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EAN : 9782298165630
France loisirs (30/11/-1)
3.94/5   79 notes
Résumé :
Clémence Duchesnay, trentenaire divorcée, partage sa vie entre son métier de photographe pour un magazine géographique et sa passion pour l’exploration urbaine.Lors d’une escapade dans l’ancienne prison de Rennes, elle découvre un jeune garçon agonisant dont le corps mutilé porte une inscription gravée sur le torse.
Dès lors le cauchemar commence : prise au piège, Clémence commet l’irréparable et se trouve confrontée à un monstre sadique, pétri de vengeance q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 79 notes
Je viens de terminer ce roman et j'ai beaucoup apprécié. Je lis peu de thrillers français mais j'ai suivi celui-ci avec beaucoup d'intérêt.

Une enquête glauque certes, mais très prenante avec des chapitres courts. Par contre, je n'ai pas réussi à m 'attacher au personnage principal, que j'ai trouvé froide et peu attachante.

Je n'avais pas deviné la fin plutôt surprenante.
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Lorsque Lison Carpentier m'a contacté pour me proposer de découvrir son premier roman, je n'ai pas hésité bien longtemps parce que le résumé me tentait vraiment beaucoup. C'est moche à dire mais j'aime beaucoup les thrillers un peu dérangeants, un peu sanglants et originaux. Je remercie Lison de m'avoir permis de me plonger dans son univers.

Clémence Duchesnay, trentenaire divorcée, partage sa vie entre son métier de photographe pour un magazine géographique et sa passion pour l'exploration urbaine.Lors d'une escapade dans l'ancienne prison de Rennes, elle découvre un jeune garçon agonisant dont le corps mutilé porte une inscription gravée sur le torse.Dès lors le cauchemar commence : prise au piège, Clémence commet l'irréparable et se trouve confrontée à un monstre sadique, pétri de vengeance qui utilise les lieux explorés par la jeune femme comme scène d'exposition de ses crimes. Lorsque son propre fils disparait, Clémence n'a d'autre choix que d'accepter le chantage de son bourreau et de suivre ses traces.

Je suis un peu embêtée parce que, si j'ai globalement bien aimé ma lecture, je n'ai pas spécialement accroché avec le personnage de Clémence qui est pourtant l'héroïne de toute cette histoire. C'est une jeune femme qui pratique l'urbex toute seule et qui n'a pas été épargnée par la vie et qui semble bien partie pour subir d'autres moments difficiles. J'ai d'ailleurs eu un petit souci avec le début du roman parce que je n'ai pas compris comment cette mère de famille a pu accomplir le geste qu'elle aura envers le jeune garçon. du coup, je crois que je n'ai pas toujours compris ses réactions au fil des pages, et je n'ai pas été très encline à tenter de mieux la cerner et l'apprécier.

Ceci étant dit, le roman est plaisant à parcourir, peut-être quelques longueurs par ci par là mais ça c'est parce que je chipote un peu. J'ai passé un moment agréable en compagnie de ce roman, je l'ai même lu assez rapidement en fait. Il a suffit que je trouve le temps de me lancer pour ne plus lâcher mon livre. J'avais très envie de connaitre le dénouement de tout ça.

J'ai bien aimé la plume de Lison, efficace sans être pesante, sans fioritures certes mais le thriller ne s'y prête pas vraiment. le récit est bien construit, il y a une bonne dose de suspense qui fait que le lecteur s'interroge au fil des pages et je trouve ça important de ne pas deviner la clé de l'énigme tout de suite. J'aime me faire trimballer par les auteurs et Lison est parvenue à me tenir en haleine et à garder mon attention tout au long du récit. Pour un premier roman, je le trouve bien réussi.

Petit point négatif parce que je ne suis que futilité : la couverture ne me plait pas trop, je la trouve un peu terne. En fait, elle ne correspond pas à mes goûts mais bien évidemment, il ne faut pas s'arrêter à ce détail !

Une découverte très sympathique !
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𝙲𝚕𝚎́𝚖𝚎𝚗𝚌𝚎, 𝚙𝚑𝚘𝚝𝚘𝚐𝚛𝚊𝚙𝚑𝚎 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗𝚗𝚎́𝚎 𝚍'𝚞𝚛𝚋𝚎𝚡, 𝚜𝚎 𝚕𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚜𝚎𝚞𝚕𝚎 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚍𝚎́𝚌𝚘𝚞𝚟𝚎𝚛𝚝𝚎 𝚍'𝚞𝚗𝚎 𝚙𝚛𝚒𝚜𝚘𝚗 𝚊𝚋𝚊𝚗𝚍𝚘𝚗𝚗𝚎́𝚎. 𝙼𝚊𝚒𝚜 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚞𝚗𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚜𝚊𝚕𝚕𝚎𝚜, 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚍𝚎́𝚌𝚘𝚞𝚟𝚛𝚎 𝚞𝚗 𝚓𝚎𝚞𝚗𝚎 𝚊𝚍𝚘 𝚜𝚞𝚜𝚙𝚎𝚗𝚍𝚞 𝚕𝚎𝚜 𝚋𝚛𝚊𝚜 𝚎𝚗 𝚌𝚛𝚘𝚒𝚡, 𝚝𝚘𝚛𝚝𝚞𝚛𝚎́. 𝚂𝚞𝚛 𝚜𝚘𝚗 𝚝𝚘𝚛𝚜𝚎, 𝚕𝚎 𝚗𝚘𝚖 𝚍𝚎 𝙲𝚕𝚎́𝚖𝚎𝚗𝚌𝚎...

L'idée n'était pas mal, ça partait bien avec une scène de crime pas très réjouissante, et une floraison de personnages qui auraient pu être attachants pour les uns, détestables pour les autres.

Sauf qu'on sait tous que la gentille Clémence n'a pas torturé ce pauvre garçon, et que le piège, personne n'y croit dès le début (ou alors, ils jouent très mal ce rôle). Les enchaînements sont très faciles, pas de réel suspense, les personnages en réalité clichés, les dialogues creux... À tel point que j'abandonne ma lecture, désappointée.

Pour les novices du thriller, pourquoi pas. A défaut d'une rediffusion d'un épisode de Julie Lescaut, cette lecture fera votre soirée. Mais pour les chevronnés du genre, passez votre chemin, vous risqueriez de trouver le temps long...
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L'autrice nous propose une histoire passionnante et palpitante, une vraie course contre la montre et contre la mort, de quoi happer le lecteur dès les premières lignes et ne plus le lâcher jusqu'au dernier chapitre. le style est fluide et accrocheur et soutient ce récit rythmé et sans temps mort. Autant dire qu'elle frappe très fort et qu'elle nous offre un thriller qui vaut largement le détour.

Clémence est une jeune femme sans histoire passionnée d'exploration urbaine. Alors qu'elle se lance dans la découverte d'un nouveau lieu conseillé par un contact, elle va se retrouver au coeur d'une histoire complètement folle et sanglante, de quoi bouleverser sa vie de bout en bout. Qui peut lui en vouloir au point de jouer à un tel jeu avec elle? Pourquoi avoir enlevé son fils? Quel est le but de tout cela?

Il vaut mieux vous accrocher, car l'autrice nous réserve des surprises en pagaille! Ici les rebondissements sont légions et la toile dans laquelle elle nous enferme est tellement bien tissée et bien pensée, qu'elle arrive à nous surprendre à de nombreuses reprises. Cela fait que le lecteur en demande toujours plus et qu'il se passionne totalement pour cette intrigue originale.

J'ai retrouvé ici tous les ingrédients que j'adore dans les thrillers et j'ai dévoré ce roman. Je me suis très vite attachée aux personnages, même s'il est bien compliqué de savoir sur quel pied danser avec eux dans ce drame. Savons-nous vraiment tout? Les personnages jouent-ils franc jeu? Tant de questions qui nous font tourner les pages sans nous en rendre compte pour arriver à un final explosif et qui clôt cette histoire en toute beauté!

En bref, voilà un thriller comme je les aime avec son histoire palpitante, sanglante et complexe, et ses personnages attachants et passionnants à découvrir. Que demander de plus?
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Ravages, un titre évocateur qui laisse libre cours à l'imagination.

Clémence est une photographe de renom et qui vit de sa passion. Elle est maman d'un garçon qu'elle aime plus que tout. Elle a des relations compliquées avec son ex-mari. Mais elle a une passion secrète : l'urbex. Faire des photos de lieux abandonnés, mais en leur donnant une tout autre dimension. Mais un jour, en visitant une prison abandonnée, une course-poursuite s'engage entre elle et un chien pas des plus sympa et Clémence doit s'enfermer dans l'une des geôles. Mais la première chose qu'elle voit, c'est un ado accroché à une croix avec un tatouage sur le ventre. Et pas n'importe lequel : CLÉMENCE. Son propre nom est gravé dans la chaire de ce jeune homme. Mais pourquoi ? le piège s'est refermé et elle doit comprendre qui est derrière tout ça et pourquoi. Un début d'histoire qui commence bien et qui ne laisse aucun doute que ce roman est un thriller.

L'enfance de Clémence est importante tout comme sa vie d'adulte. Ses choix ont des conséquences, mais ce sont ceux de ses proches qui vont lui porter préjudice et qui vont l'embarquer dans une course-poursuite effrénée à la recherche de son ou ses persécuteur(s). Tout au long de sa quête, des indices seront semés, mais d'une façon plutôt « macabre » et il faudra les comprendre, les interpréter. Malgré tout, elle ne pourra pas faire cavalier seul et devra apprendre à faire confiance à une personne en particulier... Qui est-elle ? Lisez ce roman pour le découvrir.

Cette épopée entraîne le lecteur dans une course aux indices parsemée d'embûches et de découvertes qui déstabilisante. Je dois bien reconnaître que j'ai découvert une auteure de talent qui ne laisse pas de temps mort. Rebondissements, surprises, subtilité et énorme coup de bambou à la fin sont les ingrédients de cette histoire. La chute du roman nous démontre une fois de plus que le passé finit par revenir et nous tirer les orteils.

Lisa Carpentier est une auteure que je découvre et qui m'a fait passer un excellent moment. L'inventivité, l'imagination et la finesse de l'histoire m'ont donné envie d'avancer rapidement, car je voulais comprendre ce qui arrivait à Clémence ainsi qu'à Maxime est une victime. Tenir en haleine son lecteur et l'achever par un final détonant, c'est fort. Si vous êtes un fan de thriller bien ficelé où tout ne vous est pas dévoilé dès le début alors n'hésitez pas, foncez ce livre vous plaira. Quant au titre, il me fait penser aux conséquences des mensonges, des choses cachées qui ont été les déclencheurs de tous ses malheurs. La manipulation et la subtilité sont aussi de la partie.

Bon j'ai assez écrit et je vous laisse aller à la découverte de ce roman. J'espère pouvoir bientôt découvrir son prochain roman...
Merci encore pour ce moment de lecture.
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
La télévision avait rendu populaires les enquêtes sur les crimes sordides et la littérature policière mis en exergue nombre de criminels sadiques, mais être confronté à un véritable tueur psychopathe demeurait exceptionnel dans une carrière de flic. Trente ans de métier, et Nicolas Vanlaert se trouvait pour la première fois face à un cas de cette ampleur.
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Dans leur monde, une fois dépassés les convenances et les minauderies, I'étalage des richesses et du pouvoir, les masques tombaient plus vite qu'on ne le croyait, au détour d'une plaisanterie, en réponse à un sous-entendu... On se reconnaissait alors, et on formait un clan.
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Clémence recevait, telle une gifle, les émotions émanant de tous les lieux qu’elle explorait : une célèbre usine désaffectée de l’est de la France, encore occupée quelques mois plus tôt par des milliers de travailleurs bientôt licenciés, ou un château de famille délabré que les propriétaires ne parvenaient plus à entretenir… La photographie était alors l’unique parade lui permettant d’appréhender le monde tel qu’il était. Son appareil, comme une extension de son propre corps, lui servait de bouclier : elle faisait face en immortalisant chaque endroit, absorbant dans ses clichés chacun de ses troubles.Au fur et à mesure de sa progression dans l’ancienne prison, Clémence avait l’impression de s’enfoncer dans les entrailles d’un cadavre : des boyaux sombres et silencieux, sales et pestilentiels… Un endroit sordide, à déconseiller à quiconque. Pourtant, comme à chaque fois qu’elle pratiquait l’urbex, elle se sentait vivante dans ces lieux morts et déserts. En adéquation avec elle-même.
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Franchir le panneau « Entrée interdite » lui procurait invariablement une poussée d’adrénaline, un sentiment d’excitation impossible à retranscrire sur une photographie. Comme de nombreux autres passionnés d’exploration urbaine, Clémence consacrait la plupart de son temps libre à la recherche de lieux abandonnés, en quête de clichés destinés à immortaliser les vestiges du passé avant leur inexorable destruction. Son métier de photographe spécialisée dans les reportages régionaux pour un magazine touristique lui permettait de parcourir le pays, et elle en profitait souvent pour terminer ses voyages par la visite, à titre personnel, d’un spot convoité par les chasseurs de ruines. Elle souhaitait profiter pleinement de son expédition dans le centre pénitentiaire rennais pour assouvir ce désir dévorant de communier pour quelques heures avec les fantômes du passé, en s’immergeant dans un monde parallèle où l’on perd toute notion du temps.
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Elle souhaitait profiter pleinement de son expédition dans le centre pénitentiaire rennais pour assouvir ce désir dévorant de communier pour quelques heures avec les fantômes du passé, en s’immergeant dans un monde parallèle où l’on perd toute notion du temps.Les nuages se dispersèrent momentanément et la lune éclaira d’une lueur sinistre un ancien terrain de sport. Sur le mur opposé à l’entrée pendait encore un vieux panier de basket démantibulé. Une table de ping-pong éventrée où la dernière partie s’était disputée il y a longtemps trônait à droite de la cour. Les murs recouverts de tags sombres expliquaient la présence au sol de multiples bombes de peinture vides.Préférant éviter l’utilisation d’une torche à proximité des habitations, Clémence traversa à tâtons cette cour fantomatique où la nature avait repris ses droits : des bouquets de ronces et d’orties recouvraient l’asphalte fissuré, déformé par les intempéries.
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