiré.

J'ai tout d'abord aimé l'idée d'une cité où les habitants perdent la mémoire, tous les douze ans, à cause d'un phénomène étrange et mystérieux. le décor n'est pas simple à s'imaginer, mais petit à petit, le lecteur découvre une ville entourée d'un large mur (un peu comme dans Game of Throne ou Divergente) que personne n'a jamais traversé. Bien évidemment, cela ne fait pas peur à Nadia et l'a déjà franchi plus d'une fois.

Le fonctionnement de cette cité est basée sur les livres que chaque habitant doit écrire et doit porter sur eux pour pouvoir se souvenir après que la période d'Oubli soit passée. J'ai trouvé cette idée originale et, adorant les livres, on ne peut qu'aimer ce principe.

Malheureusement, tout n'est pas rose dans cette communauté et Nadia n'a qu'une envie : découvrir tout ce qui se trame et révéler la vérité à tous. Et bien évidemment, elle sera aidée par un charmant jeune homme prénommé Gray. Je n'en dirais pas plus et je vous laisse découvrir leur histoire par vous même.

Malgré un début un peu complexe (notamment dû à la mise en place du décor), j'ai passé un agréable moment avec Nadia et Gray. Il y a pas mal d'actions et de rebondissements, ce qui me fait qualifier ce roman de bonne dystopie.

Bref, une chouette dystopie à découvrir !
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Ce livre nous transporte à Canaan, une ville qui subit l'Oubli tous les 12 ans. Nous suivons donc Nadia, celle qui n'oublie pas, dans sa quête de vérités.
Le début de ce roman met en place les personnages, l'environnement, mais l'auteure manque parfois de nous expliquer certaines choses: le système des cloches par exemple ou encore les saisons (ce qui provoque des moments d'incompréhension dans notre lecture). Après avoir passé les 150 premières pages, le livre m'a totalement entraîner. Les actions se succèdent, tout comme des révélations.
Mais c'est la découverte de Nadia et Gray qui m'a véritablement conquise, je m'étais imaginée un milliard de scénarios, mais j'avais toujours tort.
Cependant, la cause de l' Oubli m'a déçue et je la trouve assez simple par rapport à l'univers de Canaan.
Pour résumer, j'ai adorer ce roman que je n'oublierai pas!

Un très bon roman jeunesse, agréablement surprise.

Après un début un peu long ma lecture est devenue très vite additive. Nous sommes dans une cité proches du moyen Age dont la mémoire des habitants est effacée tous les douze ans, afin de ne pas s'oublier ils doivent tenir un livre, les habitants sont enfermés dans l'enceinte de la ville, ils ont interdictions d'en sortir.

Nadia n'a pas oublié.

J'ai vraiment été sous le charme de l'écriture de Sharon, son roman est vraiment addictif et son univers génial et épatant. Mélangeant les styles entre Utopie, romance et Science-fiction, la deuxième partie du roman est une énorme surprise ! Je ne m'attendais pas du tout à ça.

J'ai surtout été surprise pas le thème abordé au-delà du synopsis premier. Je ne peux que conseiller ce roman.

Je reste un peu déçue par la fin, je ne sais pas si une suite est prévue mais le fait de ne pas savoir ce qui se passe après me rends dingue.
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La Cité de l'Oubli est une très bonne dystopie, avec quelques airs d'Hunger Games et de Divergente mélangés, mais là s'arrête toute ressemblance. L'autrice a su créer un univers complexe et haletant, dans lequel on suit Nadia, l'héroïne, dans une course contre la montre.

L'ambiance est assez particulière, voire angoissante, pleine de tensions et de non-dits. Cette impression est renforcée par les extraits du livre de Nadia à chaque début de chapitre. J'ai trouvé très intéressante cette réflexion de l'autrice autour de l'Oubli. Les gens écrivent leurs souvenirs dans leurs livres, sans lesquels ils deviennent des Perdus, des rebuts de la société. Mais comme leur livre est personnel, ils peuvent enjoliver la réalité, et se réinventer un passé et une personnalité tous les 12 ans.

Les personnages sont tous aussi intéressants et bien construits les uns que les autres. J'ai beaucoup apprécié Nadia, l'héroïne, qui est à la fois courageuse et fragile. Un poids repose sur ses épaules du fait qu'elle se souvienne, et une partie de sa famille la rejette. Malgré tout elle fait tout pour la maintenir unie.
Gray, le second personnage principal, m'a laissée perplexe au début. Je voyais venir gros comme une maison le garçon qui sait tout, qui remet sans cesse en question Nadia… Alors qu'en fait pas du tout ! Il m'a surprise par sa douceur et sa capacité d'être à l'écoute.

Le roman monte progressivement en puissance, à tel point que c'est difficile de le lâcher dans le dernier tiers. L'autrice enchaîne les révélations et les rebondissements, dans une fin soignée et pas du tout bâclée.

Quelques questions restent cependant sans réponses, mais heureusement le tome 2 est sorti en VO en octobre ! Peut-être que la suite sortira en français courant 2018 !


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