Un livre captivant. Ce sont les témoignages de 3 femmes fortes qui se sont pourtant laissées prendre sous l'emprise d'un mari pervers narcissique, ce qui permet de bien comprendre comment s'installe le mécanisme de manipulation. Ces femmes s'expriment simplement même si ce qu'elles ont vécu est très dur. le vrai problème c'est de détecter à temps ces êtres pervers...et de prendre la fuite tout de suite à mon avis.
L'enchevêtrement des trois histoires nuit un peu à la compréhension mais c'est tellement bouleversant que ça en devient secondaire. Mais c'est dans l'ensemble bien écrit et facile à lire.
C'est un livre vraiment très utile pour toutes les personnes qui ont souffert d'un PN (comme moi, malheureusement). Tellement vrai !
En résumé: à ne pas rater
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Un must si jamais on a eu affaire à un manipulateur ! Je n'ai pas arrêté de vouloir sangloter en lisant, tellement ça me retournait les tripes. C'est horrible à quel point ça fait écho avec mon vécu, et à quel point c'est pertinent/stéréotypé. J'ai confiance que ce livre parlera autant à d'autres personnes victimes elles aussi.
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Trois témoignages de femmes émouvants dont l'attitude passive devant le comportement de leur mari peut surprendre mais l'influence de l'éducation judéo-chrétienne amène le lecteur à comprendre cette soumission.
"Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse" car ces femmes finissent par comprendre qu'elles sont manipulées et rompent avec leur tortionnaire;
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Rien ne semble indiquer que nous sommes en enfer ,ni la victime elle même ni les proches du couples.
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Il se lit facilement, il est presque "romancé" et pourtant ces sont des témoignages, des histoires vécues....
Le parallèle entre ces histoires est la mienne m'a saisie...
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Il me fait souvent remarquer que je passe trop de temps le soir à raconter des histoires aux enfants : je les empêche de dormir et je les gâtes trop. Et en effet, je finis par croire que je suis une mauvaise mère.
Mon bébé dans son fauteuil, avec un biberon suspendu par une corde, à portée de sa bouche, sans son père à ses côtés. Vision d’horreur ! (…) Jean, en revanche, a été très content de son innovation.
Certains hommes se comportent avec les femmes comme si elles étaient des pommes. Ils les mangent, et à la fin ils jettent le trognon…”
Mon indépendance, mon identité, mes ailes. Parce ce que j'ai envie de faire ce que m'avait imploré une de mes filles: Vole, maman vole! Si toi tu voles, nous aussi on pourra voler!
Dans ma tête , en fond sonore, une phrase tourne en boucle: il ne sait pas qu'il fait l'amour avec la mort.