Quel bonheur de retrouver ce cher commissaire , tel que je me l'imagine, avec son parler unique, son équipe si sympathique et l'irrésistible Catarella, dit Catarè.
Publié en 2005.
"Quann'era piccilido, una volta so' padre , per babbiarlo (prenderlo in giro, per scherzare), glii aveva contato che la luna 'n cielu era fatta di carta. E lui, che aveva sempre fiducia in quello che il padre gli diceva, ci aveva creduto".
Ce n'est pas par hasard que ces souvenirs remontent dans ses pensées, de quand son père pour le taquiner, lui disait que le lune était en papier. Aujourd'hui les années commencent à lui peser, il ressent les petits désagréments de l'âge.
Heureusement, une belle femme aux yeux dangereusement troublants vient le distraire de ses idées noires en signalant la disparition de son frère.
Montalbano le découvre chez lui, dans une pièce isolée : mort. Défiguré par un coup de pistolet en pleine face et le sexe hors de la braguette.
Dans le cadre de son enquête, il interroge une autre belle femme : Elena, l'amante du défunt. Troublante, elle aussi avec ses tenues légères.
Et ces deux belles
femmes, à leur façon, lui feront croire à nouveau que la lune est en papier !
Quel bonheur que la langue si particulière de Camilleri , si bien rendue par la traduction de
Serge Quadruppani !
Un régal pour moi. Avec ma connaissance de l'italien et du provençal, je n'ai aucune difficulté de compréhension.
Et j'aime, j'aime.