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A la médiathèque je me suis laissé tenter par cette BD par ce que le titre correspond à un item du Challenge Multi-Défis.

J'ai commencé à lire Les tuniques bleues dans le Spirou que “j'empruntais” à mon cousin ! Pour tout dire ça date de quelques décennies puis plusieurs albums au rythme de leur sortie que mon cousin me prêtait à reculons !!

J'ai le souvenir de bien avoir aimé à cette époque, que ça soit les dessins, les personnages et les histoires dans l'Histoire de l'Amérique.

Par contre dans celui-ci, mis à part les dessins et les personnages j'ai eu plus de mal avec l'histoire, du moins avec le mauvais tour que Blutch a fait à Chesterfield. Ça m'a semblé bête et méchant alors que j'avais le souvenir de quelques “farces” bon enfant ! Mais en plus de 40 ans... je ne suis pas certaine de mes souvenirs.

Si un jour je me replonge dans cette série ça sera je pense avec les premiers. Quoique... ! 3 étoiles pour les graphismes et la nostalgie.

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
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Voilà des jours que Blutch rumine. La dernière blague de Chesterfield a du mal à passer.

Le sergent, apprenant que certains soldats se droguent pour se donner le courage de charger, a la très mauvaise idée de droguer Arabesque pour se moquer de Blutch.

Du jamais vu, Blutch chargera en tête, son cheval ne se couchant pas dès le premier pet de canon.

Mais attention, s'en prendre à Arabesque, c'est risquer de se mettre Blutch à dos pour un bout de temps.

On ne sait pas encore comment il va se venger, mais une lettre arrive au camp.

Chesterfield apprend brutalement qu'il est l'heureux père d'une petite fille et qu'il doit renoncer à sa carrière militaire pour remplir son devoir de chef de famille !

Vous vous souvenez de la fille du boucher vue pour la toute première fois dans "Blue Retro" ? Amélie... n'a pas changé, toujours aussi enrobée.

Bien que j'ai aimé revoir les parents de Chesterfield, surtout son père, bien qu'il y ait aussi l'officier qui l'avait enrôlé, lui et Blutch, un soir de beuverie, je me suis demandé ce que l'auteur voulait faire.

Pensant que cela arriverait sur la fin, j'ai continué ma lecture.

Ben, ça fait "pfouuit" l'histoire.

Tout cela pour ça ??

Ok, Cauvin nous parle des soldats obligés de se droguer et de toutes les misères qui vont avec, dont généralement la mort puisque non conscient du danger.

Mais bon dieu, à partir d'un certain moment, j'avais déjà tout compris !

Là, on aurait pu éviter cet album. Décidément, les 27 premiers demeurent les meilleurs.

Mais ce n'est que mon humble avis...
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Épisode pas foufou au programme avec ce récit d'un tour de cochon de Blutch pour se venger d'un autre tour de cochon, dont il a été victime de la part de Chesterfield. Sauf que rien ne tient debout. La vengeance mise en scène ici ne colle pas avec les méthodes de Blutch. Impliquer des innocents qui vont se retrouver à jouer les dommages collatéraux ne cadre pas du tout avec son tempérament, certes rancunier jusqu'à la mesquinerie mais quand même pas malfaisant au point de tirer dans le tas sans distinction. Même l'objectif qu'il poursuit reste nébuleux. Se venger, oui, mais sans qu'on voie où son plan est censé mener. Sans doute un des albums les plus faibles de la série.
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
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Ahhh, enfin ! Blutch et Chesterfield nous reviennent comme on l'aime.
Dans ce volume, Lambil et Cauvin frappe un grand coup et ça marche, il y avait longtemps que je n'avais plus tant rigoler à la lecture des aventures rocambolesques des deux compères.
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Blutch et Chesterfield, pour cette 56ème aventure, sont encore en proie à leur éternel bisbille. Cette fois là, c'est Blutch qui ouvre les hostilités.
Et d'une manière assez singulière : Chesterfield après une énième blessure lors d'une charge, reçoit une lettre de Charlotte (voir "Vertes Années" tome 34). Elle lui annonce qu'elle est enceinte de lui. La nouvelle surprend le sergent Chesterfield, qui quitte l'armée et part chez lui pour retrouver ses parents et Charlotte.
Mais voilà, arrivé chez lui, l'ex sergent apprend.... je n'en dirais pas plus car l'intrigue tourne autour de cette nouvelle. Et je vous laisse le plaisir de découvrir cette histoire.

Une fois de plus Cauvin et Lambil retournent vers les origines de la rencontre de nos héros. L'histoire n'est pas très intéressante, pas accrocheur, elle fait passer le temps.
Chesterfield pour la énième fois se fait avoir par Blutch qui se venge comme il peut de cet engagement forcé dans l'armée, de toutes ses charges et des nombreuses missions à haut risque.
La fin se termine par une galipette afin que le cours des évènements reprenne normalement jusqu'à la prochaine aventure, qui je l'espère, sera beaucoup plus accrocheur.
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Un album consacré à une bonne querelle entre Blutch et Chesterfield.
J'ai bien apprécié un récit qui change un peu des sempiternelles missions des deux compères. Je regrette toujours que Cauvin n'aille pas au bout de ces idées . Bon, plus facile à dire qu'à faire, je ne suis pas scénariste, mais c'est le principe d'une critique.
Cauvin et clairement moins inspiré qu'à ses débuts dans la série, c'est le propre à énormément de BD, mais cet album reste un bon cru parmi les moins bon cru ; c'est déjà ça !
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Excellent! Comme tous les tomes lus de cette série, je suis conquise. J'adore les personnages et les histoires. C'est vraiment une bande dessinée que je conseille vivement!
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Bien sûr les ressorts de cette BD sont connus mais c'est un peu comme avec certains films que nous revoyons avec un plaisir renouvelé.
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Depuis 1972, deux soldats de l'armée de l'Union, le sergent Cornelius Chesterfield et le caporal Blutch, vivent leurs aventures sous le crayon de Lambil. Et si, graphiquement, il n'y a plus guère de surprise (nous en sommes, malgré tout, à la cinquante-sixième aventure), l'originalité surgit des scenarii de Raoul Cauvin. Certaines histoires s'inspirent directement des événements de la guerre de Sécession, ce qui n'est pas le cas, ici. Au contraire, le prolixe Cauvin prend la vie de camp militaire comme ressort narratif : l'hôpital et ses blessés, la hiérarchie, les rapports humains, la camaraderie. Il part du fait (avéré) que certains militaires (aussi bien nordistes que sudistes) usaient, pour pouvoir tenir le coup face à la violence de la situation, d'alcool et de drogues. Ce qui donne une très mauvaise idée à Chesterfield pour mettre Blutch dans une situation délicate. le caporal, teigneux comme pas possible, mettra au point une réelle machination pour se débarrasser définitivement du sergent. Mais celui-ci ne restera pas sans réagir. Il appliquera la loi du talion : oeil pour oeil, dent pour dent.
Bien entendu, sont présents, en plus des deux héros, les personnages récurrents : le capitaine Stark, le général Alexander, le capitaine d'État-Major Stephen Stilman (toujours sirotant son verre), l'officier Horace et le cheval Arabesque. Mais certains personnages d'albums précédents ressurgissent : le père et la mère de Chesterfield, Charlotte et son père, le sergent recruteur…
Une fois de plus, Cauvin, que j'aime envisager comme antimilitariste, nous présente l'absurdité de la guerre mais également nous pose la question des qualités humaines. A quoi sert l'intelligence si elle est mise au service de la violence, de la mesquinerie et de l'exploitation de la chair à canon ? Que devient un homme dès qu'il reçoit un peu de pouvoir ? Que faire pour ne plus voir un homme, même pas un ami, pleurer ou souffrir ?
Un épisode est assez signifiant à ce propose quand la hiérarchie s'inverse : l'oppressé devient, bizarrement, l'oppresseur. D'autres affirmeraient : naturellement. Mais, avec Cauvin, j'ai encore un peu de confiance en l'homme.
Par ailleurs, l'inanité des actions humaines est parfois soulignée par des plans inserts, sans aucun rapport avec l'histoire : des corbeaux sur le toit de l'hôpital, un chat sur le rebord de la fenêtre, deux pies sur une branche. le monde continue de tourner quoiqu'il arrive, et il ne sera ni meilleur ni pire si des milliers d'hommes meurent pour des idées. Comment ne pas être désabusé, voire cynique comme Stilman, face à la bêtise de l'homme, avec sa mauvaise foi et ses agissements étriqués ?
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Lambil et Cauvin nous font à nouveau partagé les aventures du Sergent Chesterfield et du Caporal Blutch. Ils retrouvent en cela un humour potache ou blagues et vacheries sont de mises, et ils frappent fort, nous montrant par là les dérives d'une telle conduite. Pour ma part, j'ai retrouvé avec plaisir le mordant de leur oeuvre, alors que je trouvais que certains des opus précédent avaient baissé de qualité. C'est ici du grand Tuniques Bleues!
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