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84 pages
Roger Wastiau (28/02/1972)
5/5   1 notes
Résumé :
Cet ouvrage écrit par Maurice CARÊME, paraît pour
la première fois en édition illustrée avec les eaux-fortes de John Dix, considérablement revue et augmentée, et forme donc une édition en partie originale. Elle a été composée en caractères Egmond et réalisée sur les Presses du Maïtre Imprimeur L. Bourdeaux-Capelle à Dinant pour le compte de Roger Wastiau, éditeur à Bruxelles. Les eaux-fortes ont été tirées dans les ateliers Singelyn à Bruxelles.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Maurice Carême - Femme - Editions Roger Wastiau - Bruxelles 1972 -
Avec les Eaux-Fortes originales de John Dix.
Dédicacé par l'auteur - Lu en août 2018.
Ce bijou, décidément, la boîte à livres de ma commune m'a déjà bien comblée en matière de lecture, est une véritable trouvaille et découverte pour moi.
Il est composé de 7 séries de poèmes : Laminaire - Bonheur - Émerveillement -
Chansons - Absence - L'anneau des saisons - Magie du temps.
Tous dédiés à la Femme.
C'est beau, c'est simple c'est émouvant.
Ô femmes que vous êtes, si les hommes savaient nous parler ainsi,
ils verraient l'émotion naître dans nos yeux et fondre comme neige au soleil, en larmes dans l'espace clos de leur coeur.
Je ne connais de Maurice Carême que quelques poèmes ânonnés à l'école.
Je découvre ici un homme sachant écrire des poèmes sublimes avec une grande simplicité de coeur. Il a écrit "Femme" en 1946.
Maurice Carême, poète et écrivain belge, né à Wavre le 1é mai 1899 et décédé à Anderlecht (Bruxelles) le 13 janvier 1978 à l'âge de 78 ans.
Il existe une Fondation Maurice Carême.
Ci-dessous, un choix de 7 poèmes correspondants aux 7 séries, dans le même ordre.
Très difficile de faire un choix, ils sont tous superbes. Je vais choisir les plus courts.

Plus belle, plus sincère et plus vraie que moi-même,
Tu deviens chaque jour un peu mieux ce que j'aime,
Tu deviens peu à peu cette femme éternelle
que je n'osais rêver si mienne et si réelle.

Tu es la seule sur la terre
A comprendre mon coeur mouvant.
Aujourd'hui, je pense à ma mère
Qui lisait dans mon coeur d'enfant.
Tu es la seule sur la terre
A pouvoir lire plus avant.

Un jour, tu le pris dans tes mains
Mon coeur distrait qui n'était rien
Qu'un peu d'argile frémissante.
Tu en fis un beau vase humain,
Et tout ce qu'on y verse chante.

Je ne t'apporte qu'un amour
Naïf comme une pâquerette,
Des chansons maladroites faites
Avec des mots de tous les jours
Et ce corps gauche et sans beauté
Que la vie a trop tôt voûté.
Mais je sais ta bonté pareille
A ce vent d'avril qui recueille,
Au plus profond de la forêt,
Le chuchotement d'une feuille
Mal repliée sur son secret.

Sont-ce mes mains, sont-ce tes mains,
Et sais-je quel est le visage
Que je caresse si lointain
Qu'il prend peu à peu le dessin
D'un paysage à ton image ?

Ne cherche pas plus loin,
Voici de la bruyère.
Mets ta main dans ma main
Et laisse la lumière
Nous montrer le chemin.

Femme, dont le sourire a parfois la tristesse
Des vergers lourds de fruits qu'un dernier soleil dore,
Je voudrais te polir un merveilleux miroir
Où, défiant l'inquiétude et la vieillesse,
Chaque fois plus aimée tu pourrais te revoir.
,

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
page 14
Femme que j'ai choisie entre toutes les femmes
Pour la couleur naîve et fine de ton âme,
Femme venue vers moi, à la belle saison.
Avec ton coeur plus doux qu'un nid dans un buisson,
Femme qui porte mon univers dans tes yeux
Bleus comme ceux des fées au temps de mes aîeux,
Quand ton rire m'accueille au seuil de ma maison
Et que tes bras se lient autour de mes épaules
Avec le souple élan d'une branche de saule,
Quand tu me tends la bouche ainsi qu'une églantine
Offerte sans un mot par des mains enfantines,
Je ne sais plus ce que je suis : lumière, odeur,
Et j'ai besoin, pour ne pas pleurer de bonheur,
De te serrer jusqu'à ce que nos deux poitrines
Retrouvent peu à peu le rythme égal et lent
De vagues balancées par le même océan.
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page 15
Tu es la saveur de mon pain.
Le dimanche de ma semaine,
Tu es la ligne du destin
que l'on peut lire dans ma main,
Tu es ma joie, tu es ma peine,
Tu es ma chanson, ma couleur
Et, dans la douceur de mes veines,
Le sang qui fait battre mon coeur.
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