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EAN : 9782266243124
144 pages
Pocket (05/09/2013)
3.47/5   75 notes
Résumé :
Médaille d'argent du titre le plus singulier de l'année, Médaille d'or pour la beauté de sa couverture, Cravache de bronze pour son «para-texte» considéré par les experts comme l'un des plus envahissants de ces dernières années puisque partout où l'éditeur a pu écrire et mettre son grain de sel ou de sable il l'a fait, Grand Prix de la pédagogie éditoriale pour la page explicative des caractéristiques du livre (un modèle pour les apprentis éditeurs), Eperon de verme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Oh que ce titre est accrocheur ! Eric Reinhardt est bien gentil avec son « L'amour et les forêts », Emmanuel Carrère est certes mystérieux quand il mise sur « le royaume », et Olivier Adam se simplifie avec son « Peine perdue » (ne parlons pas des choix de titres du duo Musso-Lévy), au moins Julien Campredon cherche un peu de nouveauté dans son propos, en commençant par le titre.

Tout d'abord, merci à Vil Faquin pour m'avoir fait découvrir ce petit livre de poche paru chez Pocket ; nous le devons à un certain Julien Campredon que l'avant-propos se plaît à entourer d'un certain mystère venant justifier l'aspect fortement décalé de ses nouvelles. « Avant Cuba ! », « Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes », « Heureux comme un Samoyède », « le lièvre, l'olivier et le représentant en ronds-points », « Les secrets de ma cuisine », « La branleuse espagnole », « de l'homme idéal de ma femme, d'elle et de ma maîtresse », « Diablerie diabolique au club-house » et « Jean-François Cérious ne répond plus » sont autant de petits récits sur des aspects futiles et quotidiens de nos vies (le travail ou le chômage, la bêtise, l'appât du gain, l'amour qui s'étiole, la jeunesse mise de côté, etc.) révélant un aspect diabolique.

Sachez dès le départ que les notes de l'éditeur et de l'auteur sont également à compter au nombre des nouvelles tant elles participent à faire de ce court recueil un volume cohérent sur l'incohérence de nos vies. À méditer.

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"Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant."

ou bien encore

"Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute."

Nous contais La FONTAINE il y a quelques siècles.

Aujourd'hui c'est l'auteur Julien CAMPREDON qui nous propose quelques morales de ce genre, revisitées dans un monde où tout parait démesuré et fou.

Nous aurons par exemple dans la première nouvelle l'histoire d'un maire qui fait confiance à un représentant en ronds points qui l'a un peu trop flatté ("Enchanté, j'adore les maires, et tous les maires sont mes amis. Vous exercez une fonction admirable monsieur, bravo. [...] Très bien, bon goût, formidable. Incroyable même."). Ce qui engendre évidement le mécontentement de la population, et notamment un lièvre qui tourne en rond et un olivier qui a été rasé...
Évidement, pour arriver à ses fins le représentant ne fait pas que flatter le maire. Il le fait aussi picoler. Et pas qu'un peu. A tel point que le maire oublie tout.

L'auteur nous propose aussi des nouvelles plus chantantes, comme la seconde où on a l'impression d'entendre Renaud chantonner "La mer c'est pas propre les poissons baisent dedans" à tue-tête. Renaud est d'ailleurs directement cité en tête de nouvelle, l'écriture est loubarde et l'histoire nous parle d'un biker fou de sa moto mais plus encore des femmes. A moins que... ? "J'lui ai dit j'ai même traverser la méditerranée pour toi, j'ai même croisé les Grecs".

Il y a aussi une nouvelle sur un mari, sa femme, et l'amant de celle-ci. Pour le coup je resterai assez évasif parce qu'elle fait partie de celles qui proposent le plus de surprises à n'en pas douter. Elle fait aussi partie de celles qui font certainement le plus rire. Et pourtant... Je ne pense pas que le but de l'ouvrage soit l'humour. Nous ne pouvons cependant nous empêcher d'esquisser plusieurs rictus amusés.

Je vous laisserai découvrir la suite des nouvelles par vous-même, mais je vous fait quand même part de celle qui, pour moi, dépasse les autres. Par sa poésie, par ses jeux de mots, par ses métaphores constantes et magnifiques entre les jupes d'une femme et une yourte, une habitation en peau tendue.
Il s'agit évidement de la nouvelle Heureux comme un Samoyède; une nouvelle sur un homme qui se dit érotomane, pervers, artiste quoi. Il passe sa vie a chercher à découvrir ce qu'il y a sous les jupes des femmes, derrière ce petit morceau de coton, il recherche le cocon habitable et le coquelicot perdu.
"Ce qu'il y avait sous les jupes des filles, je l'imaginais à peu prés : non pas un bouquet de violettes, mais une vulve velue que l'on caressait comme une chatte."

L'écriture de l'auteur vous séduira, le monde dans lequel il vit aussi, certainement. Monde peuplé de créatures bizarres que sont les hommes. Monde peuplé de punks qui dégueulent partout alors que les Elfes, hommes mondains, sont plus raffinés mais prêts tout de même à mener une mission commando pour sauver le musée qu'ils surveillent des malfaiteurs.
Les nouvelles sont courtes et rocambolesques, il y a des surprises à chaque mots. Mots par ailleurs choisi avec soin, on imagine.
Il y a beaucoup de références, conscientes ou non. J'ai pour ma part décelé Jean de la FONTAINE, Renaud, Roland TOPOR ("C'est ainsi que, d'aiguilles en fil chirurgical, je me suis fait poser en dessous des aisselles une fermeture éclair"). Cette unique phrase pourrait être illustrée par un Roland TOPOR merveilleux.

Vous trouverez au delà de l'humour, de la vulgarité et de la folie de l'auteur, des thèmes très actuels avec en pôle position l'ANPE. Nous avons des conseillers complétement fous se rapportant au rêve, une conseillère qui emménage chez un chômeur, et une critique acerbe de notre monde du travail contemporain.
Une critique du monde contemporain tout court même, avec un rejet de la technologie par certains personnages dans les dernières nouvelles.

La ligne conductrice des personnages semble être le retour aux sources, la perte d'identité. Et Julien CAMPREDON manipule très bien la poésie et le vocabulaire pour nous faire passer un moment plein de non sens dont on ne peut se lasser.



En bonus vous avez une belle note d'éditeur en début de livre, qui nous explique un peu comment l'auteur en est arrivé à écrire, qui nous donne l'odeur de ses slips sales et le goût de ses repas. Un éditeur très encombrant, en somme, qui s'approprie pleinement une petite nouvelle de l'auteur sous forme de lettre.
Nous apprenons donc qu'après avoir lu BORGES, l'auteur a cherché la bibliothèque universelle et éviement le livre absolu (non, non, pas celui de Bernard WERBER. Quelle référence...). Il va alors longer les routes à la quête de cette mystérieuse bibliothèque et tombera sur des employés très étranges. Ils ne connaissent pas la fiction et ne jurent que par l'autobiographie et le nombrilisme français. La fiction est réservée aux anarchistes.

Je ne sais plus m'arrêter de parler de ce livre, je ne sais pas si j'en dis trop ou pas assez, je ne sais même pas si je vous ai donné envie de le lire. Tout ce que je peux vous dire pour clore mon avis enthousiaste, c'est que si vous ne le lisez pas, vous raterez quelque chose.

En même temps, des punks et des clodos on en croise tous les jours. Alors pourquoi se faire chier à acheter un livre ? Et bien même là vous serez épaté. L'auteur nous promet le remboursement ou le cassage de gueule de votre libraire si le livre ne vous plait pas. Imaginez donc comme je suis sûr de moi !
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La simplicité de la couverture qui, pour ma version de luxe bénéficiait d'un gaufrage (appelé foulage) en première de couverture, ne préparait aucunement le lecteur au dépaysement total qu'il allait connaître en lisant l'intérieur.
L'univers de l'auteur est peuplé d'étrangetés tels un homme vivant sous les jupes de femmes, un arbre vengeur, des vigiles transformés en véritable commandos pour protéger des elfes contre des punks, une visite à l'ANPE onirique, des femmes qui commandent des amants à leur mari, un chevalier naissant portant la coiffe d'une bergère…
Dis comme ça, ça n'a rien d'étrange, mais écrit par l'auteur, tout cet univers s'anime et vous vous étonnez vous-mêmes à voir tout ce petit monde parfois absurde prendre tout son sens sous la plume fluide et agréable, aux tournures si bien choisies, aux mots parfaitement adéquats, aux phrases délicieuses. Car c'est là que réside tout le plaisir de ce livre, dans son écriture si délectable. Et rien que pour pouvoir la retrouver à nouveau, je me replongerais bien dans un autre livre de cet auteur à connaître.
Un livre incontournable.
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Parfois, on tombe sur un OVNI au titre improbable et poétique, donc on a envie d'en savoir davantage. Surtout quand ce titre est publié par une maison d'éditions merveilleuse. Et que l'éditeur vous annonce tout de go, dès les premières pages, que l'auteur n'existe pas.
Oui, Julien Campredon est Personne. Comme Ulysse ou Terence Hill, mais en plus occitan. Et il raconte drôlement bien des histoires de n'importe qui, de presque-rien et de je-ne-sais-quoi. Des histoires de bibliothécaires rétifs, de chômeurs ulcérés, de vigiles catholiques, de représentants de commerce moustachus et de chênes retors. Des fables et fariboles de notre époque qui exercent un étrange pouvoir d'envoûtement, qui témoignent d'une culture sans faille et d'un sens de l'humour débridé.
Je vous ai parlé du style ? Oui, en plus d'avoir toutes ces qualités, l'inexistant Julien Campredon est doté d'une plume ailée (oui, je sais, d'habitude c'est l'inverse mais moi je préfère dans ce sens) , il maîtrise l'accord du participe et les mots les plus rares, sans compter qu'il rédige parfois en Occitan.
Et là , forcément, je fonds.
Parce qu'en définitive, il réalise la synthèse de tout ce que j'apprécie en littérature, de tous mes totems; la bibliothèque absolue de Borges, c'est lui. Julien Campredon, c'est l'homme idéal.
Et l'homme idéal n'existe pas. CQFD.
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Un recueil de nouvelles où les contes de fées, les personnages mythologiques sont maltraités, comme dans les histoires de Terry Pratchett dans les Annales du Disque-Monde, mais dans un monde ancré dans la réalité d'aujourd'hui, voilà ce que l'on pourrait dire de Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes de Julien Campredon.

Chaque nouvelle nous emporte dans un univers farfelu où l'action se situe en général dans le sud de la France, sans doute en référence au lieu de résidence de l'auteur.

Une note de l'éditeur introduit l'auteur comme un personnage en quête du livre de Borgès issu de la Bibliothèque de Babel, supposée universelle, qui l'aiderait à développer son talent d'écrivain. Mais cette quête abouti à un lieu invraisemblable où l'auteur apprend que le livre n'existe pas, ce qui le pousse à devenir bibliothécaire et à écrire ces nouvelles considérées comme des inepties par ses collègues, l'oeuvre d'un fou.

Et de folie, les nouvelles n'en manquent pas : le lynchage de maires d'une petite ville par ses habitants, accusés de monter des projets extravagants suite à une rencontre avec un agent commercial malhonnête ; la folie amoureuse d'un docker pour une sirène espagnole qui se retrouve sur une île déserte ; la vie d'un couple qui subit des opérations chirurgicales pour pimenter leur vie sexuelle ; un carnage de punks perpétré par des gardiens d'un musée soucieux de préserver le bâtiment et leurs employeurs elfes snobs ; la révolution onirique cubaine de chômeurs de l'A.N.P.E ; un explorateur de culottes féminines portées par leurs propriétaires ; un politique qui se transforme en statue après avoir été chargé de rédiger un discours ; la vengeance d'un arbre qui absorbe son persécuteur ; un jeune qui retourne à la terre après une rupture amoureuse pour se transformer en fantôme.

Une note de l'auteur apparaît en fin d'ouvrage pour faire écho à celle de l'éditeur et la contrecarrer sur la santé mentale de l'auteur. L'auteur admet sa folie mais met en garde ses confrères contre l'éditeur qui s'est à présent installé chez lui et vit à ses dépends. Peut-être est-il le plus fou des deux ?

Un point qui mérite d'être souligné : le jeu de langue. le niveau de langue ou la langue utilisée est différente dans chaque nouvelle. On passe de l'argot du Docker au style soutenu des chômeurs, en passant par un hommage à l'occitan dans la dernière nouvelle : Tornar à l'ostal, comme un retour aux sources.

Aucun thème n'est censuré : sexe, violence, vulgarité sont présents tout comme l'amour, la révolution et la politique.

Un fil rouge apparaît néanmoins parmi ce foisonnement : le thème du voyage. Chaque nouvelle nous emporte dans un univers différent comme si l'on partait avec l'auteur dans sa quête de la bibliothèque de Babel, vers ce livre universel qui permet de devenir écrivain.

En conclusion, un recueil à lire et à relire tant pour passer un bon moment que pour réfléchir à notre quotidien sous l'oeil critique de Julien Campredon.
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critiques presse (1)
Lexpress
06 décembre 2011
Julien Campredon ne cherche pas vraiment à faire rire mais l'absurdité naturelle du temps présent l'inspire et l'aide à voyager du coin de la rue au bout du monde. L'écriture fantasque et les associations de mots glissent doucement vers le conte sans en avoir l'air.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Chers lecteurs, si vous n'aimez pas mon livre et que vous vous sentez floués par cet achat ou ce cadeau, n'hésitez pas à vous faire connaître.
Comment?

C'est très simple: je vous invite à gifler votre libraire ou la personne qui vous a offert ce livre. Pas besoin de plus d'explication, ces derniers sont au courant et renverront par retour directe vos réclamations au distributeur qui les fera passer au diffuseur. Soyez, dès lors, assurés que ces doléances vont vite remonter jusqu'à mon éditeur qui, forcément froissé par l'affront, viendra me transmettre au plus tôt votre paire de gifles.

Une fois giflé, deux solutions se présenteront à moi, et je n'ai pas encore tranché: soit je m'effondre en pleurant; soit je vais manger du saucisson de foie avec des amis. Enfin, quoi que je fasse, j'aurais été prévenu.

Quant à votre argent, eh bien à la vérité, il sera trop tard. Mais si pour vous rembourser vous vous décidiez à tomber dans le grand banditisme et que, malheureusement, on vous arrête, des circonstances atténuantes pourraient être retenues en votre faveur sur présentation de cet ouvrage.

(Revers quatrième de couverture en grand format)
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Nous pouvons vous offrir des perspectives, nous en avons l’argent et c’est défiscalisé. Venez masser nos cors aux pieds, tailler nos rosiers ou cirer nos parquets en ronce de noyer. Écoute bien : le monde nous appartient, pourtant nous avons la gentillesse de vous tendre la main, alors prenez-la, soyez sages et cessez de faire les enfants. Retournez à l’ANPE et il ne se passera rien.

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Seules des feuilles de houx venaient nous griffer les mollets quand, au détour d’un dénivellement, il nous apparut. De taille moyenne et le tronc ventru, il ressemblait de loin à un gros homme arborescent en pantalon de velours ligneux, de ceux qui parlent d’un air satisfait les mains dans les poches, une paire de sourcils touffus ombrageant leurs yeux malades. Macabre. Je pressentis vite que cet arbre était de ces ogres qui prennent racines et que l’on ne peut facilement abattre, impression désagréable.
Lorsque mon urine se répandit sur la terre assoiffée, je perçus une réaction hostile, comme si l’arbre réprouvait ce crime de lèse-majesté, on aurait dit que j’avais pissé sur le « Vieux Saule » de Tolkien . Je me rebraguettai, vite opérai un prélèvement sur le chêne acariâtre, puis je rejoignis ma promise pour partager le pique-nique camembert et talon de jambon. En prenant le café, je sortis l’échantillon de chêne dont je me mis en devoir de lire les lignes fibreuses et, je l’avoue, il s’agissait du plus étrange prélèvement qu’il m’ait été donné d’observer : la carotte extraite du tronc contenait, en plus du bois, de petits morceaux de pierre, et des bouts d’ivoire ou d’os. L’histoire de l’arbre commençait ainsi : un jour, l’ermite est arrivé les yeux cernés et aussitôt la rumeur le présenta comme un « retour à la terre ». Il s’était installé dans un abri de berger dont les lauzes s’étaient effondrées. L’arbre savait : il avait connu cet homme.
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lle a hésité quand même, à cause de mon histoire sur les dockers, que toutes les femmes en rêvent, pourtant elle m’a redit bon, et cette fois elle a aussi ajouté d’accord viens, je connais une petite île sympa, personne ne la connaît et on peut y faire des barbecues pour manger des coustelous.
Bien sûr, tu t’en doutes, je l’ai suivie. Je ne te raconte même pas le merdier.
Pendant cette odyssée, j’ai vu des baleines qui ne servent à rien, elle ne sautent même pas en l’air quand tu passes à côté, j’ai bouffé des putains de tempêtes, et j’ai aussi croisé des Grecs antiques sur un vieux truc pourri, un rafiot avec des rames et une voile aurique. Ils m’ont dit :
– Fais gaffe à la gonzesse ! Si elle chante, tu vas devenir fou.
– Ca ne peut pas arriver, elle ne chante pas.
– Ah ? Ce n’est pas la même alors…
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Souvent j’essaie d’expliquer, on ne comprend pas, que pour moi les gens qui vivent dans ces services sont ce que j’appelle des elfes : race supérieur ou élite sirupeuse qui boit du champagne et de la musique de chambre. Faire ça, elfe, ça me plaisait, alors que par exemple, notaire non, trop compliqué, il aurait fallu calculer des dévolutions légales ; et en même temps, punk, non plus : on vomit trop. Je rêvais d’un entre-deux, être artiste ou quelque chose d’aérien, directeur culturel par exemple, et c’est ainsi qu’après avoir commencé un stage dans l’évènementiel, j’ai été amené à découvrir plusieurs postes, des plus aux moins qualifiés. En janvier, je fus affecté à la surveillance nocturne du musée des Carmélites […]
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Video de Julien Campredon (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Julien Campredon
Julien Campredon - L'assassinat de la dame de pique .Dans le cadre de l'Escale du livre qui s'est tenue à Bordeaux les 1er, 2 et 3 avril 2011, Julien Campredon vous présente son ouvrage "L'assassinat de la dame de pique" aux éditions Léo Scheer.http://www.mollat.com/livres/julien-campredon-assassinat-dame-pique-9782756103105.html
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