La compète

Ludovic n'aime pas le judo, il déteste la compétition mais son père ne lui laisse pas la possibilité d'exprimer son avis. Jusqu'au jour où arrive la grande compétition de l'année...

Un bon récit pour aborder la pression exercée par certains parents pour que leur enfant brillent dans les activités de "loisir". La fin est positive avec un message reçu cinq sur cinq par le père !

Quand on fais un sport parce que son père souhaite absolument que l'on réussisse là où il a échoué, c'est difficile. Cette pression notre héros la subit et il n'arrive pas à trouver les mots pour dire qu'il souhaiterait arrêter. Une histoire simple mais essentielle pour rappeler qu'il faut communiquer ses doutes, ses envies et ses dégoûts. Par ailleurs ce roman témoigne de l'aveuglement de certains parents qui mettent une pression énorme sur les épaules de leurs enfants à cause d'un échec passé ou d'un rêve inassouvi. Cette transposition de son désir sur son enfant est une privation de sa liberté de s'exprimer et de s'épanouir. Ici ce roman court permet de réaliser en douceur qu'il ne faut rien imposer et laisse la place à une discussion pour une bonne construction de soi.

Benoît Charlat raconte à la première personne l'histoire d'un petit garçon qui n'aime pas le judo et sa violence mais continue à en faire pour faire plaisir à son père.
Le propos de ce court texte est de mettre en avant qu'un garçon n'aime pas forcément les choses dites masculines et que les sports de combat se destinent autant aux filles qu'aux garçons. le texte est assez linéaire et les illustrations qui le parsèment ne m'ont pas franchement convaincue...
Une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne.
Lien : http://boumabib.fr