AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de terminer le roman de Manu Causse, paru en 2022 dans la collection "l'ardeur" de l'éditeur Thierry Magnier.
Il était dans ma PAL avant son interdiction de vente aux moins de 18 ans qui date de juillet 2023. J'ai donc lu ce roman avec d'autant plus d'attention afin de me faire ma propre idée sur ce livre.
A mons sens, après une lecture attentive en tant que bibliothécaire et mère de deux adolescents de 13 et 15 ans, je pense que ce titre est abordable dès 16 ans.
C'est l'histoire de Grégoire, un lycéen de 15 ans, qui se retrouve complexé et incapable de surmonter la honte engendrée par une moquerie d'un de ses camarades au sujet de la taille de son pénis. Il en viendra même à ne plus vouloir retourner au lycée.
Greg est un garçon imaginatif et créatif qui met son imagination au service d'histoires qu'il écrit en ligne sur des plateformes de fanfictions. Les hormones commençant à faire leurs effets, un jour, un des textes de grégoire se termine sur une note un peu sulfureuse (ce qui n'est pas du tout son habitude). le retour des internautes est mitigé et son texte est d'ailleurs bloqué par les modérateurs. Un des internautes (fille ou garçon nous ne le savons pas), lui écrit un retour sur son texte directement en messagerie privée, en l'encourageant à aller plus loin et à écrire sur des plateformes plus permissives au genre érotique. S'en suit une correspondance entre Greglitt et kika93 qui va le pousser à faire vivre des aventures plus érotiques à son personnage féminin, tout en lui donnant son avis franc sur les stéréotypes que Greglitt ne manquera pas d'insérer dans ses histoires car il n'a aucune expérience de l'amour physique avec une autre personne. Il se nourrira donc de lectures en ligne de textes pornographiques à destination des adultes.
Il y a beaucoup de thèmes principaux et secondaires très intéressants dans ce roman comme la relation ado/parents, la problématique de la taille du pénis, les effets délétères des moqueries, les plaisirs et dangers d'une relation épistolaire avec un inconnu sur internet, la masturbation, l'homosexualité, la pansexualité et enfin l'importance de l'imaginaire à cet âge là et des sources qui nourrissent cet imaginaire érotique.
Manu causse écrit dans un style jeune et avec beaucoup d'humour. J'ai vraiment apprécié ce livre que j'ai dévoré en deux jours.
L'interdiction de vente aux moins de 18 ans est motivée par le fait qu'il y a des scènes de sexe explicites. Alors oui, il faut savoir qu'un des objectif de cette collection L'ardeur, est justement d'aborder les thèmes de la sexualité des adolescents de manière positive. le livre était conseillé qu'à partir de 15 ans car les lycéens sont tout à fait capables de lire ce livre et d'en comprendre le sens. On oublie vite les scènes où l'héroïne de Grégoire vit des moments de plaisirs (qui sont toujours discutés ensuite avec sa correspondante mystère et dont elle se moque bien souvent), pour finalement ne retenir que les messages principaux du livre à savoir que la taille du pénis n'est pas importante pour une sexualité réussie, que les moqueries d'ado sont traumatisantes mais qu'on peut aussi penser que la moquerie est peut-être le signe que quelque chose d'intime, d'inavouable, se joue pour le moqueur et enfin que l'imaginaire érotique fait partie de la vie des adolescents avant 18 ans et qu'il faut arrêter de se voiler la face mais plutôt accompagner ces questionnements, ces désirs naissants par des lectures de qualité (comme celle-ci) qui leur donnent le sentiment que ce qu'ils vivent est normal, peut-être aussi des réponses à leurs questionnements mais surtout d'enrichir leur future vie sexuelle d'adulte avec un imaginaire qui soit respecteux de l'autre et non culpabilisant.
Voilà, il y aurait d'autres choses à dire mais je pense qu'un cercle de lecture, à destination des jeunes adultes, où l'on discuterait de ce livre avec eux, serait vraiment intéressant. Avis aux bibliothécaires qui me lisent !
Commenter  J’apprécie          200
Pas si petit

« Ce que je comprends, c'est qu'il n'en sait pas beaucoup plus long que moi. Apparemment, c'est surtout ça qu'il faut accepter, l'ignorance. »
C'est d'abord un livre d'une grande justesse sur le harcèlement. Grégoire, 15 ans, en est la victime, après avoir été dans le camp des bourreaux en ne s'y opposant pas.
« Harcèlement. Les adultes exagèrent, ils ont des mots vraiment trop forts pour ce qu'on se fait subir entre nous. Enfin, c'est ce que je me suis dit à l'époque. Même quand Naïma a arrêté de venir en cours. »
Grégoire est en seconde lorsqu'un garçon de sa classe, Antoine, se moque de la petitesse de ses attributs aperçus dans les vestiaires de la piscine. Dès lors, il lui devient impossible de continuer le lycée. La présence de son harceleur fait résonner sa question : son pénis est-il vraiment trop petit ? Et est-ce qu'une fille pourra un jour s'en satisfaire ? On ne saurait énoncer question plus universelle, si l'on en juge par les requêtes Google et les offres d'allonger son pénis qui polluent les boîtes mail.
Fréquentant un forum de jeunes auteurs, Grégoire écrit une histoire dans laquelle il loge ses inquiétudes, ses questions et ses fantasmes d'adolescent sans expérience. Rêverie et écriture sont, pour lui, des arrangements avec son mal-être. Une lectrice anonyme, Kika93, lui répond, et ainsi débute un dialogue tout à fait pertinent sur la sexualité et ses représentations.
Pour satisfaire cette mystérieuse Kika93, Grégoire écrit et réécrit la quête de son héroïne, Chloé Rembrandt, qui suit la piste de son désir. La manière dont le sujet est travaillé, physiquement et mentalement, par le désir est finement observée.

La dimension sexuelle prétendument explicite qui a rendu ce roman célèbre, c'est d'abord la solution que trouve cet adolescent pour affronter ce que ce harcèlement défait en lui.
Comment supporter sa différence à une supposée norme sexuelle ?
Sur quoi prendre appui lorsque les représentations du corps et de la vie amoureuse sont faussées ?
Comment composer avec les clichés machistes qui dominent l'imaginaire de la sexualité et la transforment en compétition permanente ?
La vraie vie, c'est autre chose, comme le souligne Kika93 à propos des outrances de la pornographie, où sont surreprésentés « les seins et sexes énormes et épilés, les gens minces et musclés, ainsi que les exploits physiques. […] dans la vraie vie il y a des petits ventres et des petites bites, des seins rigolos, des poils et parfois quelques boutons de moustique, des imperfections, des défauts. »
Dans une langue vive et moderne, maniant humour et profondeur de champ, Manu Causse suit, pas à pas, l'évolution de cet adolescent aux prises avec l'énigme du sexuel. D'abord replié sur lui-même et refusant le dialogue avec ses parents, il finit par se laisser apprivoiser par la patience paternelle.
"Et, tu vois, au final, précise le père, je me dis qu'il n'y a pas de taille idéale. Pas de mode d'emploi universel. C'est à chacun de se connaître, de s'accepter – et, dans un couple, enfin, avec une personne avec qui tu as des rapports sexuels, il faut aussi apprendre à connaître l'autre, à le rencontrer, à le respecter. […] Tu comprends ce que je veux dire ?"
Il y a une grande justesse dans ce récit qui laisse apparaître, une fois de plus, la sensibilité et la finesse de cet auteur.
Alors, est-ce obscène ? me demanderez-vous. Non, assurément pas. Et les personnes qui vous diront le contraire ne l'ont probablement pas lu jusqu'au bout, ou bien à travers une grille de lecture mortifère et déconnectée des réalités que vivent les adolescents d'aujourd'hui. Il y a, dans la moindre série Netflix accessible aux ados sans autorisation parentale, plus de crudité et de trash qu'il n'y en aura jamais dans un livre comme celui-ci, écrit à hauteur d'ados pour des ados. La polémique, par elle-même, se révèle d'une grande obscénité. Les dark-romances qui présentent la sexualité comme une soumission perverse et que les adolescentes se refilent dès le collège me semblent bien plus problématiques. Sans parler de la téléréalité et de ses représentations absurdes de la vie amoureuse. Ni de la pornographie que l'auteur démonte habilement dans ce livre.
La vente de Bien trop petit est interdite aux mineurs mais je ne saurais trop conseiller aux parents de se l'offrir. D'abord pour le lire eux-mêmes, car ce livre est très enseignant, y compris dans le champ de la parentalité. À eux de juger, après lecture, s'il vaut mieux le laisser traîner sur la table basse ou dans l'enfer de leur bibliothèque où leurs ados sauront bien le trouver en temps voulu.
Encore une fois, l'obscénité n'est pas dans ce livre, pas plus qu'elle n'est dans la question sexuelle. Elle est partout ailleurs. Mais ça, c'est un autre sujet...

Bien trop petit de Manu Causse
Éditions Thierry Magnier, coll. L'Ardeur


Lien : https://francoiseguerin.word..
Commenter  J’apprécie          162
Merci à Darmanin sans qui je n'aurais pas connu ce bouquin ! Bien écrit, bien construit, intelligent et drôle : c'est rare. Bravo ! (Et je ne doute pas qu'affublé du bandeau promis par Thierry Manier et le tour de passe-passe (relocalisation en « adulte » dans les bibliothèques), ce livre devienne un succès de librairie).
Commenter  J’apprécie          130
Comme beaucoup de gens, j'ai découvert ce titre lorsqu'il a été censuré par le ministre de l'Intérieur. Évidemment, cet événement rare (heureusement) à titillé ma curiosité. Connaissant les éditions Thierry Magnier pour être une maison exigeante en terme de qualité littéraire, inclusive et éclectique, je me suis étonnée de cette décision. Finalement, c'est "grâce" à cela que je découvre la collection "L'ardeur ", destinées aux grands ados/young adults, qui leur propose des textes évoquant la (les) sexualité(s) et toutes les préoccupations de cette periode transitoire ô combien importante dans la construction des adultes qu'ils seront bientôt, de manière adaptée à leur âge, libre, sans tabou. Bien trop petit évoque les complexes et le mal-être de Grégoire, odieusement moqué par un camarade de classe à cause de la taille de son sexe. Celui-ci, extrêmement tourmenté par cette situation de harcèlement, écrivain dans l'âme et adepte de fan fiction fantasy, va alors se réfugier dans l'écriture de textes érotiques, qu'il partagera avec un-e lectrice-teur, dont nous ignorons l'identité, et lui aussi, manière d'exorciser son mal-être. Au-delà du caractère très érotique avéré de certaines scènes, j'ai trouvé ce livre d'une part très bien écrit (de même que le "livre dans le livre"), d'autre part riche de thématiques souvent difficiles à aborder : éveil à la sexualité, "normes", préjugés, respect de l'autre (consentement par exemple), harcèlement scolaire, relations aux parents (les siens sont psy, ça aide !), risques liés à internet ... En conclusion, à l'heure où la jeunesse, souvent très/trop jeune, se gave librement de new romance, au mieux, de dark romance, au pire, où les scènes de sexe sont non seulement bien plus vulgaires et crues mais surtout sont vides de sens (c'est juste du voyeurisme primaire, du porno écrit, mais mal écrit), je ne comprends pas l'interdiction de vente aux mineurs dont ce titre fait l'objet. Les scènes explicites servent le reste du récit, plus profond (sans mauvais jeu de mot) et je trouve l'ensemble très pédagogique. Je recommande cette lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Le voilà, le livre démoniaque retiré des lectures ados, interdit aux mineur.e.s ...!
Pourquoi ? Livre pornographique ?
Je n'ai jamais rien lu d'aussi éducatif, tendre, qui fais passer tout pleins de questions qui traverse nos têtes d'adolescent.e.s ...
Sa fraîche étiquette "ouvrage interdit aux mineurs" est si honteux, on y lit le consentement, le respect de soi et de l'autre, l'imagination douce.
C'est un combo gagnant, à remettre entre toutes les mains !
Merci à Manu Causse et aux éditions L'ardeur !
Commenter  J’apprécie          20
Tout d'abord, sincèrement merci à Monsieur le ministre d'avoir attiré mon attention sur ce roman. J'en lis peu, j'en achète peu, je n'aurais jamais entendu parler de ce livre s'il n'y avait pas eu la censure du gouvernement et la levée de boucliers de plusieurs auteurs, notamment Nicolas Mathieu pour défendre l'ouvrage.
Quand j'ai lu le synopsis sur internet, j'ai eu un vrai coup de foudre et je me suis procuré le livre (je vous rassure, je suis majeure). En effet, comme je le disais : je lis peu de romans. Je lis beaucoup de manga, je lis des BDs, je lis des manuscrits inédits en bêta lecture ET, surtout, je lis beaucoup de fanfictions. J'en écris aussi, parfois. Alors même si je ne suis pas concernée de par mon genre par les questions de micropénis, les gamins qui écrivent des histoires sur internet pour s'évader de leur quotidien, qui sont lus par des anonymes de tous les âges vivant tantôt dans le quartier voisin, tantôt à l'autre bout de la planète, les scènes de SMUT inutiles, les questionnements d'ados, les amis virtuels, tout ça je connais, et c'était la première fois que je voyais un livre qui en parlait.

J'ai adoré ce livre, quoique je pourrais pointer certaines choses qui m'ont déplu, notamment, le fait que les fanfictions soient abordées uniquement par le biais de la pornographie, et qu'il y ait ce mépris sur le style de ces histoires particulières, alors que la richesse du milieu est extraordinaire. J'aurais voulu le voir (au moins un petit peu) dans ces pages. Il y a aussi le fait qu'à aucun moment ne soit soulevé le danger que représente Kika pour Grégoire. J'ai en tête cet avertissement de Aech dans Ready Player One (le film, pas le roman) : ce n'est pas parce que l'avatar est une fille sexy que s'en est une en vrai, ça pourrait très bien être un homme de cinquante ans obèse. Sans doute est-ce parce que le protagoniste est un garçon et non une fille qu'il n'y a personne pour lui répéter en boucle de « faire attention sur internet » avec les inconnus, même pas ses parents qui se contentent d'appliquer un filtre parental pour limiter son accès en ligne.

Hormis cela, j'ai dévoré ce livre très amusant et très touchant. Grégoire, dans l'exagération de sa jeunesse, est bouleversant. Si ses réflexions peuvent paraître ridicules pour un adulte, dans sa peau d'ado sa honte et ses angoisses sont réelles, envahissantes, émouvantes. Je l'ai trouvé très réaliste. La façon dont est décrite l'attente de ses commentaires d'une lectrice anonyme était criante de vérité.
On se plonge facilement dans son quotidien, la narration à la première personne aidant bien. Son humour ironique, en avance sur son âge, le rend atypique et attachant. Les parents psy aussi sont à mourir de rire, sans être trop caricaturaux.

Concernant la dimension salace, motif de la sanction résumée en une étiquette blanche « Ouvrage interdit aux mineurs Par arrêté du 17 juillet 2023 » au verso, je dirais que ce livre malgré tout devrait être lu par des mineurs, hélas, pas que par des trentenaires comme moi, qui se noient de nostalgie dans ces pages. #wheniwas15 Parce qu'à seize ans on a déjà un langage fleuri plein de b*tes/n*chons/cou*lles , on a déjà réussi à se procurer un porno d'une manière ou d'une autre (or c'est tout sauf éducatif), on a les hormones en feu et, depuis qu'internet existe, il y a cet univers infini totalement incontrôlable aussi fascinant que dangereux.
Il y a beaucoup de vulgarité dans cet ouvrage, mais ce sont des vulgarités relativement ordinaires pour des ados. La correspondance qui se met en place entre Kika et Grégoire est effrayante de crédibilité. C'est porno, oui, exagéré aussi, mais au final, c'est le risque de tous les ados avec un ordi ou un smartphone, de tomber sur des pervers.es de leur âge ou plus âgés.
Là encore, c'est du vécu : j'ai commencé à quinze ans à écrire des fanfics bon enfant, en revanche il m'est arrivé de tomber sur des passages olé-olé chez les autres auteurs, et je n'ai pas écrit de scène coquine avant au moins mes vingt-cinq ans. On passe alors de l'autre côté de la barrière. En tant qu'adultes lecteurs-auteurs de fanfiction, il est de notre responsabilité sur le web de vérifier qu'on ne parle pas à des enfants lorsqu'on commence à parler sexualité, surtout sur des sites d'écriture, où on a un panel d'écrivains amateurs qui va de 12 ans à plus de 50. Ce roman parle aussi de cette étrange relation là (d'ailleurs j'ai été un peu dérangée par la fin).

Bref, je m'égare. Un bon livre, assurément, pour tous les âges (mais pas trop jeune quand même).
Commenter  J’apprécie          00
une lecture Tutti frutti avec Bien trop petit de @manucausseplisson chez @editionsthierrymagnier , collection l'ardeur #oserlardeur
La petite histoire
Grégoire est un lycéen de 15 ans avec ses complexes, ses réflexes et son sexe (taille XXS, selon les dires d'Antoine et sa propre perception).
Il déteste le lycée où les mots qui le visent, le blessent, sont des maux pour lui. Il préfère les mots qu'il écrit sur un réseau pour laisser libre cours à son imaginaire et ça le titille les mots interdits, l'érotisme dedans et dehors. Il fait alors la connaissance virtuelle de Kika93...
Mon ressenti et plus
Grégoire nous amène dans sa tête et son corps au plus près de ses sensations, de ses doutes, de ses questions, de son sexe sous toutes les coutures sans tabou. Et l'on découvre les côtés insidieux du harcèlement, la difficile communication avec les proches, l'insoutenable acceptation de soi, les désirs incontrôlables. L'auteur parle d'un adolescent mais surtout de l'adolescence et ainsi parle à iel, chacun, chacune au lecteur-e de 15 et plus (je plussoie).
La censure rend compte d'un puritanisme malvenu et imbécile qui se trompe de cible. J'espère que cette interdiction sulfureuse fera des petits, pleins de petits, dame, oui ! et de nombreuses lectures clandestines car ce roman est pertinent et la liberté de sexpression (sans faute) essentielle.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce bouquin parce que j'avais envie de soutenir l'auteur et l'éditeur contre la censure de qui vous savez...
Je ne savais pas à quoi m'attendre du tout et ça a été une très agréable surprise.
L'écriture est fluide et sans fioritures, ça se lit vite et bien.
Les sujets de la découverte de son corps, du harcèlement et de la "phobie scolaire" sont très bien traités. C'est vraiment intéressant et pour les adultes et sûrement pour les ados.
L'obsession du protagoniste m'a fait penser aux "Beaux Gosses" de Riad Sattouf.
L'histoire dans l'histoire (le récit érotique qui a choqué "le ministre de la censure") est amusante et effectivement très chaude ;-) Mais c'est écrit avec humour et talent, donc c'est ok. Les ados voient beaucoup de choses sur internet 1000 fois pires que ça. Et ça, c'est de qualité bien écrit, drôle et sans trucs bizarres...
Je pense que ça tout à fait sa place dans un CDI de lycée. Pas de collège par contre.
Mais la censure, non, non et non!
J'ai envie de lire d'autres bouquins de cet auteur dont la plume m'a réjouie.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (270) Voir plus



Quiz Voir plus

Le pire concert de l'histoire du rock

Quel est le personnage qui fait un malaise pendant le concert ?

Clément
Adrien
Jean-Sébastien

6 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : Le pire concert de l'histoire du rock de Manu CausseCréer un quiz sur ce livre

{* *}