La famille de Pascal Duarte

De longs extraits traduits, il y a longtemps pendant les cours d'espagnol, (un long chemin comme un jour sans pain... ) puis une lecture récente en espagnol puis en français.
Un roman âpre, violent, vénéneux, lecture intégrale douloureuse où le"tremendismo" prend tout son sens.

Terminé il y une semaine et j'avais déjà du mal à me souvenir de l'histoire autant dire que cette famille Duarte ne me laissera pas un souvenir impérissable, sûrement pas de souvenirs du tout dans quelques semaines.
Un roman sombre d'une noirceur indicible symbole du tremendismo mais que no es tremendo para mi : une immense déception.

Challenge riquiqui
Challenge multi-défis
Challenge Nobel
Pioche dans ma PAL

Quand vous vous attelez à la lecture d'un roman couronné par le prix Nobel de littérature, vous vous attendez généralement à quelque chose qui se distingue du lot, idéalement tant sur la forme que sur le fond.
Pour ma part, je n'ai pas trouvé ce roman excellentissime, ni d'une originalité renversante. Juste un bon roman âpre, rural, dur et dégraissé (ce qui n'est déjà pas si mal).
Disons qu'une fois le livre terminé, le récit, les situations, le personnage, rien ne vient trotter insidieusement dans votre souvenir pour vous confirmer : "Mince, tout de même ! Quelle bonne histoire j'ai eu entre les mains le mois dernier ! J'aimerais lire un autre roman de cet auteur ou retrouver quelque chose qui me produise le même effet...".
A mon humble avis, un livre dispensable.