Juste à côté de moi

Découverte de Sophie Carquain avec ce roman et vrai bon moment de lecture au rdv!
Un livre court 218 pages, nous plongeant dans le traumatisme de deux êtres que rien ne devait se faire rencontrer.
Elle s'appelle Susie. Peindre des fresques murales est sa bouée de sauvetage après un traumatisme qui hante ses jours et ses nuits.
Lui s'appelle Niels. Il n'est pas sorti de sa chambre depuis plus d'an an, n'a plus de contacte avec quiconque, ne parle plus à personne.
On nomme cela hikikomoris au Japon et l'on en compte quelques dizaines de milliers en France.
Quand Susie est embauchée par la famille Wagner pour peindre une fresque dans un appartement étrangement vide, ou presque, elle ne s'attend pas à découvrir que son seul occupant, à l'exception du personnel de maison venant ponctuellement, est un jeune garçon vivant en dehors du monde.
Peur des autres, résilience, choc post traumatisme, puissance de l'art sont autant de thèmes que l'auteur va aborder tout en sensibilité, sans voyeurisme ni pathos.
Assurément un roman qui donne envie d'aller plus loin dans la découvert de cet auteur.

2 individus traumatisés :d'un côté, Susie, qui peint des fresques dans de beaux appartements et vit en couple avec un éducateur spécialisé et de l'autre, un fantôme, un jeune homme, qui vit sans vivre.
Lorsque Susie entreprend de prendre une fresque dans le très beau lieu de la famille Wagner, on lui fait comprendre qu'elle doit être partie à deux heures de l'après-midi, condition qu'elle respecte jusqu'au jour où elle croise une silhouette, celle du fils Niels, "disparu" au monde des Wagner. le jeune homme vit reclus dans sa chambre, ne semble plus exister, n'a plus d'interactions sociales : il refuse le monde extérieur et c'est sa décision. le phénomène est recensé au Japon : on les appelle les Hikikomori.
Un étrange dialogue par le biais de la fresque va débuter entre Susie et Niels. Chacun a leur façon sont terriblement blessés par la vie : Susie a vu mourir sa soeur, bien aimée au cours de l'attentat du Bataclan, Niels lui fuit une pression sociale insupportable, imposée par sa famille. L'un et l'autre comme le petit prince et le renard vont s'apprivoiser, se reconnaître et vivre malgré tout.
J'ai été très touchée par ce roman sensible peut être parce que j'ai un fils qui lui aussi pour d'autres raisons, ne supporte pas le monde extérieur et son agressivité. Il est sorti de son isolement depuis quelques années et ce fut une lente adaptation. Ce n'était pas la pression sociale qui l'insupportait, juste le monde tel qu'il est. L'auteur a su nous raconter une histoire avec délicatesse sans pathos. C'est un roman qui vibre de vie, de beauté et d'espoir, très attachant.

J'ai été très vite prise dans l'histoire. Je n'avais pas lu le résumé avant pour découvrir les thèmes abordés au fur et à mesure et cela a été une vraie surprise car ils sont très forts.
Susie est très touchante. On comprend son traumatisme, c'est très émouvant lorsqu'elle parle des attentats. On la voit tenter de se relever après une telle épreuve et comment elle apprend à vivre malgré ce drame. Sa rencontre avec Niels est tellement belle...
J'ai été déçue par une scène entre Susie et Niels que je trouvais surprenante. Et un peu déçue par la fin : ce roman est court et je m'attendais à une fin moins rapide ou une sorte de twist final.
Cependant, il n'en reste pas moins que l'écriture était très touchante. Les thèmes du livre, si durs, si forts, ont été abordés avec une telle justesse...
Une très belle lecture !

Un roman court, bouleversant et fort. Des thématiques très sensibles y sont abordées, sans jugement, sans apriori, bien au contraire. L'auteure nous présente et nous en apprend davantage sur différentes maladies mentales, qui sont pour beaucoup encore tabou, et je trouve cela très bien de les aborder en littérature. Bravo pour ce beau travail.

Un roman sur la résilience, le pardon, et l'entraide.
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JUSTE A COTE DE MOI

C'est un roman très visuel avec des descriptions artistiques pleines de couleurs, sur la résilience, la peinture et l'art thérapie.

Susie est une rescapée de l'attentat du Bataclan, elle a été blessée et y a perdu sa soeur et des amis Pour se reconstruire, elle s'est tournée vers la peinture et peint des fresques intérieures Elle est embauchée par le père de Niels qui dit avoir perdu son fils de 19 ans. En réalité Niels est un hakikomori . Il s'est enfermé dans sa chambre depuis plus d'un an.

Hakikomori désigne une personne incapable de sortir de chez elle et d'entreprendre des activités sociales. Ils apparaissent au japon dans les années 1990, principalement de jeunes garçons environ 500 000, qui se murent dans leur chambre.

C'est la rencontre de ces deux êtres blessés par la vie, qui s'apprivoisent et s'accompagnent sur le chemin de la guérison.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Puis la rencontre est très belle mais ensuite je n'ai pas accroché avec la fin trop rapide. Mon avis a oscillé tout au long du livre pour me rendre compte que même si certains passages m'ont profondément touchée et que l'écriture est fine sensible et poétique, cela ne l'a pas fait avec moi et qu'au final je suis assez déçue.

Si ce n'eut été que cette lecture a été faite en lecture commune avec des copines sur Instagram , j'aurais sans doute, bien honnêtement , laissé tomber le roman au cours des premiers chapitres. J'éprouvais beaucoup de difficultés à embarquer. Je trouvais qu'il y avait certaines longueurs, malgré ses quelques 217 pages,et des détails qui alourdissaient ma lecture.

Toutefois, grâce aux commentaires d'Élodie , copine insta, qui était plus avancée que moi dans sa lecture, j'ai décidé de poursuivre et j'ai finalement été grandement touchée. Touchée par ces deux âmes blessées qui se rencontrent ( Suzie et Niels ) qui tentent de s'apprivoiser, se comprendre, se réparer. Touchée par leur réalité et leur souffrance. J'ai refermé ce roman en sachant qu'il y laisserait sa trace en moi.

Un roman sensible et puissant qui aborde le deuil,la résilience, l'ouverture à l'autre, l'entraide et l'espoir.

Il y a des livres qui malgré leur thème nous font du bien…
Il y a des livres qui nous hypnotisent…
Il y a des livres qui nous dévoilent la force de l'humanité…

Juste à côté de moi en fait parti. Une histoire de destins croisés, une histoire de sauvetage, une histoire de patience, une histoire de passion, une histoire d'entraide.

Suzie a connu les attentats du 13 novembre au Bataclan ; elle y était. Elle a perdu sa soeur, ses amis et c'est aussi perdue elle-même. Devenue peintre décoratrice, elle tente par ses fresques de surpasser ses peurs. Jusqu'au jour, où elle va travailler chez des particuliers où un jeune est réfugié depuis de nombreux mois dans sa chambre.

Un sujet fort qui ne vous laissera pas indifférent. Avec tendresse et force, l'autrice nous dévoile la recherche de l'après un traumatisme.

Une jolie découverte qui se lit très facilement.

Alors, envie de venir à côté de moi pour en discuter ?!

Bon mercredi tout blanc 🤍

Susie est une jeune peintre en grande souffrance : elle a perdu sa soeur dans un attentat. Niels est un adolescent qui vit reclus dans sa chambre, refusant tout contact avec sa famille. Entre eux, une grande fresque murale qu'elle peint pour lui.
Ces deux personnages brisés par la vie vont peu à peu se rapprocher, se découvrir, s'épauler, s'aimer en quelque sorte.
Ce court roman, servi par une écriture douce et fluide, m'a plu. J'ai notamment apprécié les passages sur la réalisation de la fresque : la description des couleurs, l'intention mise par l'artiste dans l'ajout de tel ou tel élément, les réponses du jeune. J'ai aussi été touchée par la façon dont l'auteur aborde le sujet sous-jacent de la maternité.

Voici un nouveau roman de la maison d'édition @lillycharleston de découvert !
Ce roman je l'ai gagné au concours organisé par l'autrice elle même et je la remercie encore.

J'ai passé un agréable moment de lecture aux côtés de Susie et Niels.

L'autrice livre ici un roman fort et touchant sur le thème de la maladie (mais je ne vous en donnerais pas le nom pour vous laissez découvrir, et d'autres thèmes sensibles et forts.

Les deux personnages principaux sont chacun malmenés par la vie. Hantés par leurs démons, leur souffrance.
Ils vont se trouver, s'aider, et trouver le chemin de la guérison.

Difficile de vous en dire plus sans vous spoiler..

Je peux quand même vous dire que ce roman est rempli de bienveillance, de sensibilité et de pudeur.
La plume de Sophie Carquain est douce et poétique.

C'est ici un roman qui parle de résilience, de reconstruction.
Une belle lecture mêlant l'art, les rencontres, la lumière et l'espoir

« Juste à côté de moi », c'est l'histoire de deux êtres blessés par la vie, dont le chemin vers la résilience est parsemé d'embûches. Séduite par le résumé de la 4e de couverture, je me suis plongée avec frénésie dans le roman de Sophie Carquain, paru aux éditions Charleston. J'ai tout de suite été intriguée par ce garçon qu'on annonce comme disparu, et cet ordre pour la peintre de devoir à tout prix quitter les lieux à 14h. Finalement, l'histoire est loin du thriller et beaucoup plus proche du drame. Avec l'art pour toile de fond, l'écrivaine nous livre un récit original, où figurent les attentats de 2015 et où le lecteur découvre le phénomène des hikikomori.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..