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4,22

sur 646 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Il ne se passe rien pendant les 448 pages et pour le coup ça fait long. On est face à un patchwork d'événements sans trop de rapport les uns avec les autres, c'est un peu le journal de bord de l'équipage d'un vaisseau spatial. Malheureusement, la somme de plein de petites anecdotes ne fait pas forcément une bonne histoire, la preuve ici.

Je n'ai pas eu l'impression non plus de lire un livre de science-fiction, à part les mots de vocabulaire inventés qui parsèment le livre pour faire illusion mais qui n'apporte strictement rien à l'histoire (qui est je le rappelle quasi-inexistante), il n'y a pas grand-chose. L'action pourrait très bien se dérouler à une autre époque et sans vaisseau spatial. Je pense que je ne suis clairement pas le public cible de ce genre de science-fiction pompeuse style le monde des Bisounours. de nombreux thèmes sont abordés mais aucune réflexion, aucun questionnement, aucune analyse ne les accompagne sauf à considérer que, je cite : « L'inceste c'est beurk », est une analyse.

Je pensais au départ lire la trilogie car elle a reçu le prix Hugo 2019 qui est normalement un gage de qualité mais en lisant les critiques des autres livres de la série, c'est visiblement comme le tome 1 en moins bien. Je vais donc m'arrêter là pour ne pas perdre davantage mon temps.

Je mets tout de même 2 étoiles car tout n'est pas à jeter à la poubelle, les liens qui unissent les membres de l'équipage ne sont pas totalement inintéressants et avec la diversité de celui-ci on aborde souvent le thème de la tolérance. Enfin il y a un effort sur la description des différentes espèces qui composent l'équipage et l'univers ce qui permet de voyager un peu pendant la lecture.
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Résolument optimiste, ce livre prône l'ouverture, la tolérance, des valeurs universelles qu'il est important de défendre. Cela dit, je n'ai pas du tout accroché, l'action est inexistante, j'ai laissé tomber au bout de 150 pages. Je ne suis pas une mordue des rebondissements à toutes les pages, loin de là, mais cette lecture s'est avérée être d'un ennui...
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Acheté par curiosité à cause du Prix Hugo... Un livre surprenant. Après lecture il n'est pas difficile de comprendre pourquoi ce livre l'a obtenu: depuis plusieurs années certains demandent plus de "diversité" et de "progressisme" dans la SF, catégorie vue comme trop mâle, trop blanche, trop hétéro, trop cisgenre, et ceci s'incarne évidemment dans les prix, de la même manière que ce qui se passe aux Oscars, Golden Globes, Grammys... Or, ô chance, ce livre coche toutes les cases SJW qu'il faut aujourd'hui inclure. Il les coche même tellement que c'en est parfois déconcertant car rien n'est oublié, au point qu'il apparaît rapidement évident que c'est en fait le but réel de ce livre. Qu'on en juge: des gays? Coché. Lesbiennes? Coché. Bisexuels? Coché. Non-binaires? Coché. Familles monoparentales? Coché. Ecriture inclusive? Coché. Transexualité? Coché. Androgénie? Coché. Pansexualité? Coché. Allosexualité? Coché. Polysexualité? Coché. Union interraciale? Coché. On a même droit à des unions entre adolescents ("à peine pubères") et adultes, union présentée comme fraiche et éducative (...) Antispécisme? Coché. Antiracisme? Coché. Antiimpérialisme? Coché. Anticapitalisme? Coché. Vegan? Coché. Etc... Les humains sont métis "stade final de l'évolution" alors que le seul personnage antipathique est un homme blanc visiblement cisgenre et hétéro incarnant le patriarcat ancestral (illustré ici par l'idée de clone), comme toujours dans ce genre de productions... Un rapide coup d'oeil à la bio de l'auteure nous apprend qu'elle est elle-même lesbienne et militante LGBTQ+, vegan, antiraciste, antispéciste, etc, donc pas de surprise finalement, de la militante SJW classique, et pas de soucis non plus qu'elle en parle si ça lui importe et qu'elle a envie d'écrire dessus, on est simplement dans du vrai militantisme. Par contre, de la SF?.... du coup, pour désamorcer certaines critiques sur un Prix Hugo trop conservateur, quoi de mieux que ce livre? Evidemment, donner le prix du meilleur roman, prix prestigieux s'il en est, était un peu trop alors que ce prix de la meilleure série littéraire, prix récent donc peu coté et prix fourre-tout vu que la grande la majorité des oeuvres de SF sont des cycles, donc des séries, tombait à point nommé. Tout le monde est content donc.

Maintenant, du strict point de vue du livre, rien, vraiment rien, ne justifie ce prix. Pas très bien écrit, sans rythme, rien ne se passe, pas de hard science, pas de personnage intéressant, aucune profondeur, pas d'enjeux... Tout ceci est une chronique de petits moments sans intérêt et surtout sans SF: un exemple parlant, au début du livre on nous conte la "percée inter-dimensionnelle", grand but de nos héros et idée cool pure SF, malheureusement elle est expédiée en 1 page et demie alors qu'on vient de se taper plus de 50 pages longuettes sur le... repas du soir et les habitudes sexuelles des différentes races. Et tout le livre est ainsi. Un ordre des priorités inversé donc, ordre généralement trouvé dans la littérature féminine façon Bridget Jones, mais pas trop dans la SF. Tout ici est une mise en abime de la réalité actuelle de notre monde, sauf que l'on a pas de mise en abime, c'est une transcription littérale, or le génie de la SF est précisément de le transcrire de façon cachée et pas de le décrire scolairement comme c'est le cas ici. Tout tombe donc à plat d'autant que l'auteure manque totalement d'imagination, et ça se sent. Les rares événements qui se passent, je peux quasi chaque fois donner la scène exacte du film de SF dont ils sont inspirés (mention spéciale ici à la repompée du Star Ship Troopers de Verhoeven)... On peut par contre concéder à Chambers de l'originalité, de l'optimisme, et surtout un vrai humanisme (il n'y a pas de méchants chez Chambers, juste des gens qui se disputent parce qu'ils ne se comprennent pas ou des pirates réfugiés qui rançonnent pour nourrir leurs enfants), du coup il est difficile malgré tout de dire que l'on a trouvé nul ou même que l'on a pas aimé. Etonnamment, on passe un moment plutôt agréable finalement même si objectivement ce n'est vraiment pas terrible.
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Bon, un peu déçu par le premier tome des Voyageurs de Becky Chambers. Chambers, à nouveau, livre un livre vide d'enjeux. L'espace n'est plus ce monument où l'on se dépasse, mais le monde où l'on se complète. Dans ce voyage spatial, Chambers concentre son propos sur les relations inter-espèces et y réussit très bien. Elle nous décrit comme personne des espèces différentes et comment elles tentent de dépasser leurs caractéristiques propres pour s'entendre, s'entraider et se sublimer... Au risque de faire ressembler son livre à un épisode de Friends, où les relations sociales prennent tout l'espace. Certes, la galerie de personnages est attachante et parvient à nous faire saisir la puissance de l'altérité. Mais passé ces pages chaleureuses et confortables de xenosociologie, toutes concentrées à donner de l'épaisseur aux personnages, leurs relations restent malgré tout assez basiques, convenues, alors que l'intrigue spatiale est sans surprise voire anecdotique. Chambers refuse d'élever le propos... Mais laisse sa série au niveau d'un simple feel good Book, avec des personnages forts auxquels ils n'arrivent pas grand chose d'autre que de se rencontrer.
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De la soft SF à recommander aux lecteurs qui n ont pas besoin d action ni de suspens. Se lit très facilement. Ennuyant pour moi mais ça peut plaire. Trop édulcoré pour moi. Je l ai acheté parce qu il a remporté le prix Hugo. Je ne lirai pas la suite.
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L'auteur pose un décors alléchant : Personnages attachants et très bien définis (voir trop formatés), plusieurs races intelligentes qui cohabitent et collaborent, une organisation spatiale aboutie, la promesse d'une conquête intergalactique... et puis...et puis... c'est tout ! Il ne se passe rien ou si peu. le récit est une succession de petits faits sans réel connexion entres eux qui ne forme pas un récit digne de ce nom.
J'ai plutôt eu l'impression que ce livre n'avait pour l'obsession que d'être vendu comme scénario de film Hollywoodien. Tout y est calibré dans ce sens. Ce livre reste pour moi un simple divertissement, sans aucune réflexion, aussi vite oublié que refermé.
Je m'aperçois en écrivant ces lignes que je suis assez sévère, bien plus que je ne l'avais imaginé. Peut-être est-ce à la hauteur de la déception, car il y a, à la base, de bons ingrédients.
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Comme une commentatrice le faisait justement remarquer plus haut, "L'espace d'un an" est plus "soap opera" que "space opera"... Après la lecture fastidieuse de 224 pages et plusieurs tentative de relances, j'ai du abandonner sous la contrainte de longueurs, d'un style sirupeux et d'une atmosphère qui confine à la mièvrerie.... tout semble prévisible.
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