Les chroniques de Fogas, tome 2 : Le retour du Parisien

Le tome 2 de la saga "les chroniques de Fogas" est une histoire agréable. On retrouve la plupart des personnages du tome 1, avec de nouveaux arrivants dans le village. On s'attache énormément aux différentes personnalités, de fortes personnalités dans ce village des hautes Pyrénées. L'intrigue n'est pas impressionnante mais se lit avec plaisir

Vous voyez, ce joli pull que vous avez vu dans la vitrine et que vous avez acheté sur un coup de tête à cause d'une promo tapageuse. Maintenant que vous le portez, il vous gratte, il est inconfortable et vous avez l'impression qu'il vous porte préjudice. Alors qu'en rayon, discrètement rangé dans les ”casuals” se trouve celui qui saura vous offrir la douceur et le confort que vous méritez, en plus d'être bien coupé. C'est l'effet que me font les romans de Julia Chapman. On n'en fait pas tout un cinéma, et pourtant l'écriture est riche, le rythme, parfaitement équilibré, et les personnages, absolument attachants. Encore un roman coup de coeur, que j'aurai plaisir à relire.

Mon sentiment était mitigé à la fin du premier tome qui, bien évidemment, ne ressemblait pas aux Détectives du Yorkshire mais comme j'ai beaucoup le style de Julia Chapman, je n'ai pas voulu m'arrêter à cette première impression !

Ce volume est déjà plus structuré car nous connaissons les principaux protagonistes et certaines choses n'étaient plus à mettre en place et malgré son titre simpliste, le drame et l'humour sont là, tels les absurdités et violences de la vie réelles.

J'aime beaucoup le petit côté fantastique dû à la "présence" de feu Jacques ! Etonnamment ça n'enlève rien à la crédibilité des événements.

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Josette est bien connue à Fogas, petit village reculé des Pyrénées, puisqu'elle y tient la seule et unique épicerie-bar du coin. Seule depuis la disparition de son mari, rien n'entache pourtant sa volonté de gérer la boutique comme avant, de prendre le temps de discuter avec les habitués qui viennent refaire le monde en prenant un café ou qui s'approvisionnent en denrées alimentaires et autres articles de la vie courante. Mais un jour, sa routine bien huilée va être bouleversée. En effet, son neveu parisien Fabian, lassé de la capitale et du monde la finance dans lequel il travaillait est de retour au village. le choc est d'autant plus palpable pour Josette lorsqu'elle apprend qu'il est propriétaire de la moitié de l'épicerie. Ce jeune effronté voudrait tout révolutionner dans sa boutique et n'a que les mots "profit" et "modernisation" à la bouche. Parole de Josette, elle ne se laissera pas faire non mais !



Quel plaisir de retrouver tout ce petit monde au village. Si j'ai mis quelques pages le temps de situer qui était qui car cela faisait un an que je les avais quittés, je me suis rapidement remise dans le bain et ce tome est plus agréable que le premier car ça y est le décor de la saga est planté. Josette est toujours aussi drôle avec son caractère de cochon et sa poigne malgré son âge et les événements difficiles qu'elle a vécu. Si je n'ai pas apprécié son neveu Fabian au début car il avait une manière de lui imposer ses idées que je trouvais rude, j'ai quand même fini par m'attacher à lui au fur et à mesure des révélations sur son passé. Il faut reconnaître qu'il a de bonnes idées pour moderniser l'épicerie et rendre la vie plus facile à Josette au quotidien, même si ce n'est évidemment pas simple pour elle de l'accepter car elle a toujours "fait comme ça". Il y a juste l'art et la manière de dire et faire les choses ! le choc des cultures (le jeune venant de la capitale et la moins jeune venant d'un petit village reculé) est très drôle et si vous êtes gourmands l'ambiance ne pourra que vous plaire car les personnages le sont aussi. Concernant la fin du récit dont je ne vous parlerai évidemment pas, je peux juste vous dire qu'elle m'a tenue en haleine sur plusieurs chapitres et que je ne m'attendais pas à un tel rythme. Amateurs de rebondissements foncez, on ne s'ennuie jamais à Fogas 😉

Au départ, je ne comprenais pas très bien où l'auteure voulait en venir. Finalement, cela s'éclaircit peur à peu et le dernier tiers du roman est haletant. J'espère qu'il y aura une suite que je lirai malgré tout sans hésitation. Julia Chapman est en effet une vraie conteuse.

Dans le premier tome ( L'Auberge) , Julia Chapman avait posé les fondations de cette nouvelle série qui se passe dans les Pyrénnées et le tout décolle enfin ! (Je me disais que ce n'était pas possible que cela reste moyen, vu mon engouement pour Les Détectives du Yorshire).
Désormais, on connait le décor, le petit village de Fogas, on connait les personnages, leurs secrets, leurs liens. et mine de rien, on s'attache !

Lorsque Josette , la tenancière de la seule épicerie du village voit débarquer son neveu parisien, bien déterminé à tout moderniser, elle s'affole. Car l'épicerie ce n'est pas seulement son gagne-pain, le poumon du village, c'est aussi le seul endroit où elle peut voir et discuter avec le fantôme de son mari.
Mais ce n'est pas le seul problème que devra affronter Fogas, un homme à bord d'une certaine estafette se comporte bizarrement...
C'est un roman inclassable, tour à tour cosy mystery, puis thriller et parfois fantastique avec cette apparition que seules Josette et la petite Chloë voient. Ce qui est sûr, c'est que cette série dévellope de multiples histoires, Julia Chapman jettant des filets pour des tomes à venir. On s'attache énormément aux personnages, certaines situations sont vraiment touchantes, d'autres impliquent de lire à toute vitesse pour savoir si les personnages vont s'en tirer.

Une série qui s'avére, avec ce tome, aussi addictive que "Les détectives...", et c'est peu de le dire.... Vivement le tome 3 !

Toujours addictif l'histoire de ce petite village de Fogas au fin fonds des Pyrénées. le neveu de Josette, débarque de Toulouse pour reprendre en main l'Epicerie-bar du village, à son grand désarroi. Stéphanie se plonge entièrement dans son projet de jardinerie tandis que le danger rôde autour d'elle et de sa fille Chloé. La solidarité des habitants de Fogas sera-t-elle toujours active quand les drames apparaitront ? Mélange de drames et d'humour, on passe un excellent moment "feel good" dans cette saga. Vivement la suite...

Le retour du parisien est le second tome des Chroniques de Fogas. Cette série signée Julia Chapman n'est pas un cosy mystery, ici il s'agit de romans contemporains tout aussi sympathiques à lire que Les détectives du Yorkshire.

Humour, intrigues, querelles de clocher et personnages hauts en couleurs sont les principaux atouts de ce roman qui ne paie pas de mine mais que j'ai dévoré en 24 heures tant il m'a divertie.

J'ai souri à de nombreuses reprises face à ces querelles et j'ai eu plaisir à retrouver les personnages découverts dans le premier opus. Des personnages au caractère bien trempé qui peuplent ces petits villages de l'Ariège qui savent faire preuve de solidarité et passer outre leurs préjugés pour s'entraider.

Et l'on fait la connaissance ici de Fabian, un parisien qui va faire souffler un petit vent de nouveauté sur l'épicerie et sur le village, un personnage qui se révèle bien attachant.

Si le point de départ c'est l'arrivée de Fabian qui aspire à changer de vie et à retrouver ses racines, et les bouleversements qu'il va apporter dans la vie de Josette et des habitués de l'épicerie, l'autrice va en profiter pour introduire une autre thématique à son récit : les violences conjugales qui va apporter une tonalité un peu plus sombre.

Julia Chapman en profite aussi pour aborder la désertification des campagnes, les résidences secondaires vides 11 mois sur 12, le manque de commerces de proximité, la difficulté pour les habitants de se ravitailler, de conduire dans des vallées accidentogènes…

Et c'est plutôt bien fait car l'autrice a pu observer le quotidien de ces habitants puisqu'elle a vécu sur place quelques années et elle nous le restitue avec une certaine tendresse.

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J'ai tellement adoré "L'Auberge", le premier tome des Chroniques de Fogas, que je me devais de lire "Le retour du Parisien"! Encore une fois, Julia Chapman fait mouche et nous propose un roman frais, léger et divertissant. Et en ce moment, franchement ça fait du bien. On retrouve avec plaisir nos villageois (même les plus grincheux), Sarko le taureau et les montagnes des Pyrénées. Nous faisons cette fois-ci la connaissance avec le neveu parisien de Josette, la patronne de l'épicerie / bar. Sa maladresse et sa naïveté le rendent terriblement attachant . On a très envie qu'il pose définitivement sa valise à Fogas et pourquoi pas qu'il trouve l'amour... La lecture se fait le sourire aux lèvres et il est difficile de ne pas tout lire d'un coup.
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C'est curieux le même phénomène s'est produit pour cette série qu'avec celle des détectives du Yorkshire : le premier tome est intéressant mais pas épatant, présentant trop de personnages et une histoire limitée ; en revanche, sur le second on connait les personnages principaux, alors tout ce qui fait le sel des Yorkshiries, revient aussi ici, les liens multiples entre les personnages, les petites et grandes histoires, le focus fait sur un couple, comme ici celui de Josette et de son neveu Fabian. C'est lui le parisien du titre. Héritier avec Josette de l'épicerie du village, il décide après une carriere dans la finance de revenir dans ses montagnes où il n'a vécu que pour de trop rapides vacances. Sauf que Josette ne veut rien changer et que Fabian veut introduire un peu de chiffre et de nouveauté, voire rénover les vieux murs. il a des idées et va bousculer un peu trop sa tante, qui va souhaiter son départ. Mais en fait Fabian est charmant et à force de patience il saura comprendre et faire passer ses idées. Et cela malgré un handicap énorme, des relations chaotiques avec Stéphanie dés leur première rencontre. Pas beucoup d'intrigue policière dans ce tome si ce n'est l(homme mystérieux qui rode autour de Fogas et dont on se doute qu'il n'est pas le plus sympathique qui soit. Ce n'est pas aussi abouti, virevoltant que les Yorkeries, mais c'est sympathique et délassant. Pas beaucoup de surprise non plus. Mais cela fait du bien, tout simplement.