Quand l'homme cessa d'être singe, il fut con.
Réfléchir, c'est déjà militer
Il n'y a pas de crime de guerre. Il n'y a qu'un crime : la guerre.
Chaque français est idéaliste et plein de générosité tant qu'il n'est pas directement concerné. Dans son petit secteur à lui, il est, ouvertement ou sournoisement, réac et répressif. Or, ce qui mène les hommes, ce sont d'abord leurs petites affaires, la petite barque dont ils tiennent la barre au centre d'un horizon petit, petit...
Notre civilisation est une belle fille assise sur un tas de merde.
Les statistiques sont formelles : les Français sont sales. Une savonnette par Français et par an. Nous ne pouvons plus ignorer que nous sommes des porcs et nos femmes des truies. On ne nous dit pas combien de Suédois meurent chaque année pour avoir glissé sur la savonnette et s’être conséquemment éclaté la tête sur le rebord de la douche. Pourtant, c’est important. Je peux vous dire, moi, combien de Français connaissent ce sort horrible : aucun. Donc, le Français pue, mais il vit.
Tchernobyl. Ça ne fait plus la «une». Rien ne peut faire la «une» plus de huit jour, quinze grand maximum. Aucun scoop, aucun tremblement de terre, aucun otage, aucune guerre. Au-delà de deux semaine, le lecteur s'emmerde.
Une prière exaucée serait la plus flagrante démonstration de la versatilité de Dieu.
L'athéisme n'est pas un état confortable, acquis une fois pour toutes. L'athéisme est une vigilance permanente. L'esprit religieux nous guette sans cesse, dans tous les domaines, c'est notre pente fatale.
La foi est un remède qui ne fonctionne qu'à condition qu'on sache qu'il n'est que ça: un placebo.