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4,22

sur 654 notes
Le titre français me plaît beaucoup.

Il s'agit presque d'un huis-clos au sein d'un vaisseau spatial peuplé de différentes créatures qui s'entendent très bien - trop bien - malgré leurs origines variées au sein de l'univers. Il y a quelques méchants ou juste quelques perturbés du bulbe, mais rien de puissant pour l'intrigue. Certains appellent cela un roman "feel good" que j'ai tendance à interpréter par "mièvre". Ce n'est fort heureusement pas le cas.

C'est au passage un traité très soft d'exobiologie et les caractères et coutumes de toutes les races sont parfaitement explorées. L'humain reste celui qui y occupe les rôles principaux bien que l'humanité soit un peu à la traine. C'est donc une bizarrerie de ce livre, un point de vue non-humain aurait été fort bienvenu !

Il n'y a pas vraiment d'aventures, c'est plutôt un road-movie avec de belles rencontres, quelques vagues incursions dans le politique (on ne comprend d'ailleurs pas bien quelles sont les forces en présence et leurs poids respectifs au sein de l'Union Galactique, mais ce n'est pas le propos de l'histoire).

Les personnages et leurs relations sont bien analysés et décrits. Il y a des moments d'émerveillement et de belles découvertes, notamment avec une IA. le côté technique n'est pas creusé, nous sommes pourtant à bord d'un tunnelier qui perce des trous… de ver dans l'espace. Là aussi, je n'ai pas bien compris… la technologie mais j'ai bien senti que cela n'aurait aucun impact sur ma compréhension globale - ce qui est assez dommage, somme toute. Les autres technos sont assez obscures pour nous et souvent interopérables entres les différentes races.

Sur un plan strictement "humain" ou "individus", il n'y a finalement pas tant de problèmes que ça de "vivre ensemble", qu'ils soient culturels ou d'ordre pratique, ce qui est fort étonnant.

Les "extra-terrestres" apportent le plus sur un plan inattendu : ils chambrent les humains sur leur manies, leur caractère borné, et la race humaine dans son ensemble apparaît comme étant une rescapée in extremis qui n'aurait jamais dû figurer dans l'Union Galactique, étant donné que la Terre est en piteux état, qu'il y a deux types d'humains : les martiens et la diaspora.

Et on se demande une dernière fois comment l'histoire peut être centrée sur les humains. Il aurait été bien plus clivant - et intéressant - d'avoir un capitaine de vaisseau non humain !

Il n'en demeure pas moins que ce livre se lit très bien et apporte son lot de nouveautés dans la SF. Vu les critiques des deux suites - qui n'en sont pas vraiment - je vais m'arrêter là.
Lien : https://www.patricedefreminv..
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Vous avez envie de vous envoler pour les étoiles ?
Vivre à bord d'un vaisseau ? L'équipage comporte quelques humains et encore plus d'extra-terrestres.
Visitez des planètes, des astéroïdes, des orbitales …
Voyager aux confins de l'union galactique.

Vous allez me dire “j'ai déjà lu des Space-Opéras” et qu'est ce que celui-ci a de spécial ?
L'espace d'un an” a quelque chose de plus… de plus ?

L'idée un peu folle que malgré toutes les différences entre les membres galactiques,
on puisse se comprendre même si certaines seront à jamais intransmissibles
on puisse se toucher
Se toucher et pas seulement physiquement, toucher l'autre en son coeur.
La vraie compréhension par delà les étoiles.
Trouver que malgré les gouffres qui nous séparent, il y a des ponts, de fertiles terres communes, des proximités
On peut se toucher et s'aimer au travers de toutes les barrières.

Vous allez me dire, mais ce n'est pas un peu utopique, cucu et cousu de fils blancs ce roman ?
Et bien si un peu… même si l'univers n'est pas rose. Il y a des conflits, des souffrances, de profonds traumatismes passés. Les personnages principaux (l'équipage) ont chacun une histoire dont on devine que même les passés les plus douloureux recèlent des ressources pour résoudre les obstacles à venir.
On ressent un peu le côté artificiel de la chose.
Oui cela manque de sales cons, d'adversaires impitoyables précis, de vraie noirceur, de catastrophes …

Mais laissons tomber pour un moment les conflits interstellaires, les mercenaires, les sales guerres pour s'attacher à cet équipage et passer un bon moment.
C'est passionnant, bien rythmé.
Un peu d'optimisme ne fait pas de mal de temps en temps. On quitte avec regret et un peu brutalement un très désarmant équipage.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Lu dans le cadre du Challenge Multi-Auteures SFFF, ce roman entre dans la catégorie des Space Opera.
Rosemary laisse son ancienne vie pour embarquer en tant que greffière sur le vaisseau Voyageur qui creuse des tunnels dans l'espace.
Elle est accueillie par un équipage interracial. le Capitaine Ashby Santoso, Corbin, l'alguiste, Kizzy et Jenks, tous deux techniciens, sont humains alors que Sissix, la pilote, le docteur Miam ainsi que Ohan, le(s) navigateur(s), sont des aliens. Lovey, l'IA, fait également partie de l'équipage.
A bord, l'ambiance est assez bonne car l'équipe est très soudée.
Rosemary est soulagée car il était temps pour elle de changer de vie et de se faire oublier. Elle a d'ailleurs changé d'identité et cache son passé à ses collègues.
Quand une mission de longue durée leur est proposée, elle accepte donc immédiatement ce long voyage aux confins de l'espace dans une zone très instable politiquement.
J'ai commencé ce livre en ayant une sensation de déjà vu persistante. De nombreux détails me faisaient penser à The Expanse. On m'a ensuite appris qu'on retrouve aussi dans le roman des références au jeu Mass Effect.
Lorsque je me suis renseignée sur la romancière, j'ai appris que Becky Chambers avait fait ses débuts dans l'univers de la fanfiction.
Pour moi, cela se ressent très fort au début du roman mais n'est pas forcément rédhibitoire. Il faut bien un début à tout.
L'avantage est que l'auteure nous installe dans un cocon très confortable car elle maitrise les codes du genre. Par contre, on est en terrain connu et on peut être déçu si on recherche la surprise.
Heureusement, la suite du roman présente un caractère plus créatif, plus personnel.
L'écriture est très fluide et les évènements et rebondissements s'enchainent de manière assez rapide.
Je pense que Becky Chambers a un véritable talent dans sa manière de brosser ses personnages.
Je les ai trouvés attachants et je dois dire que je les aime tous, autant pour leurs exubérances que pour leurs facettes plus sombres.
C'est donc avec plaisir que je lirai la suite.

Challenge 2020 Multi Auteures-SFFF
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Chuis l'poinçonneur de l'espace
L'vaisseau qu'on croise en lui faisant d'la place
Y'a plein de soleils où je erre
Drôle de croisière
Pour l'reconfort je me chauffe en vitesse
Un mug ou deux de mik express
J'fais des trous, des p'tits trous encore des p'tits trous...


La SF à l'ancienne, d'habitude j'aime pas trop. Vous voyez le genre. Bilup arma son konap' pour enclancher le vlurp. Tout en attendant que la machine chauffe, il but une gorgée de chiraf désormais refroidi et repensa à ce qui l'attendait aujourd'hui. Quel dommage que le stromspurrrt ne vienne pas avant trois journées-slip.
Voilà on comprend rien. C'est sensé dépayser. Moi ça me gonfle velu.

J'ai donc commencé le livre en ronchonnant. Et puis, petit à petit, en faisant connaissance avec chacun des membres de l'équipage de ce navire qui troue l'inter-espace pour y créer de nouveaux chemins, mon petit coeur de lecteur s'est ouvert à cet univers. J'ai aimé prendre mon temps dans ce milieu de rien. A me familiariser de plus en plus avec tous ses personnages, vivants ou artificiels. A vivre au jour le jour dans un navire clos mais pourtant vaste, fonctionnel et hétéroclite. Au gré de leurs journées, leurs quêtes, leurs envies aussi. Il y a des longueurs par moment, mais le voyage reste plus qu'agreable. J'attendais je crois quelque chose de plus novateur, fédérateur, envoûtant après avoir découvert l'autrice avec ses écrits enveloppants de Dex et Omphale. Mais en prenant le temps de réfléchir à ce que je viens de lire, j'étais toujours heureuse de rouvrir ce livre et de retrouver les personnages. Il y avait plein de petits îlots de très bons moments de papier.

C'est un nouveau monde de Becky Chambers qui inaugure mes lectures de l'année. Et si le reste se déroule à l'image de ce roman là, ça ne sera peut-être pas si mal après tout.
L'espace d'un an.
Titre judicieux n'est ce pas pour faire le passage entre deux années civiles.

(Bon début d'année à vous tous)
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Après avoir tellement entendu parler des écrits de Becky Chambers, que ce soit dans le podcast "C'est plus que de la SF" ou dans de nombreuses tables rondes des imaginales, je ne pouvais que tenter l'aventure tant on en a dit du bien. J'avais une grosse peur, à cause du terme SF positive qui lui est accolé, c'est que la lecture et l'univers fut trop bisounours. Et bien non, enfin pas complétement. L'univers n'est pas rose, il y a des espèces guerrières, des magouilleurs et trafiquants en tout genre, la politique de l'UG peut faire passer l'économie avant les êtres, une espèce au moins est en voie d'extinction, des spécistes/racistes qui font du prosélytisme, des gouvernements à la limite de la dictature et des fanatiques. Difficile de faire moins rose.
Alors oui les sentiments (bons pour la majorité) sont centraux dans l'histoire et pourraient donner un ressenti un peu trop sucré par le biais de l'équipage de Voyageur. Ce vaisseau chargé de tracer les routes qui permettent d'aller plus vite d'un point A à un point B ( très éloignés ces deux points sinon ça ne sert à rien :D ) sur lequel se présente Rosemary est composé de membres de plusieurs espèces et d'une IA. Et oui tous ces membres (enfin la majorité, on va mettre de côté Corbin) sont tolérant, accueillant, gentils et incroyablement adorables, mais juste à l'image d'Ashby leur capitaine. Ce sont ses traits de caractères, il est pacifiste, tolérant, patient et gentil et donc il embauche des personnes qui correspondent à son état d'esprit. Quand tu passes ton temps enfermé dans un vaisseau ce n'est pas pour te faire suer avec des gens que tu n'apprécies pas ou qui ont des idées à l'opposé des tiennes. Dans la série Firefly, aucun membre d'équipage n'est un enfoiré total, filou oui, mais comme Malcom et leurs valeurs sont très proches. Ben pour le coup là c'est la même chose, ils ne sont pas d'accord sur tout, il y a des tensions mais ça se règle par le dialogue ou par un bon coup de gueule d'Ashby.
Une fois accepté cela, le bouquin est un régal, c'est la découverte d'un univers, de ses différentes espèces et de leurs moeurs. Une grosse partie ethnologique mais qui te fait aussi réfléchir sur notre époque et des sujets d'actualités brulants, transidentité (tellement bien amené avec une race qui change de genre en cours de vie), couple mixte, éducation des enfants, le droit de choisir sa mort, l'embrigadement des jeunes, la guerre et bien d'autres. Tout ça en te présentant les modèles de sociétés des espèces croisés dans le récit. Et ce de manière, la plupart du temps, subtile et intelligemment présenté . Bien évidemment on sent bien de quel côté penche l'autrice, elle est plutôt progressiste c'est une certitude et sont approche bloquera et heurtera les lecteurs qui se trouve le plus à droite de l'échiquier.
Le message principal et général étant quand même, d'aimer et de se laisser aimer (l'amour c'est le moteur principal de tout les membre d'équipage) mais aussi que la meilleur façon de vivre ensemble c'est d'accepter nos différences, mieux même de les comprendre et de pouvoir mettre de l'eau dans son vin en connaissance de cause sans pour autant transiger sur les valeurs qui nous semblent primordiales, .
Et c'est là où le bas blesse un peu, pour le cas d'Ohan en particulier, il fait partie d'une espèce qui a choisi de se laisser infecter par un virus qui leur permet de voir l'espace différemment. Ils servent donc de calculateurs pour les trajets qui visent à creuser l'espace pour faire les raccourcis. L'envers de la médaille c'est que ce virus raccourci aussi leur vie en les faisant souffrir. Il y a un superbe dialogue entre Ashby et Sissix (la pilote) sur le droit de choisir sa mort. Mais .
Voilà c'est la seule chose qui m'a un peu gêné, parce que sinon j'ai vraiment adoré ce livre et la façon dont l'autrice m'a embarqué et je vais me procurer tout ce qu'elle a et va écrire.
Une expérience enrichissante à la fois émotionnellement (j'ai eu une ou deux fois la larme à l'oeil) et philosophiquement. Mais attention ne venez pas y chercher du Space op classique avec des aventures et des combats spatiaux à toutes les pages vous seriez déçus
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L'espace d'un an est un roman de science fiction futuriste où l'on suit le quotidien d'un équipage multi-espèces à bord d'un tunnelier (un vaisseau créant des « tunnels » entre 2 systèmes stellaires).

Ce livre est une belle découverte qui, malgré quelques longueurs, ce montre captivant. En effet, les personnages sont attachants et on les découvre au rythme des pages. Ils forment une famille atypique qui, malgré quelques tensions, se soutient dans les bons et les mauvais moments.
Par ailleurs, quelques rebondissements apportent un peu d'action à ce livre et si, parfois, certaines scènes sont prévisibles, le tout reste très agréable à lire.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Bienvenue dans un futur où l'homme n'a survécu qu'en quittant la planète Terre, après l'avoir rendue invivable. Les humains ne doivent leur survie qu'à la rencontre d'Aliens bienveillants, qui sont même allés jusqu'à reconnaître leurs droits de participation à l'UG (leurs nations unies). Justement, une espèce avec qui il était jusqu'à présent impossible de communiquer vient d'entrer en négociation, et le Voyageur est embauché pour creuser un tunnel permettant un accès rapide à leur planète. le Voyageur est un vaisseau (un tunnelier, donc) plutôt moche, assez petit, dénué de grandes ambitions. Mais à son bord…
A son bord c'est un petit peu La petite maison dans la prairie et ça fonctionne tout autant ! On se prend d'une réelle affection pour cet équipage hétéroclite, constitué d'Aliens diverses et d'humains de plusieurs sortes (naître et vivre sur une planète ou en vaisseau par exemple rend les gens bien différents – mais ce n'est pas tout), sans oublier l'IA – personnage essentiel s'il en est.
C'est bourré de bons sentiments et l'on sait bien que ça ne fait pas de bonne littérature, et pourtant quel plaisir de suivre ces non-aventures (tout est basé sur les rapports entre les « gens » et, partant, sur les différents modes de comportements possibles). Il y a tous les éléments de la SF classique (des peuples très exotiques, des mentalités étranges, de la technologie, des guerres etc.) et pourtant on se sent chez soi, tout est limpide, familier, confortable.
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Un roman largement précédé de sa réputation ! L'espace d'un an de Becky Chambers n'a rien d'un space opera militaire : l'autrice se concentre sur les relations complexes qui lient l'équipage d'un vaisseau tunnelier. Un équipage composé de membres variés issus de différents peuples. le roman a même été récompensé par le prix Julia Verlanger en 2017.

L'espace d'un an n'est pas composé de grands événements : aucune galaxie n'est à sauver, pas de peuples en danger, pas de grandes batailles flamboyantes. Becky Chambers nous transporte à bord d'un vaisseau tunnelier, qui se charge de construire des passages entre différentes zones de l'espace. Nous suivons donc la vie d'un équipage composite mais très lié malgré leurs différences et leur grande diversité. Des humains techs nés dans l'espace, d'un navigateur à la personnalité double, du cuistot/médecin survivant d'une guerre destructrice… Chacun a droit à une partie qui lui est consacrée et permet d'approfondir aussi bien l'univers que sa connaissance des éléments qui composent le voyageur.

En effet, l'autrice choisit de mettre en avant les aspects relationnels qui parsèment le récit, notamment à travers le poids du passé. Les péripéties qui ont lieu permettent d'explorer le passé de chaque membre. Même Corbin, le responsable des algues, acariâtre parmi des membres plus tolérants. Kizzy, la tech énergique et talentueuse, mais aussi Sissix, membre d'une race alien au comportement bien différent des humains. Les tranches de vie partagent tout à fait, avec émotion et pudeur, les difficultés et victoires de chacun des équipiers, et permet de mettre en exergue un grand nombre de questions qui touchent aussi bien à la psychologie qu'à la sociologie.

L'espace d'un an centre tout son récit autour des concepts d'acceptation et de bienveillance. Chaque personnage a autant de qualités que de défauts, mais également des philosophies de vie très différentes. Par exemple, il éclate un désaccord important entre Sissix, la pilote d'une race à plumes, et Ashby, le pilote humain, à propos de comment gérer la décision difficile d'un autre membre de l'équipage. décision qui a un fort impact sur sa durée de vie. Ashby va donc prendre une décision très humain, le choix de cet équipier lui est personnel. Sissix, pour qui les liens familiaux et amicaux sont essentiels, considère que ledit membre n'a pas fait le bon choix. Si le conflit est bien là, il n'aboutit pas pour autant à une dispute sur le long terme. Ainsi, beaucoup de structures familiales divergent et créent des incompréhensions, mais les membres de l'équipage semblent assez bienveillants pour ne pas considérer l'autre comme malveillant par nature.

De la même façon, il est très intéressant de voir la façon dont Sissix doit s'adapter à la vie parmi un équipage composé de différentes races. On découvre ainsi que parmi son peuple, les rapports physiques sont bien plus intimes. Il lui est donc compliqué de s'adapter à un univers où les démonstrations d'affection sont moins fréquentes. L'équipage sera également confrontée à d'autres races aux comportements variés, plus ou moins compréhensibles pour des humains. Mais le récit s'affirme comme très bienveillant dans sa considération des autres et de leur mode de fonctionnement. le récit pourrait paraître parfois un peu niais aux plus cyniques d'entre vous. Mais l'autrice ne lésine pas non plus sur les violences comme les guerres inter-espèces ou intra-espèces même, la plus touchante étant l'histoire dramatique du Docteur Miam.

Oubliez les batailles rangées typiques du space op militaire ! Becky Chambers nous propose ici une série de tranches de vie d'un vaisseau tunnelier. Elle a un vraiment talent pour nous rendre attachant cet équipage hétéroclite, sans compter que les éléments sur les relations inter-espèces, l'éthique, la socialisation, les différences culturelles sont très bien traitées et originales. le récit transpire la bienveillance et fait vraiment du bien à lire. Je vous le conseille si vous avez un coup de mou.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Je viens de quitter l'équipage du Voyageur et j'ai déjà prévu de me prendre la suite ^^

L'histoire? On va suivre Rosemary qui va rejoindre l'équipage d'un tunnelier, un vaisseau qui "creuse" l'espace pour faire des "routes".

Nous sommes dans un futur lointain où, et c'est le premier truc génial, l'humanité N'est PAS l'espèce dominante qui a fondé l'union Galactique avec d'autres espèces. Non, nous, nous sommes les derniers arrivés, qui avaient perdu leur planète natale. Autant dire que ça change la donne ^^

L'histoire va se concentrer sur l'équipage du Voyageur, des tranches de vies de ces spatiaux pas comme les autres mais tous très attachant.

Alors oui pas de combats spatiaux à l'horizon, de conquêtes militaires, de négociations halletantes... Non juste une belle histoire qui se penche sur un cuisinier alien d'une espèce en voie de disparition, d'un tech amoureux d'une IA...

C'est rafraîchissant, passionnant, agréable à lire.

Et c'est tellement bien écrit : il n'y a jamais des pages et des pages de description compliquée ou de termes à coucher dehors. C'est de la SF good vibe ^^

Bref, vivement la suite ^^
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Salut les Babelionautes
Voila un roman qui mérite le titre de coup de coeur, certes ce n'est pas un space-opéra ou se livre des batailles a coup de missile ou de rayons laser mais Becky Chambers avec L'espace d'un an nous propose un univers ou plusieurs espèces vivent en paix.
Déjà ce concept n'est pas majoritairement choisi par beaucoup d'auteurs de SF que j'aime, mais l'optimisme de Becky Chambers fait du bien.
j'ai lu dans l'avis d'Apophis qu'il le comparait a la petite maison dans la prairie, et pourquoi pas? l'univers de l'édition de Science Fiction n'est que guerres, massacres, planètes détruites comme dans les oeuvres de David Weber, Jack Campbell, John Scalzi et d'autres que j'oublie de citer et que j'ai lu et adoré.
Faire vivre dans un lieu clos, ici un vaisseau spatial, différents représentants des espèces intelligentes ayant fondée l'union galactique avec autant d'humour et de talent et en prime avec une histoire qui tienne la route, Becky Chambers l'a fait et bien fait.
Merci a Marie Surgers qui a traduit ce superbe roman en attendant de lire Libration.
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