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3,84

sur 264 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai fini ce livre avec lequel j'ai un peu peiné car il s'agit d'une enquête sur un crime commis 34 ans plus tôt de 3 adolescent(e)s mais je n'ai eu aucune empathie pour la personne menant l'enquête ou les protagonistes de celle-ci.

Le rythme de ce livre et plutôt lent, c'est clairement un livre d'atmosphère sur la région etc. Je préfère les thriller au style plus court et dont le rythme est beaucoup plus rapide qui sont des pages turner.

J'ai vu dans une des critiques que le rythme s'accélère dans les 100 dernières pages et bien même la je n'ai pas senti d'accélération du récit. J'ai même trouvé le dénouement plutôt simple.

La plume de l'auteur est très belle mais je suis passée à côté de ce bouquin
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Ce livre est dans ma PAL depuis des lustres, sa lecture repoussée par de nouveaux achats qui prenaient la priorité. Mais ces derniers temps, les aléas de l'existence m'ayant éloignée de ma librairie, mes achats compulsifs se sont fait rares et, par la force des choses, Un souffle, une ombre s'est retrouvé à portée de main. J'ai relu le 4e de couverture, compris, alléchée, pourquoi je l'avais acheté. Je me suis donc plongée sans méfiance dans ce roman, le 2e Christian Carayon que je lis...force est de constater que ça sera probablement le dernier.
Quel ennui!
Au début, pleine de bonne volonté, j'ai passé outre les lenteurs et interminables descriptions (je voudrais souligner d'un trais épais le terme interminables) en me disant que ça aurait sans doute une importance (plus ou moins grande) par la suite. (Et bien non...il apparait finalement, à la lecture des remerciement, que le lieu qui sert de cadre à l'histoire existe bel et bien. Christian Carayon a donc certainement voulu nous le décrire de la façon la plus complète possible)
J'ai accepté de lire en long en large et en travers les multiples états d'âme, échos auto-psychanalytiques et pitoyables auto-critiques du narrateur qui, à force d'être analysé, chaque émotion étant décortiquée, le rend inaccessible à un quelconque attachement de la part du lecteur.
J'en viens à l'histoire qui, si elle démarre bien, s'enfonce vite dans des méandres où interviennent force personnages qui, quelques uns mis à part, se perdent un peu dans le décors. On sent que Carayon essaye de brouiller les pistes mais je m'y suis perdue. Tant et si bien que quand un personnage réapparait, son nom a été cité tellement de temps auparavant et de façon si légère que, depuis, on ne sait plus trop qui il était, était-il membre du club et/ou à l'école avec les victimes? Ah, il avait été exclu...euh...pourquoi déjà??
Le final m'a laissée de marbre (même si je dois reconnaitre quelques bonnes idées).
Autre petite chose. Les citations que l'auteur utilise dans son roman.
J'ai vraiment aimé la profondeur de celle dont il est question dans la première partie du roman, issue de Cyrano de Bergerac, magnifique, profonde et effectivement reconnaissable.
Pour ce qui est de celles issues de Salinger, je suis beaucoup plus dubitative. Je comprends la dynamique, le pourquoi et même l'importance de ce roman (même si ce dernier ne m'a pas marquée plus que de raison). Mais j'ai beau me creuser la tête, je ne saisis pas en quoi ces citations sont opportunes ou reconnaissable.
Mais bon, passons à autre chose...je tends la main vers le livre suivant en espérant qu'il soit plus passionnant.
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Je n'ai malheureusement pas été emportée par cette histoire. J'ai eu énormément de mal a entrer dans le roman et ses nombreuses - trop nombreuses explications. Cela m'a semblé long, un peu tortueux. Je classe plutôt cette histoire dans le genre contemporain. le début me paraissait pourtant prometteur avec ces horribles meurtres de jeunes adolescents, mais la suite se complique et s'enchaîne d'une façon morne pour ma part. Je sais que je suis très critique mais je ne sais pas trop définir mon ressenti. Pourtant, tout autour de moi, vous verrez fleurir bon nombre de chroniques enjouées et là je me dis que j'ai dû louper quelque chose car je n'ai pas l'impression d'avoir lu le même livre.

Je ne remet pas en cause le style de l'auteur, qui est vraiment bon. Je pense tout simplement que cette lecture n'était pas pour moi, que ce style n'est pas pour moi. Cela va vous paraître étrange mais je n'ai apprécié que le début et la fin de l'histoire, là où les choses bougent, là où les choses sont révélées et au moment où la vérité éclate.

Je suis vraiment navrée de vous livrer une chronique si imparfait et aussi vide qu'une coquille. Je vous conseille, dès lors de vous faire votre propre avis!

Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Le résumé d'Un Souffle, une ombre m'a tout de suite séduite. Je m'attendais à un thriller. Au pire à un roman noir. Dans les deux cas, j'avais la quasi certitude de passer un très bon moment de lecture si j'en croyais le résumé et les quelques avis très positifs glanés ici et là.

Vous dire que j'ai déchanté est un euphémisme. Je suis tombée d'une très haute échelle de satisfaction.

Avant de dresser un portrait peu avantageux de ce roman, je vais vous parler de l'histoire en elle-même qui par les mots avait tout pour plaire. Sur le papier, vous l'aurez compris, c'est une tout autre histoire.

Vadérieu, petite ville paisible du Massif-Central.

Nombreuses sont les occasions de célébrer quelque chose ou quelqu'un pour les habitants de cette bourgade sans histoire. Pendant l'été 1980, une énième fête va réunir habitants et vacanciers autour du lac de Basse-Misère. Jeunes, vieux, locaux, étrangers… Tous passent un bon moment en cette belle journée estivale jusqu'à ce que la disparition de 4 jeunes inquiète les familles qui les avaient autorisés à partir camper non loin de là.

Le campement du quatuor est témoin d'un massacre comme on en jamais vu à Vadérieu. Les corps des enfants sont retrouvés disséminés ici et là. Faiblement reconnaissable pour l'un, enfoui sous la tente pour l'autre…

De la découverte des corps jusqu'à l'emprisonnement du coupable, l'enquête va être bâclée.

Trente quatre ans plus tard, Marc-Edouard Peiresoles, historien, était collégien à Vadérieu à l'époque du drame. Il décide de faire fuir ses propres démons en retraçant toute l'histoire qui a changé à jamais tout une ville et ses habitants.

En achevant d'écrire ce résumé de l'histoire, je croirais presque que les critiques à venir ne sont pas destinées au même livre. Et pourtant si…

Un Souffle, une ombre est découpé en six parties distinctes. Ce découpage aurait pu rendre la lecture plus agréable si l'auteur, Christian Carayon, n'avait pas décidé d'alterner le passé et le présent en y ajoutant en plus différents moments (vie passée du narrateur, vie présente du narrateur, enquête passée, reprise de l'enquête, drame…). Tout ça bien distingué aurait pu être lisible voir agréable, mais j'ai trouvé que ça me faisait l'effet contraire. Mauvaise compréhension ou mauvaise mise en page, je vous laisse vous, futur lecteur, me donner la réponse.

Nous lisons le roman à travers le regard du narrateur Marc-Edouard Peiresoles. Et quelle peine ça m'a donné. Cet homme est historien, originaire de Vadérieu, âgé d'une quarantaine d'années et j'ai envie de vous dire peureux, voire sujet à des troubles psychologiques.

Imaginez ma peine… Je m'attendais à lire un roman décapant suite à la lecture du résumé si prometteur et je me retrouve à tourner des pages aussi longues et creuses que le narrateur de l'histoire. Cet historien passe son temps à nous rabâcher ses peurs. Pardon, je me corrige, ses angoisses comme lui dit son psy.

Je pense qu'à ce stade de ma critique, vous arrivez à dresser un premier tableau de l'histoire. Je vais vous donner de quoi lui donner plus de consistance.

Le narrateur, en plus de nous faire part de ses peurs et échecs m'a assommée de descriptions lourdes, voire inutiles. Et ayant pour thème principal : les paysages.

Le seul passage qui m'a percutée dans ce livre est celui où le drame est narré dans son intégralité. Christian Carayon a réussi à me faire frissonner d'effroi face à de telles ignominies.

Mais le soufflet est bien trop vite retombé.

Bref, je vais arrêter là ma critique peu flatteuse sur ce roman. Je vais être sincère, je ne pense pas que le livre soit mauvais. Je ne suis juste pas la bonne lectrice pour cette écriture détaillée voir poétique par moment, qui ne semble pas me réussir.
Lien : http://lepuydeslivres.blogsp..
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Abandonné au chapitre 8. Trop de longueurs. Il s'agit bien plus d'un roman de terroir que d'un roman policier. Je m'ennuie.
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(...)La 1e chose à savoir sur ce livre, c'est que les scènes de viols et de meurtres sont minutieusement décrits, avec une complaisance dérangeante. C'est cru, sordide, glauque. Si vous êtes sensibles à ce genre de choses, passez votre chemin!

Heureusement, ces scènes ne représentent qu'une petite portion du livre, sinon je n'aurais pas pu supporter une lecture qui ne s'engageait déjà pas sous les meilleurs auspices: le héros-narrateur passe son temps à geindre sur son sort, en particulier au début, et à tout ramener à sa petite personne. Après quelques chapitres, il nous embarque dans son enquête et ça devient heureusement plus intéressant.

L'enquête en elle-même est réellement addictive. On est avide de réponses et, comme la plume est agréable, les pages se tournent très très vite malgré la noirceur du propos. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Une déception !
Cela démarrait plutôt bien avec au coeur de l'intrigue un fait divers à glacer le sang et puis finalement, plus je tournais les pages, plus l'ennui s'installait. le manque d'action a rendu assez vite le récit lourd et indigeste. Je ne me suis attachée ni aux personnages ni à l'histoire. Je l'ai finalement terminé en diagonales et n'en garderait pas de souvenir mémorable !
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Le professeur et Historien Marc Edouard Peiresoles traverse une période difficile, tant professionnellement que personnellement. Après avoir écrit de nombreux articles sur L Histoire, il décide de se pencher sur un tout autre sujet : sa peur, qui s'est amplifiée à la suite d'un massacre qui a tuer 4 enfants de son âge juste à côté de chez lui, 34 ans en arrière. C'est l'occasion pour lui de dépasser son traumatisme et découvrir certaines vérités.
Un avis pas très positif, je l'ai trouvé très long à démarrer .. Malgré ça, l'intrigue est intéressante. L'envie de savoir ce qu'il se passe à la fin prend le dessus sur cette description à rallonge. Quelques passages de suspens m'ont empêcher de lâcher le livre et m'ont permis d'aller plus loin.J'ai même eu peur pour Marc Edouard à certains moments, l'encourageant à partir ou au contraire ne pas abandonner. Je suis quand même déçus de la fin. Je l'ai trouvé beaucoup trop simple et bâclés.
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