Citations sur Les Détectives du Yorkshire, tome 1 : Rendez-vous avec .. (66)
Il avait désespérément besoin d'un café.
- On ne peut même pas aller à un enterrement tranquille !
Les bonnes actions ne font pas forcément un bon cœur.
Le soupçon... Il prenait racine dans son esprit. Changeait les choses normales en suspectes. projetait le scepticisme sur toutes coïncidences.
Stuart Lister était démoralisé. Il avait pressenti que les choses tourneraient mal quand Mlle Metcalfe avait mis KO son futur locataire. Il n'était pas dans l'immobilier depuis très longtemps, mais il s'était dit que ce n'était pas courant, même pour Bruncliffe.
Pourquoi se raconter des histoires? Il ne pourrait jamais refaire sa vie ici. Ni maintenant, ni jamais. Parce que quand son passé finirait par le rattraper, les gens qui l'accueillaient à bras ouverts feraient la queue pour le chasser de Bruncliffe à coups de bâton. Alors, à quoi bon essayer?
Si quelqu'un cherchait la bagarre, il n'était pas d'humeur à laisser couler. Pas ce soir. Pas après sa rencontre avec son père.
Les retrouvailles se s'étaient pas passées comme prévu_le choc de voir Joseph O'Brien avait fait remonter à la surface une vague de culpabilité et de regret qu'il avait masquée sous la colère. Réaction typiquement O'Brien. Enfouir les vraies émotions sous de l'agressivité...
Un enterrement. Et puis un évènement inattendu, juste devant le pub. On ne pouvait rêver mieux que cette conjonction d’évènements – le premier amenant les gens en quête de consolation, le second piquant leur curiosité, et les faisant rester sur place, la bière déjà servie ayant contribué à leur remonter le moral.
Comment peut-on aimer un endroit et en même temps le détester ? Sans être persuadé qu'il existe une réponse à cette question, l'homme arrêta sa moto en haut de Gunnerstang Brow, coupa le contact, enleva son casque et contempla les toits d'ardoise qui pavaient le fond du vallon en contrebas. C'était le milieu de l'après-midi, la lumière rasante du soleil d'octobre embrasait la falaise de craie à laquelle la ville était adossée, et se réverbérait sur des maisons et des rues où il n'avait pas remis les pieds une seule fois en plus de quatorze ans.
Dehors, le soleil brillait. Troy Murgatroyd aurait dû être de bonne humeur. Mais le froid, le vent âpre et un pub bondé à l'heure du déjeuner avaient conspiré pour lui saper le moral. Résultat, c'était sa mine habituelle, morose et renfrognée, qui accueillit Delilah lorsqu'elle entra à la Toison, Calimero à son côté.