Le miroir aux allumettes

Il s'agit d'une pièce de théâtre au style décalé, kafkaïen, qui met en scène trois personnages : le Flic, Paulette, et L'Homme Perdu. L'Homme Perdu se pointe au commissariat pour se plaindre d'un inconnu qui squatte sa maison. Ce dernier a carrément changé les serrures et l'a menacé avec une arme. Outre l'accueil complètement burlesque qu'il reçoit, tout ce qui va suivre, dans l'enceinte même de ce commissariat, concerne l'enquête et la résolution de cette affaire.

Au départ, j'avais surtout l'impression de lire une parodie, un genre absurde, mais tout de même drôle. Or, on réalise finalement qu'il y a clairement un fil conducteur à cette histoire, et que le comportement, quelque peu décalé du Flic, a bel et bien une origine.

On surfe sur les vagues du dramatique, du décalé, du burlesque, tout cela sur une mer dénonçant un monde qui perd peu à peu son âme.

Un peu comme notre société occidentale actuelle… Si j'ai bien compris en tout cas ?

Le personnage que j'ai préféré est Paulette. Je pense que je l'aurais davantage appréciée durant une représentation sur scène. Mais j'aime sa personnalité. Dès le départ, j'ai éprouvé énormément de peine pour l'Homme Perdu, et puis on s'attache également au Flic, une fois qu'on apprend à le connaître. Ça met du temps, attention !

Le gros point positif de ce scenario est le rythme qu'il s'est donné. Les révélations arrivent quand il faut, et ce monde kafkaïen dans lequel vivent les personnages s'installe au fil des pages à la perfection.
J'ai noté quelques lourdeurs très occasionnelles, et ça ne dérangera peut-être que moi qui n'ai plus l'habitude des longues tirades humoristiques. Ceci mis à part, j'ai vraiment apprécié cet ouvrage.

Je vous le conseille si vous souhaitez lire une pièce de théâtre qui sort des classiques. Franchement, même une personne qui n'aime pas lire pourrait retrouver le goût à la lecture. En effet, c'est une lecture simple, rapide, sans prise de tête. Un bon moyen pour s'y replonger !
Lien : https://www.myriamlorenz.com..

Une pièce d'un autre temps (enfin pas trop quand même, je sais, j'suis pas une dinde), qui pourtant, a de grandes résonnances sur notre époque actuelle.
Un air futuriste ? Un avant-goût ? Une simple tranche de rigolade sur le dos des complotistes ?
Je ne sais pas, tout ce que je sais, c'est que cette pièce m'a tordue de rire ce matin, et que, plusieurs fois, j'ai pu faire un parallèle (parfois mince) avec ce qu'on vit, et allons peut-être vivre un jour. (faut s'préparer à tout, Nicolas Sirkis est encore vivant...)
Une pièce vraiment vivante, flippante même parfois, pleine de quiproquos et de vannes douteuses, un brin machiste (et J'ADORE ! vous inquiétez pas, la femme n'est pas en reste, un bel éloge à la fin sur la place de Monsieur, et TAC) et surtout, une pièce vivant avec son temps et celui d'après. Perso, j'suis pas fan de ce futur, mais c'est hilarant. (et on s'demande si on n'y est pas déjà, au fond...)
Un excellent moment de lecture, que j'aurais adoré voir en live.
Bravo à la troupe et à David pour ce fabuleux scénario.
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Cette pièce de théâtre en trois actes et trois personnages regorge de jeux de mots et de traits d'humour. Certains passages m'ont fait sourire mais je dois dire que parfois j'ai un peu saturé. Je pense que l'excès de bons mots fait perdre son sens à l'histoire et à l'action. Il est difficile de suivre un fil conducteur lorsque les interruptions sont si fréquentes. Après, peut-être que cela passe mieux lorsque c'est joué et non lu. En dehors de ça, j'ai été surprise par l'histoire de bippers car je ne m'y attendais vraiment pas. Pour autant, bien que l'idée de départ soit originale et permette des échanges étranges mais sympathiques, l'auteur m'a perdue lorsque l'amnésie a fait son entrée (je n'en dirais pas plus pour ne pas en dire trop). Enfin, ce qui a été appréciable, c'est l'apport de messages importants (tels que l'usage excessif des téléphones) cachés sous des dialogues drôles.
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