Ravages

Des idées prises un peut partout, club des 5, Daniele Steel, presse à scandale, Thilliez et autres stars du roman noir français, puis amalgamées sans vraisemblances ne font pas un roman. J'ai eu du mal à arriver au bout car la crédibilité morale et mentale des personnages varient suivant le récit, l'autrice espère que le lecteur va gober son histoire sans réfléchir. Ecriture basique voire banale, longueurs et digressions qui permettent de faire, théoriquement, de belles phrases, j'ai avancé péniblement vers la fin, survolée pour les 15/20 dernière pages. Dès le début çà déraille, Clémence, photographe professionnelle et fan d'urbex en privé, tombe, dans des circonstances rocambolesques, sur le corps d'un d'adolescent atrocement mutilés. Son nom est tatoué sur le torse de l'enfant. Que fait Clémence? Normalement elle prévient la police. Non! Elle laisse son appareil photo sur place, se précipité dans un commerce pour acheter de l'acide chlorhydrique afin d'effacer le tatouage. Comme le gamin réagit à la douleur de l'acide, elle prend une brique et lui assène un coup sur les cervicales afin de l'achever. Pour l'autrice Clémence est une victime. Evidemment l'appareil photo a disparu et des photos de la scène de crime vont être publiées sur le net. La très peu clémente Clémence va tout faire pour démontrer son innocence., quitte à tromper la police. Mais tout est bien qui finira bien. Sauf pour le lecteur qui se pose des questions sur ce qu'il lit.