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Les apprentis samouraïs - Roman tome 1 sur 2

Romain Ronzeau (Autre)
EAN : 9791036316159
250 pages
Bayard Jeunesse (09/06/2021)
3.43/5   22 notes
Résumé :
Sakura la kendoka, Léon le judoka et Logan le karateka sont invités par le célèbre Maître Saburo à un stage d'arts martiaux dans son dojo. Ils découvrent par hasard, dans une ancienne boîte de laque noire, un mystérieux origami en forme d'étoile, et trois anneaux magiques. Ces derniers ont appartenu à Hiro, Eiko et Ako du clan Minamoto, des guerriers samouraïs chargés de veiller sur un Trésor. En les enfilant, les trois enfants se retrouvent projetés au Japon au 16e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman jeunesse qui emporte nos jeunes de ans le monde des arts martiaux.

L'histoire est riche en suspens. L'humour est bien présent.

Trois jeunes ados vont suivre un stage d'arts martiaux avec un maître réputé.
Ces jeunes vont devoir s'associer pour se sortir des ennuis où ils se sont fourrés en enfilant des anneaux d'anciens samouraïs.
Au départ ces enfants ne s'entendent pas: on est vraiment dans Sun contexte actuel ou les railleries et moqueries sont devenus à la mode dans les cours d'école. Mais ces enfants évoluent fort heureusement au fils des pages et gagnent en maturité.

J'ai trouvé dommage que l'auteur ne se base pas uniquement sur une seule pratique, mais en énumère beaucoup. le récit en devient un peu chaotique, pèle mêle.

Je pense que notre jeunesse peut facilement s'assimiler aux personnages, mais les allers retours entre passé et présent peuvent nuire à leur intérêt du roman, voir même à sa compréhension..

Dans l'ensemble un bon roman jeunesse qui a semblé intéresser mon fils ( mais il ne l'a pas encore lu).

Merci a Babelio et aux éditions Bayard.
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L'idée de départ est sympa : 3 pré adolescents , 2 garçons et 1 fille intègrent un stage d'arts martiaux dans le dojo d'un grand maître et vont se retrouver embarquer dans une aventure peuplée de samouraïs dans le Japon d'autrefois. Pourtant ce fut pour moi une déception.

D'abord à cause du rythme effréné imposé par l'auteur : les allers-retours passés-présent sont incessants, ce qui ne permet ni de s'imprégner de l'ambiance du dojo dans le présent ni de celle du Japon d'antan. Expéditif et frustrant donc. Pas le temps de s'installer et de se laisser porter. Cette sensation est accentuée par les nombreuses informations données aux jeunes lecteurs qui doivent les ingurgiter rapidement avant de passer à la suite : ce qu'est un origami, le nom et la destination des différentes armes, le nom des vêtements de l'époque, les coutumes… je suppose qu'un enfant qui ne connaît pas ces termes peut vite se retrouver perdu. Moi qui les connaissais j'ai parfois eu l'impression d'être en train de lire un dictionnaire consacré au Japon. Tout ça est très intéressant mais distribuer les informations les unes à la suite des autres telle une mitraillette donne vite l'impression de lire une leçon plutôt qu'un récit.
Difficile dans ces conditions de s'immerger dans l'histoire. D'autant que les notions sont tellement riches que même en assenant autant d'informations on ne fait qu'effleurer les choses. L'auteur s'est peut être trop éparpillée. En plus des armes des samouraïs on évoque le karaté, le tir à l'arc, le judo, le kendo, le Taï Chi, la méditation… c'est beaucoup trop riche pour être résumé en quelques lignes. Fatalement on apprend bien peu de choses sur ces pratiques, d'ailleurs le maître du Dojo est peu crédible. Un maître atteint un niveau d'excellence dans une seule discipline et ne prétend pas maîtriser avec autant de précision les autres disciplines, surtout quand elles sont aussi nombreuses. Ce serait très prétentieux et irait à l'encontre de leur enseignement.
Après autant d'explications foisonnantes je n'ai pas compris pourquoi l'auteur qui a pris la peine d'expliquer la différence entre un samouraï et un rônin (ce qui était essentiel pour la compréhension de l'histoire), n'a donné aucune explication sur les ninjas alors même que c'est un personnage clef du livre.

Dommage également que l'histoire soit aussi prévisible, on devine facilement ce qui va se passer. S'ajoute à cela des personnages stéréotypés et sans surprises et donc un récit dont on se lasse rapidement car trop prévisible.

C'est frustrant car le coeur de l'histoire a tout pour plaire mais le récit retombe comme un soufflé. Je garde une impression d'inachevé. On reste à la surface, on aborde, on se disperse, on survole, mais on ne plonge ni dans l'ambiance ni dans l'histoire. Trop léger, trop rapide, trop superficiel. Dommage !

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique jeunesse.
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Dès la couverture nous savons que nous avons entre les mains un roman très jeunesse, et la lecture le confirme. Cela étant dit, la conception classique de l'intrigue fonctionne très bien et on prend plaisir à suivre les aventures de ces trois jeunes.
Pour le premier tome d'une série à venir, j'ai apprécié qu'il ne se contente pas d'être un tome d'introduction. Nous vivons pleinement une aventure du début à la fin et ce tome pourrait se suffire à lui-même.
Deux garçons et une fille, qui se connaissent sans s'apprécier, participent à un stage d'arts martiaux auprès d'un Maître japonais réputé. Involontairement ils vont se retrouver avec des pouvoirs particuliers et projetés au Japon du XVIe siècle, au temps des samouraïs. Parviendront-ils à percer le mystère et aider les esprits de la famille Minamoto ?
C'est un récit dynamique et riche en actions, suspens et rebondissements. L'humour n'est jamais absent ainsi qu'un côté documentaire sur les arts martiaux. Un glossaire donne la définition de nombreux mots utilisés et dotés d'un astérisque. On évoque aussi bien le karaté que le kendo, l'aïkido, le judo, le ju-jitsu, et même le tai-chi qui pourtant est chinois… cela m'a personnellement semblé trop : un énorme « gloubi-boulga », un fourre-tout commode mais peu représentatif selon moi de la pratique des arts martiaux. Leur pratique diffère beaucoup entre certains : quand l'un est un art de défense, l'autre est un art d'attaque. On ne peut exceller dans tous ces arts à la fois ! J'aurais préféré que l'auteure en choisisse un mais en approfondisse la philosophie et le sens.
Je reconnais toutefois l'effort de documentation et la volonté de donner un vrai décor à cette histoire. D'ailleurs les « effets spéciaux » sont particulièrement réussis au moment du passage d'un monde à l'autre. C'est très crédible !
Je pense que les jeunes lecteurs pourront aisément se sentir proches des personnages et frémiront à leurs côtés.

Je remercie Babelio et les éditions Bayard jeunesse pour cet envoi.
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Maitre Saburo organise un stage d'arts martiaux dans son dojo. Sakura la kendoka, Logan le karatéka et Léon le judoka sont invités à y participer. Sakura n'aime pas vraiment Logan mais ils vont se retrouver tous les trois dans le même groupe ! Mais en enfilant des anneaux d'anciens samourais, ils sont projetés dans le Japon du XVIe siècle pour libérer des esprits.
J'avais bien envie de découvrir ce livre quand il m'a été proposé, j'ai fait du karaté pendant plus de 3 ans et j'aime beaucoup ce qui a attrait aux arts martiaux. Au début, nos trois compères ne sont pas vraiment amis, Logan a l'habitude de vanner Sakura et Léon. Autant dire que c'était assez mal parti pour la cohésion d'équipe. Pourtant, ils communiquent bien et réfléchissent bien à l'avancée de leur mission. J'ai bien aimé retrouvé le vocabulaire des arts martiaux, une enquête entre le Japon d'antan et contemporain. Après, est-ce parce que je ne suis pas de public visé, j'ai été assez agacée par les échanges entre les trois qui sont beaucoup de moqueries, surtout au début. Heureusement ils évoluent assez rapidement pour avoir un comportement plus responsable. J'ai vraiment apprécié les aventures de nos héros et j'espère pouvoir lire la suite rapidement ! J'hésite à le faire lire à ma fille de 8 ans, le vocabulaire est peut-être trop pointu (même si le glossaire en fin de roman aide beaucoup).
Petit hasard, j'avais emprunté le premier tome des autodafeurs : Mon frère est un gardien de la même auteure juste avant de recevoir la proposition (pas encore lu, mais ça ne va pas tarder !). Encore merci à Babelio et aux éditions Bayard pour cette lecture !
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Merci aux éditions Bayard et à Babelio pour ce partenariat : j'ai reçu ce livre lors d'une masse critique privilégiée.
Le trésor des Minamoto est un livre de littérature jeunesse, le premier d'une série. Il est consacré aux arts martiaux, et il est assez rare de trouver des romans de littérature jeunesse (voire des romans tout court) qui en parle. Les soucis commencent d'ors et déjà pour moi parce que les arts martiaux ont été mélangés. Je m'explique : qu'une kendoka, un judoka et un karatéka fassent un stage ensemble me paraît peu logique, le tout sous la houlette d'une seule et même personne, maître Saburo, qui excellerait ainsi dans toutes les disciplines. Certes, je n'y connais pas grand chose, j'en sais cependant suffisamment pour me dire que ce n'est pas très crédible. D'ailleurs, j'aurai aimé en savoir un peu plus sur les arts martiaux que je ne connaissais pas (kendo et karaté) et je n'ai pas appris grand chose, si ce n'est les qualités pour être un samouraï. J'y reviendrai.
En effet, le début de l'intrigue m'a déçu, à cause des stéréotypes, comme s'il fallait à chaque fois que les personnages respectent des conditions préalables à toute aventure : un grand blond imbu de sa personne (parce qu'il est blond ?), une jeune fille asiatique madame je-sais-tout, victime du sexisme du premier personnage nommé et un noir qui passe la plupart de son temps à manger. Certes, les personnages évoluent, un peu, au cours du roman. Cette évolution durera-t-elle au début du second tome ? Je ne sais pas, mais ce serait bien.
Ce qui serait bien aussi, c'est que l'on arrête de stigmatiser les personnages qui ont toujours faim. Il y a une cause à la faim – surtout quand on est adolescent et que l'on subit des poussées de croissance. Et trouver normal de sauter le petit déjeuner pour accomplir une mission n'est pas bien : c'est se retrouver avec un risque d'hypoglycémie au cours de la matinée. Certains ont tendance à oublier que c'est à l'adolescence que se développe les troubles alimentaires, et j'espérai sincèrement voir un jour la fin des romans dans lequel l'ado qui mange est toujours sujet à moquerie.J'ajoute que le second personnage qui est aussi la cible de moquerie est le personnage qui sait, comme si son savoir était inutile. Sakura sait beaucoup de choses, mais son habitude de transmettre son savoir est jugée « agaçante ». Logan pense même « autant qu'elle se taise » parce que pour lui (et je l'espère, pour personne d'autres) « étaler sa science » est inutile. (p. 122).
De même, le roman est rempli de termes liés à la culture asiatique. C'est très bien, mais c'est peut-être trop d'informations à intégrer pour les jeunes lecteurs, surtout que le lexique se trouve regroupé à la fin du livre – et je connais beaucoup de lecteurs, jeunes ou moins jeunes, qui apprécient peu cette gymnastique, préférant les notes de bas de pages. Puis, ce trop plein d'informations donne aussi l'impression que l'on survole le sujet. Si la construction du roman est intéressante, avec ses trois parties clairement délimitées qui respectent la même structure narrative, j'aurai aimé passer plus de temps dans chacun de ses univers, mieux comprendre le rituel du temple shinto, apprécier davantage le théâtre. A contrario, puisqu'il est un des personnages les plus importants de cette intrigue (j'ai déjà dit que j'appréciai beaucoup les méchants), j'aurai aimé en savoir davantage sur les ninjas, parce que l'on n'apprend pas grand chose sur eux, pas même dans le glossaire final. Oui, c'est dommage, vraiment, de même que la distinction entre les samouraïs et les rônins, qui était aussi au coeur de l'intrigue.
J'ajoute aussi, même pour quelqu'un comme moi qui est capable de me laisser emporter par ma lecture et de ne pas voir certaines incohérences, qu'il en est quelques unes qui m'ont dérangée, au point que je suis retournée en arrière, j'ai relu, pour être certaine de ne pas m'être fourvoyée dans ma lecture.
Je le sais, mon avis peut sembler sévère, et de jeunes lecteurs seront sans doute plus indulgents que moi. J'aimerai cependant savoir quel est leur ressenti, et surtout, quel est le ressenti d'amateurs de sports de combat.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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critiques presse (1)
Actualitte
09 avril 2021
Pour cette édition en poche, Marine Carteron a effectué un véritable travail de réécriture de la trilogie déjà parue en grand format, afin s'adapter à une autre tranche d'âge
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
D'origine japonaise, la jeune fille [Sakura] pratique le kendo et le tir à l'arc depuis plus de quatre ans. Il y a un mois, elle a passé avec succès son deuxième grade au kendo, le nidan. Un exploit pour une fille de onze ans. D'ailleurs, elle est certaine que c'est pour ça que maître Saburo l'a choisie.
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il reconnaît des tambours et une flûte. Mais l'ensemble est si désagréable qu'il grimace.
- C'est quoi ce bruit atroce ? Je n'ai rien entendu d'aussi mauvais depuis les dernières auditions de "The Voice".
- C'est une représentation de nô. Il doit y avoir une troupe de théâtre dans la cour du sanctuaire ! s'exclame Sakura tout excitée.
- Ouais, ben moi, le théâtre j'y suis allée avec l'école et j'ai pas aimé, grogne Léon.
- Pourquoi ? La pièce était nulle ?
- Non... mais il n'y avait pas de pop-corn.
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Chaque pierre de votre anneau symbolise une de ses valeurs : le courage, la droiture, la bienveillance, le respect, la sincérité, l’honneur et la loyauté.
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- Moi, Logan, samouraï des temps modernes, jure sur l'anneau du dragon de respecter mes coéquipiers jusqu'à la mort, et de ne plus jamais les appeler Bouffe-tout et Sac-à-rats.
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- HIIIIIIIIIiiiiii...
C'est un kiai. Le cri jaillit du corps d'un combattant pour manifester son énergie lors d'un affrontement.

p.13
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