Wranglestone : Ici s'achève la lutte

Si on devais trouver un pendant cinématographique à ce livre, on pourrais le comparer à Brokeback Mountain mais avec des zombies et une romance, qui fort heureusement pour moi, n'est pas au centre de l'intrigue, mais qui peut plaire à un lectorat jeune, malgré quelques clichés qui m'ont fait lever les yeux au ciel, mais je suis mal placée pour en juger, n'étant pas férue de romance.
L'action n'est pas en reste, même si elle peut sembler partir dans tous les et qu'on aimerait qu'elle soit plus structurée et que les moments plus calmes soient plus nombreux. Pourtant le début prend le temps de mettre en place en quelques pages, l'intrigue tout en présentant les personnages principaux, sans partir dans des descriptions trop longues qui pourraient perdre le jeune lecteur.
Il ne faut pas découvrir ce livre avec un regard adulte, bien au contraire, il faut laisser ressurgir son âme d'enfant. Recommandé pour les 13/18 ans, personnellement, la tranche d'âge me semble trop large et conviendrait aux 13/16 ans. Ce qui en tant qu'adulte va nous manquer, les descriptions, les informations, le pourquoi et le comment des évènements, n'a pas besoin d'être trop poussé pour les plus jeunes qui verront dans ce livre une chouette aventure survivaliste, avec un zeste de romance, parsemée de petites ou grosses frayeurs.
Peu vu sur la blogosphère, c'est pourtant un livre parfait pour nos jeunes lecteurs, pour explorer de nouvelles thématiques, tout en découvrant l'univers des zombies d'une manière assez légère tout en apportant quelques poussées d'adrénaline. le tout en plein hivers, sous la neige, pour la petite touche de fraîcheur.
Un livre sympathique pour les jeunes lecteurs avides de petites frayeurs et de découverte de l'univers post-apocalyptique, avec nos amis les zombies. Pour les adultes, ouvrez vos chakras et laisser l'ado en vous se faire plaisir…

Lien : https://julitlesmots.com/202..

Récit post-apocalyptique ultra classique qui fait appel à tous les codes du genre : une société qui vit en autarcie, menacée par des zombies avides de chair, jusqu'au jour où notre héros se rend compte qu'on ne lui a pas dit toute la vérité. On est face au schéma déjà très largement lu ailleurs, ce qui rend la « révélation » peu impactante car de même nature que ce que l'on a l'habitude de lire. de plus, les réflexions autour des relations humaines lors de situations de crise ne diffèrent en rien de ce que l'on a l'habitude de lire ailleurs dans ce genre là. On a un héros empathique qui veut faire changer le regard qu'ont les gens de sa communauté sur les « monstres », tout cela pour aboutir à l'adage suivant : les monstres ne sont pas ceux que l'on croit . Ce genre de récit nous proposera toujours, inlassablement, ce même schéma. La violence présentée comme nécessaire pour la survie opposée à l'empathie dont devrait faire preuve chaque être humain. Et, spoiler alerte, c'est le camp bienveillant qui a tout compris. Comme elles sont belles ces valeurs humaines mais mon côté cynique ne peut s'empêcher de penser que, dans le monde réel, elles deviennent de plus en plus illusoires. On se consolera en se disant qu'au moins, dans la fiction, ceux qui ne sont pas toujours dans la recherche de conflit permanent tirent leur épingle du jeu et méritent donc leur fin optimiste, au risque de donner un côté Bisounours au roman...

De plus, il ne faut pas se lancer dans ce roman en espérant que l'auteur prenne le temps de nous expliquer le pourquoi du comment de cette apocalypse. Ce n'est pas ce qui l'intéresse et cet élément là est réduit au strict nécessaire afin d'assurer un minimum de crédibilité à son histoire. C'est toujours ce qui me frustre dans ce genre de récit, et, avec ce roman, nous avons encore un exemple d'une catastrophe qui sert juste de contexte à son auteur pour qu'il puisse développer sa vision des relations humaines. Mon côté rationnel n'est pas fan de ce parti-pris que je trouve quasi systématique dans la littérature post-apo YA.

Malgré ce manque flagrant d'originalité, il n'en reste pas moins que c'est un roman qui se lit facilement même s' il n'apporte absolument rien de nouveau au genre. Alors oui, il y a une histoire LGBTQIA+, mais elle est on ne peut plus convenue. Certes, j'ai aimé que cette relation soit traitée par l'auteur comme un « non sujet » c'est-à-dire de la même manière que pour deux ados hétérosexuels attirés l'un par l'autre, à savoir, sans souligner l'orientation sexuelle de ses personnages. Par contre, il faut le reconnaître, cette relation est d'une mièvrerie sans nom, à l'image de plein d'autres relations amoureuses dans les romans YA. Et ce n'est pas parce que cette fois-ci c'est entre deux garçons qu'il ne faut pas le souligner. Je trouve cela extrêmement dommage, car si l'auteur était allé au-delà des clichés du genre et des raccourcis, leur histoire « impossible » aurait pu être belle et touchante. Là, elle est juste banale et déjà lue des millions de fois auparavant. Après, cette relation est à l'image du roman entier : sans originalité, sans grande profondeur, délivrant un message galvaudé. Alors, ce n'est pas une torture mais on a déjà eu l'impression d'avoir lu cette histoire des milliers de fois.

Mais je reconnais bien là que c'est mon regard d'adulte avec un passif important de lectures qui parle. Ceux qui n'ont jamais lu de post-apo pourrait y trouver leur compte car le roman est bien rythmé et le personnage principal attachant. Selon moi, c'est donc un récit à réserver aux ados découvrant le genre.

Un brin trouillarde, je ne suis pas forcément une adepte des histoires de zombies au risque de faire des cauchemars la nuit grâce à mon imagination débordante !

Toutefois, la sublime couverture du livre ainsi que le résumé de celui-ci m'ont fait de l'oeil à plusieurs reprises. Dans mon esprit, le côté « Winter is coming » m'a aussi amené à faire un petit parallèle avec la série Games of Thrones ce qui m'a décidé à sauter le pas et à lire ce livre. Et bien j'ai eu amplement raison car c'est une belle découverte.

L'auteur nous propose ici une histoire qui mêle le fantastique mais qui tient aussi compte des évolutions de la société en mettant des personnages principaux LGBT.

L'écriture est fluide, le texte est bien rythmé alternant les chapitres plus ou moins longs. On retrouve de l'intrigue, des frissons, un sentiment d'angoisse mais tout de même mesuré qui s'adapte parfaitement à la cible de lecteurs des 13 ans et plus. La romance est aussi présente mais sans en faire des tonnes et la question de l'orientation sexuelle n'est pas abordée en profondeur. C'est un fait et on ne perd pas de temps en interrogations ce qui est plutôt une bonne chose. Il me semble que cela permettra aux lecteurs de voir d'autres modèles de couples sans forcément se perdre en conjectures sur toutes les questions que cela soulève actuellement au sein même notre société.

Concernant l'histoire en elle-même, elle se déroule dans un futur pas si lointain puisque toute notre technologie moderne existait encore bel et bien une quinzaine d'années auparavant. La Terre a été frappée par un mystérieux virus qui a transformé une partie des habitants en zombies.

Pour se protéger, la population a fuit vers les réserves et parcs nationaux. C'est d'ailleurs dans le parc de Wranglestone aux Etats-Unis que Peter et son père Tom vivent depuis plusieurs années. Les îles situées au milieu du parc offrent une protection une bonne partie de l'année puisque les habitants sont isolés des plaines. Toutefois, en hiver, ce moyen de défense disparait puisque le lac gèle. Les habitants doivent alors redoubler de vigilance.

Si Tom a su convaincre de son utilité, Peter est un enfant craintif et peu débrouillard. Un jour, son manque de méfiance lui fait frôler la mort tout comme à son père. La communauté décide alors de le sanctionner en l'envoyant sur les rives pour chasser les Rôdeurs. Pour cela, il sera accompagné de Cooper (le garçon qu'il aime depuis toujours mais avec qui il n'ose échanger ne serait-ce que deux mots) et le père de celui-ci : Bud.

Peter survivra-t-il à cette épreuve où il va servir d'appât à des monstres assoiffés de sang et de chair humaine ? Cooper et lui arriveront-ils à communiquer ? La communauté est-elle vraiment transparente sur la situation ? Certaines parts d'ombres posent question et les apparences peuvent parfois être trompeuses…

Pour en savoir plus, il ne vous reste qu'à faire comme moi : passer la porte de votre librairie ou de votre bibliothèque. Bonne lecture !

Peter n'a pas connu la fin de l'ancien monde. Il sait simplement que ceux qui restent doivent désormais se battre pour survivre. L'hiver va bientôt s'installer sur l'ile où Peter vit et une fois que la glace aura recouvert le lac, les Rôdeurs vont débarquer. Victimes d'un virus, ces personnes ne sont plus que des créatures dangereuses qu'il ne faut laisser approcher sous aucun prétexte. Malheureusement, à l'âge de quinze ans, Peter n'est pas suffisamment compétent pour protéger la communauté et on lui demande de faire ses preuves...

Peter est un garçon un peu trop naïf, un peu trop gentil pour ce monde. Et on le lui fait bien comprendre. Je n'ai eu aucun mal à m'attacher à cet ado trop doux, qui fait de son mieux. En fait, on a juste peur de ce qui pourrait lui arriver, avec ces espèces de zombies qui rôdent. On s'empresse alors de découvrir comment fonctionne cette communauté isolée de la civilisation. Mais bientôt, on prend aussi connaissance des sentiments de Peter pour Cooper, et on réalise que la romance a toute sa place dans ce scénario catastrophe. En vérité, c'est un peu le ciment de ce récit. C'est étonnant dans un tel contexte mais ça fonctionne. On assiste à des passages vraiment touchants entre ces deux ados.

Le rythme du récit est un peu inégal mais j'ai adoré le fonds de cette histoire. La deuxième moitié du roman a été plus surprenante et j'ai aimé que les découvertes de Peter transforme autant sa perception du monde qui l'entoure. Il se bat alors pour une cause qui le dépasse, au nom de la liberté, au nom de l'amour et je me suis laissée embarquer sans mal. Même si il est un peu trop court pour répondre à toutes nos questions, ce roman peut très bien se lire comme un one shot. Je ne sais pas du tout si une suite est prévue mais ça serait très cool !

�itation: « Il croisa ses bras devant sa poitrine. Désormais, il se fichait pas mal du bazar que son père laissait dans leur cabane, ou même qu'il crache dans sa tasse et l'essuie avec une chaussette pour la nettoyer. Plus rien n'avait d'impor tance alors que les pins immenses fonçaient sur lui. » 🧋

Ce livre-là m'a été prêté et conseillé par une de mes amies. Je l'ai lu en me disant « qui ne tente rien n'a rien », mais au final ce fut un coup de coeur.

J'ai beaucoup appréciée retrouver un univers post apocalyptique de Zombie, une île qui survit malgré tout et essayer de continuer à vivre comme avant.

Mais ce que j'ai particulièrement aimé dans ce bouquin c'est la romance homosexuelle  entre deux personnages, elle est douce et terriblement sincère, à tel point que lorsque l'un va se transformer en zombie, l'autre ne veut pas partir avant de ne pas l'avoir vu se transformer, c'est l'origine d'un twist plot. J'ai particulièrement aimé leur lien tendre.

Le père d'un des deux garçons à une relation absolument adorable avec son fils, dans la compréhension et le soutient sans jugement c'était vraiment très agréable à lire.

En sommes on a la un livre qui mérite qu'on s'y attarde un peu, il est bien écrit, il se lit vite, on n'a pas de fioriture inutile, mais surtout il y a un méga twist plot avec les zombies. À tel point qu'on espère un tome deux, car une fin comme celle-ci laisse trop d'option de possible. En tout cas moi j'espère un tome 2 !

C'était une lecture sympathique et très agréable, qui parle de la survie d'un peuple pendant un apocalypse de zombie. Des gens normaux qui essayent de survivre, de s'aimer et de s'amuser malgré cet univers inquiétant dans lequel ils survivent.

C'est un vrai petit coup de coeur, je ne m'y serais peut-être pas arrêté si je l'avais vu en librairie, mais mon amie a su me le vendre et j'ai bien fait de lui emprunter, c'était vraiment un moment très agréable pour moi ! 🎏