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Les Voyageurs (Becky Chambers) tome 2 sur 4
EAN : 9782253937111
512 pages
Le Livre de Poche (10/05/2023)
4.23/5   250 notes
Résumé :
Lovelace, intelligence artificielle née à bord du Voyageur à la fin de L'Espace d'un an, accepte de se transférer à bord d'un corps synthétique. Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l'étouffent. Champ de vision ridiculement restreint, pas d'accès au réseau, réactions physiologiques incontrôlables...
À ses côtés, Poivre, mécano, l'aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libérée par miracle, grandie seule sur une planète ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Bienveillance et gentillesse.


L'histoire de l'adaptation de Lovelace, l'IA dans l'espace d'un an, à un ‘kit » humain réaliste et illégal sous la supervision, protection et amitié de Poivre la gentille mécano.
L'histoire de Poivre, humaine « améliorée », créee pour servir d'esclave sur une planète, qui parvient à s'échapper après avoir vécu plusieurs années dans une navette et son IA protectrice.


Bienveillance et gentillesse. Comme le titre l'indique, des mots qui ressortent régulièrement, si ce n'est en vrai, du moins en sentiments exprimés.
L'auteure soigne ses personnages dans un univers également sympathique et on en vient à les aimer. de toute façon, il n'y a pas de « méchants » à l'horizon, pas de bouleversements, pas d'action (au sens noble) il ne se passe pas grand-chose au final.


Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on s'ennuie, parce que l'écriture fluide, la bienveillance qui transpire, nous berce gentiment dans un univers cocon mignounnet. Une belle histoire d'amour et d'amitié, une littérature enfant pour adulte (ou l'inverse). Cela reste néanmoins moins attractif que le premier tome et cette lecture n'est clairement pas indispensable, même pour ceux qui ont aimé ce dernier (que je ne peux m'empêcher de recommander à nouveau).
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Libration est le tome 2 de la tétralogie "Les voyageurs" de Becky Chambers.

Dans le tome 1, nous avons suivi l'équipage du vaisseau tunnelier nommé « Le voyageur », avec à son bord un équipage hétéroclite composé d'humains et d'autres espèces extraterrestres. Dans ce tome, nous quittons l'équipage dont nous ne reverrons pas les personnages, hormis l'IA du vaisseau qui a décidé de se transférer dans un « kit » : une apparence humaine. Les raisons de ce transfert découlent d'événements qui ont eu lieu dans le précédent récit. On suivra également « Poivre » qui fait une brève apparition dans le tome 1. Poivre est une « tech », une sorte de mécano.

Ces deux personnages sont liés parce que Poivre recueille l'IA qui à décidé de se nommer « Sidra » pour rompre avec son passé d'IA embarquée. Poivre va l'aider à découvrir la vie, une humaine qui apprend la vie à une IA, l'inverse de son histoire, car elle, Poivre, a été élevée par une IA de vaisseau. Notre tech, avant de se nommer Poivre, s'appelait Jane 24, enfant esclave travaillant dans un entrepôt de tri et de récupération de « matos et ferrailles », sous la coupe de robot particulièrement rigide. Elle finira à la suite d'un incident à s'enfuir et trouvera refuge dans un vaisseau épave au milieu d'une décharge à ciel ouvert. Elle aura une enfance très difficile, au moment de sa fugue elle à 10 dix ans.

De l'autre côté, Sidra, elle apprendra à vivre avec un corps, ce qui de son point de vue réduit ses capacités comparées à son potentiel en tant qu'IA de vaisseau. Elle ne s'accepte pas en tant que tel et aura besoin de la bienveillance de Poivre, mais aussi de ses propres expériences en tant que nouvelle personne. Une sorte d'ado qui cherche sa place et qui n'arrive pas à vivre avec son corps.

Les deux arcs sont riches en émotions, parfois émouvant. de la bienveillance, il y en a, et ça fait du bien. Encore une fois l'autrice mise sur ses personnages et leurs relations, ont retrouve les même thèmes que dans le précédent bouquin en y ajoutant une notion de construction intellectuelle et la quête d'un but donnant sens à la vie. C'est bien écrit, adroitement construit avec l'alternance d'un chapitre sur deux consacrés à nos deux héroïnes.

J'ai été déçu au début en ne retrouvant pas l'équipage du Voyageur, mais très rapidement, je suis tombé en empathie pour Poivre et Sidra. Il ne faut pas oublier deux autres personnages qui, chacun dans leur rôle, aideront nos deux femmes à se construire, mais c'est à découvrir.

Je vais de ce pas me lancer sur le tome 3, en attendant encore une fois d'être surpris par son contenu.
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Petite lecture sympathique, pas inintéressante mais un brin ennuyeuse…

Lovelace, l'IA du Voyageur (cfr. L'espace d'un an) a illégalement intégré un kit qui lui donne l'apparence d'un être humain. Elle apprend à s'adapter grâce à ses amis, dont Poivre qui sait réparer à peu près tout ce qui lui tombe entre les mains.

Poivre est une améliorée qui s'est échappée de sa planète d'origine grâce à l'I.A. d'un vaisseau abandonné non loin de l'usine où elle travaillait à la chaîne avec ses congénères.

D'un côté nous suivons les difficultés d'adaptation de l'IA et de l'autre, il y a l'histoire de Poivre depuis ses 10 ans jusqu'à ce que les deux plans temporels se rejoignent pour une petite scène d'action qui n'en est pas vraiment une.

L'écriture est fluide et agréable mais je n'ai pas été embarquée comme dans le 1er tome de cette série qui a reçu le Prix Julia Verlanger en 2017 et le Prix Hugo en 2019 (de la meilleure série donc).

Bon je vais quand même lire le tome 3, histoire de terminer une série de plus cette année ^_^





Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L'espace d'un an ») : la découverte d'un nouveau univers à bord d'un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m'étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m'étais sentie à l'aise.
Il n'en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l'âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d'intégration dans une société interplanétaire d'inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d'autant plus intéressants que l'auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c'est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J'ai eu l'impression de lire une histoire charmante dont l'aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s'entrelacent pour aboutir à une finale que j'avais pressenti.

L'écriture reste, tout comme dans « L'espace d'un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C'est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
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Un tome 2 très plaisant même si pas autant un coup de coeur que le tome 1. Il faut dire que je pensais lire la suite de l'Espace d'un an. Or, nous sommes plus dans une structure de "tomes compagnons". Il n'y a donc pas de suite pour les personnages que j'ai tant aimé dans le tome 1. Donc petite déception qui irrémédiablement joue sur ma note.

On suit la vie de Poivre et Lovelace, rencontrées toutes deux dans le tome 1. L'une a vécu une enfance difficile : enfant esclave, modifiée, qui a cherché à fuir sa condition. L'autre est une IA qui peine à se sentir à sa place dans son kit corporel. Toutes deux ont un point commun : celui de chercher une identité qui correspond à leurs aspirations, à leurs personnalités. Sortir de cette existence qu'on leur a imposé pour s'approprier réellement leur devenir.

L'histoire n'est pas sur la même temporalité. On suit Lovelace, aidée par Poivre dans sa nouvelle existence. Puis on suit le passé de Poivre lorsqu'elle essayait de survivre et de fuir sa planète.
L'alternance donne du rythme au récit. En dépit de cela, j'ai trouvé quelques longueurs au début de ce titre. le temps que le cadre soit posé, que les enjeux se mettent en place.
Côté protagonistes, comme d'habitude Becky Chambers nous propose des personnages différents, ce qui ne manque pas d'apporter une richesse certaine à son univers. La relation Jane / Chouette est tout bonnement magnifique. En revanche, j'avoue avoir eu beaucoup de mal avec Sidra au début. Mais au final, on finit invariablement à s'attacher à tout ce petit monde et à être touché par la plume délicate, digne, magnifique de Becky Chambers.
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critiques presse (1)
Syfantasy
22 août 2023
Beck Chambers replonge dans un univers familier, et même si la tristesse de ne pas retrouver nos personnages du premier volet se fait ressentir, l'histoire poignante de Poivre nous la fera vite oublier.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais comprendre pourquoi on vous a surprise à essayer d’entrer par effraction dans la cale numéro 6.
Jane croisa les bras. « Parce que j’ai bêtement négligé de désactiver la troisième caméra. »
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Trier de la tech, c’était barbant, mais barbant, c’était bien. Barbant, c’était rassurant. Tranquille.
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Peu d’espèces sont contre l’idée d’une fête énorme, surtout si le but du jeu est de niquer.
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La vie, c’est terrifiant. Personne n’a le mode d’emploi. Personne ne sait ce qu’on fout là. Alors le plus facile, pour regarder le monde en face sans crever de trouille, c’est de se persuader qu’on le contrôle. Du coup, on se croit plus fort que les autres. Ça implique que tous ceux qui sont différents sont inférieurs, forcément. Toutes les espèces se racontent la même histoire en boucle. Elles s’attaquent à un groupe de leurs congénères, à une autre espèce ou à des individus qu’elles ont créés.
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J'adore l'histoire. Mais l'histoire, elle est partout. Dans tous les bâtiments, dans tous les gens à qui tu parles. Elle n'est pas confinée dans les bibliothèques et les musées.
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Becky Chambers - L'Espace d'un an et Libration
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