Wranglestone : Ici s'achève la lutte

Moui bof. C'est le sentiment général qui se dégage de ce roman une fois la lecture terminée. Tout le monde en parlait, j'ai voulu tenter parce que c'est le genre de scénario que j'adore, mais finalement, ça ne casse vraiment pas trois pattes à un canard. J'ai conscience que je ne suis pas la lectrice cible (j'ai la trentaine), mais même à l'adolescence, j'aurais été tout aussi mitigée quant au succès de ce roman. C'est une histoire sans plus, bourrée de ref' sympas mais qui ne poussent pas vraiment ses réflexions. Je ne vois pas en quoi c'est "the roman LGBT post-apo à lire", la romance est ultra secondaire, ça me gêne, du coup, qu'on mise sur ça pour faire des ventes (j'ai clairement eu l'impression de lire un livre "quota", pour le coup). Que le personnage principal soit gay, y a aucun souci, vraiment (je fais partie de la communauté LGBT, bonjour), mais de là à vendre la bestiole comme un roman limite engagé... LOL MDR. Bref, à part cet aspect marketing qui m'a saoulée, c'était sympa sans plus comme je disais. J'ai détesté les dialogues qui sont écrits avec les pieds, mais le reste, ça passe, ça se lit vite, ça n'innove pas du tout mais au moins ça occupe deux ou trois bonnes heures un dimanche pluvieux.