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Critique de Dionysos89


Oh que ce titre est accrocheur ! Eric Reinhardt est bien gentil avec son « L'amour et les forêts », Emmanuel Carrère est certes mystérieux quand il mise sur « le royaume », et Olivier Adam se simplifie avec son « Peine perdue » (ne parlons pas des choix de titres du duo Musso-Lévy), au moins Julien Campredon cherche un peu de nouveauté dans son propos, en commençant par le titre.

Tout d'abord, merci à Vil Faquin pour m'avoir fait découvrir ce petit livre de poche paru chez Pocket ; nous le devons à un certain Julien Campredon que l'avant-propos se plaît à entourer d'un certain mystère venant justifier l'aspect fortement décalé de ses nouvelles. « Avant Cuba ! », « Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes », « Heureux comme un Samoyède », « le lièvre, l'olivier et le représentant en ronds-points », « Les secrets de ma cuisine », « La branleuse espagnole », « de l'homme idéal de ma femme, d'elle et de ma maîtresse », « Diablerie diabolique au club-house » et « Jean-François Cérious ne répond plus » sont autant de petits récits sur des aspects futiles et quotidiens de nos vies (le travail ou le chômage, la bêtise, l'appât du gain, l'amour qui s'étiole, la jeunesse mise de côté, etc.) révélant un aspect diabolique.

Sachez dès le départ que les notes de l'éditeur et de l'auteur sont également à compter au nombre des nouvelles tant elles participent à faire de ce court recueil un volume cohérent sur l'incohérence de nos vies. À méditer.

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