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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'idée de départ est sympa : 3 pré adolescents , 2 garçons et 1 fille intègrent un stage d'arts martiaux dans le dojo d'un grand maître et vont se retrouver embarquer dans une aventure peuplée de samouraïs dans le Japon d'autrefois. Pourtant ce fut pour moi une déception.

D'abord à cause du rythme effréné imposé par l'auteur : les allers-retours passés-présent sont incessants, ce qui ne permet ni de s'imprégner de l'ambiance du dojo dans le présent ni de celle du Japon d'antan. Expéditif et frustrant donc. Pas le temps de s'installer et de se laisser porter. Cette sensation est accentuée par les nombreuses informations données aux jeunes lecteurs qui doivent les ingurgiter rapidement avant de passer à la suite : ce qu'est un origami, le nom et la destination des différentes armes, le nom des vêtements de l'époque, les coutumes… je suppose qu'un enfant qui ne connaît pas ces termes peut vite se retrouver perdu. Moi qui les connaissais j'ai parfois eu l'impression d'être en train de lire un dictionnaire consacré au Japon. Tout ça est très intéressant mais distribuer les informations les unes à la suite des autres telle une mitraillette donne vite l'impression de lire une leçon plutôt qu'un récit.
Difficile dans ces conditions de s'immerger dans l'histoire. D'autant que les notions sont tellement riches que même en assenant autant d'informations on ne fait qu'effleurer les choses. L'auteur s'est peut être trop éparpillée. En plus des armes des samouraïs on évoque le karaté, le tir à l'arc, le judo, le kendo, le Taï Chi, la méditation… c'est beaucoup trop riche pour être résumé en quelques lignes. Fatalement on apprend bien peu de choses sur ces pratiques, d'ailleurs le maître du Dojo est peu crédible. Un maître atteint un niveau d'excellence dans une seule discipline et ne prétend pas maîtriser avec autant de précision les autres disciplines, surtout quand elles sont aussi nombreuses. Ce serait très prétentieux et irait à l'encontre de leur enseignement.
Après autant d'explications foisonnantes je n'ai pas compris pourquoi l'auteur qui a pris la peine d'expliquer la différence entre un samouraï et un rônin (ce qui était essentiel pour la compréhension de l'histoire), n'a donné aucune explication sur les ninjas alors même que c'est un personnage clef du livre.

Dommage également que l'histoire soit aussi prévisible, on devine facilement ce qui va se passer. S'ajoute à cela des personnages stéréotypés et sans surprises et donc un récit dont on se lasse rapidement car trop prévisible.

C'est frustrant car le coeur de l'histoire a tout pour plaire mais le récit retombe comme un soufflé. Je garde une impression d'inachevé. On reste à la surface, on aborde, on se disperse, on survole, mais on ne plonge ni dans l'ambiance ni dans l'histoire. Trop léger, trop rapide, trop superficiel. Dommage !

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique jeunesse.
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Merci aux éditions Bayard et à Babelio pour ce partenariat : j'ai reçu ce livre lors d'une masse critique privilégiée.
Le trésor des Minamoto est un livre de littérature jeunesse, le premier d'une série. Il est consacré aux arts martiaux, et il est assez rare de trouver des romans de littérature jeunesse (voire des romans tout court) qui en parle. Les soucis commencent d'ors et déjà pour moi parce que les arts martiaux ont été mélangés. Je m'explique : qu'une kendoka, un judoka et un karatéka fassent un stage ensemble me paraît peu logique, le tout sous la houlette d'une seule et même personne, maître Saburo, qui excellerait ainsi dans toutes les disciplines. Certes, je n'y connais pas grand chose, j'en sais cependant suffisamment pour me dire que ce n'est pas très crédible. D'ailleurs, j'aurai aimé en savoir un peu plus sur les arts martiaux que je ne connaissais pas (kendo et karaté) et je n'ai pas appris grand chose, si ce n'est les qualités pour être un samouraï. J'y reviendrai.
En effet, le début de l'intrigue m'a déçu, à cause des stéréotypes, comme s'il fallait à chaque fois que les personnages respectent des conditions préalables à toute aventure : un grand blond imbu de sa personne (parce qu'il est blond ?), une jeune fille asiatique madame je-sais-tout, victime du sexisme du premier personnage nommé et un noir qui passe la plupart de son temps à manger. Certes, les personnages évoluent, un peu, au cours du roman. Cette évolution durera-t-elle au début du second tome ? Je ne sais pas, mais ce serait bien.
Ce qui serait bien aussi, c'est que l'on arrête de stigmatiser les personnages qui ont toujours faim. Il y a une cause à la faim – surtout quand on est adolescent et que l'on subit des poussées de croissance. Et trouver normal de sauter le petit déjeuner pour accomplir une mission n'est pas bien : c'est se retrouver avec un risque d'hypoglycémie au cours de la matinée. Certains ont tendance à oublier que c'est à l'adolescence que se développe les troubles alimentaires, et j'espérai sincèrement voir un jour la fin des romans dans lequel l'ado qui mange est toujours sujet à moquerie.J'ajoute que le second personnage qui est aussi la cible de moquerie est le personnage qui sait, comme si son savoir était inutile. Sakura sait beaucoup de choses, mais son habitude de transmettre son savoir est jugée « agaçante ». Logan pense même « autant qu'elle se taise » parce que pour lui (et je l'espère, pour personne d'autres) « étaler sa science » est inutile. (p. 122).
De même, le roman est rempli de termes liés à la culture asiatique. C'est très bien, mais c'est peut-être trop d'informations à intégrer pour les jeunes lecteurs, surtout que le lexique se trouve regroupé à la fin du livre – et je connais beaucoup de lecteurs, jeunes ou moins jeunes, qui apprécient peu cette gymnastique, préférant les notes de bas de pages. Puis, ce trop plein d'informations donne aussi l'impression que l'on survole le sujet. Si la construction du roman est intéressante, avec ses trois parties clairement délimitées qui respectent la même structure narrative, j'aurai aimé passer plus de temps dans chacun de ses univers, mieux comprendre le rituel du temple shinto, apprécier davantage le théâtre. A contrario, puisqu'il est un des personnages les plus importants de cette intrigue (j'ai déjà dit que j'appréciai beaucoup les méchants), j'aurai aimé en savoir davantage sur les ninjas, parce que l'on n'apprend pas grand chose sur eux, pas même dans le glossaire final. Oui, c'est dommage, vraiment, de même que la distinction entre les samouraïs et les rônins, qui était aussi au coeur de l'intrigue.
J'ajoute aussi, même pour quelqu'un comme moi qui est capable de me laisser emporter par ma lecture et de ne pas voir certaines incohérences, qu'il en est quelques unes qui m'ont dérangée, au point que je suis retournée en arrière, j'ai relu, pour être certaine de ne pas m'être fourvoyée dans ma lecture.
Je le sais, mon avis peut sembler sévère, et de jeunes lecteurs seront sans doute plus indulgents que moi. J'aimerai cependant savoir quel est leur ressenti, et surtout, quel est le ressenti d'amateurs de sports de combat.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Si les séries Jeunesse sur certains sports (comme la danse, le foot etc.) ne manquent pas, celles sur les arts martiaux se font plus rares. J'étais donc curieuse de voir comment l'auteure exploitait ce thème à travers son roman.

Pour être franche, j'ai été très déçue. J'ai trouvé l'intrigue extrêmement prévisible et les personnages très stéréotypés. Même en tenant compte du fait qu'il s'agit d'un roman jeunesse, j'ai vraiment trouvé que c'était un peu limite. L'immersion dans l'univers des arts martiaux et samouraïs est trop didactique, pas assez spontanée. L'humour des gamins tombe à plat. Je n'ai pas retrouvé l'habituelle plume acérée, subtile, de l'auteure.
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