Wranglestone : Ici s'achève la lutte

Ce livre est l'exemple typique de ce qui me frustre le plus dans une histoire : Un début génial et une fin mauvaise.

Pourtant ça partait très bien, l'écriture, l'ambiance, les zombies, tout était vraiment très bon et assez addictif. Malheureusement plusieurs passages m'ont gênée, j'avais l'impression que les personnages étaient stupides et incapables de réfléchir. Il n'y avait pas trop de logiques dans leurs actions.

C'était une déception malheureusement, pourtant je suis très bon public quand il s'agit de zombies, mais pas avec celui là.

Récit post-apocalyptique ultra classique qui fait appel à tous les codes du genre : une société qui vit en autarcie, menacée par des zombies avides de chair, jusqu'au jour où notre héros se rend compte qu'on ne lui a pas dit toute la vérité. On est face au schéma déjà très largement lu ailleurs, ce qui rend la « révélation » peu impactante car de même nature que ce que l'on a l'habitude de lire. de plus, les réflexions autour des relations humaines lors de situations de crise ne diffèrent en rien de ce que l'on a l'habitude de lire ailleurs dans ce genre là. On a un héros empathique qui veut faire changer le regard qu'ont les gens de sa communauté sur les « monstres », tout cela pour aboutir à l'adage suivant : les monstres ne sont pas ceux que l'on croit . Ce genre de récit nous proposera toujours, inlassablement, ce même schéma. La violence présentée comme nécessaire pour la survie opposée à l'empathie dont devrait faire preuve chaque être humain. Et, spoiler alerte, c'est le camp bienveillant qui a tout compris. Comme elles sont belles ces valeurs humaines mais mon côté cynique ne peut s'empêcher de penser que, dans le monde réel, elles deviennent de plus en plus illusoires. On se consolera en se disant qu'au moins, dans la fiction, ceux qui ne sont pas toujours dans la recherche de conflit permanent tirent leur épingle du jeu et méritent donc leur fin optimiste, au risque de donner un côté Bisounours au roman...

De plus, il ne faut pas se lancer dans ce roman en espérant que l'auteur prenne le temps de nous expliquer le pourquoi du comment de cette apocalypse. Ce n'est pas ce qui l'intéresse et cet élément là est réduit au strict nécessaire afin d'assurer un minimum de crédibilité à son histoire. C'est toujours ce qui me frustre dans ce genre de récit, et, avec ce roman, nous avons encore un exemple d'une catastrophe qui sert juste de contexte à son auteur pour qu'il puisse développer sa vision des relations humaines. Mon côté rationnel n'est pas fan de ce parti-pris que je trouve quasi systématique dans la littérature post-apo YA.

Malgré ce manque flagrant d'originalité, il n'en reste pas moins que c'est un roman qui se lit facilement même s' il n'apporte absolument rien de nouveau au genre. Alors oui, il y a une histoire LGBTQIA+, mais elle est on ne peut plus convenue. Certes, j'ai aimé que cette relation soit traitée par l'auteur comme un « non sujet » c'est-à-dire de la même manière que pour deux ados hétérosexuels attirés l'un par l'autre, à savoir, sans souligner l'orientation sexuelle de ses personnages. Par contre, il faut le reconnaître, cette relation est d'une mièvrerie sans nom, à l'image de plein d'autres relations amoureuses dans les romans YA. Et ce n'est pas parce que cette fois-ci c'est entre deux garçons qu'il ne faut pas le souligner. Je trouve cela extrêmement dommage, car si l'auteur était allé au-delà des clichés du genre et des raccourcis, leur histoire « impossible » aurait pu être belle et touchante. Là, elle est juste banale et déjà lue des millions de fois auparavant. Après, cette relation est à l'image du roman entier : sans originalité, sans grande profondeur, délivrant un message galvaudé. Alors, ce n'est pas une torture mais on a déjà eu l'impression d'avoir lu cette histoire des milliers de fois.

Mais je reconnais bien là que c'est mon regard d'adulte avec un passif important de lectures qui parle. Ceux qui n'ont jamais lu de post-apo pourrait y trouver leur compte car le roman est bien rythmé et le personnage principal attachant. Selon moi, c'est donc un récit à réserver aux ados découvrant le genre.

Je viens de finir ce roman et ce fut une déception. J'ai trouvé que le rythme était trop saccadé et l'histoire pas assez structurée. J'ai été dans l'incompréhension à de nombreux moments, certainement à cause des non-dits et des ellipses trop nombreux.
La romance est mignonne quoiqu'un poil trop rapide pour que ce soit réaliste.
De plus, l'auteur est trop gentil avec ses personnages, j'ai tout de suite capté que ce serait un happy end.
Pour moi, il n'y a pas de fin. Elle est bâclée. Il nous reste encore trop de questions et d'incompréhension. J'ai eu l'impression que c'était fait exprès pour laisser du suspense ou introduire un tome 2 sauf que c'est et sera un one shot...
Bref, les amoureux de Walking Dead apprécierons peut-être mais ça ne la malheureusement pas fait avec moi.

Histoire de zombies!

Les zombies, c'est une thématique dont je ne suis vraiment pas fan. Et malheureusement cela s'est confirmé dans ce livre.
La trame du livre est assez classique, que ce soit dans le déroulé même ou dans l'histoire d'amour
Je n'ai pas tant que ça eu peur pour les personnages malgré les situations terribles dans lesquelles ils se trouvaient... c'est un peu le problème des auteurs qui ne se concentrent que sur très peu de personnages... il ne peut rien leur arriver sinon... et bien il n'y a plus d'histoire! Dés le début l'auteur est trop "gentil" avec ses personnages donc je me suis rapidement douté qu'il n'aurait pas le coeur à en abîmer/ tuer un... que c'était happy end assuré.
L'histoire d'amour est un peu réchauffée à mon gout, un peu bancale (mais je crois que j'aime les histoires d'amour compliquées et déchirantes XD).
Je ne me suis pas du tout sentie intéressée par ce nouveau monde et encore moins par ce qu'il devenait au fur et à mesure de nos découvertes.

Pourtant! Je pense que ce n'est pas un mauvais livre et c'est typiquement le livre que je pourrais conseiller à des ado qui cherchent du post-apo, une histoire d'amour dans le registre fantastique, de l'horreur qui ne fait pas trop peur ou encore bien sur une histoire de zombies!
Bibliothécaires (ou documentalistes) je pense que ce livre à vraiment sa place dans nos rayons ;)

Je me suis un peu éloignée de mes habitudes de lecture et ai ici découvert un bon roman de survie post-apocalyptique, plus destiné à des ados (un peu endurcis quand même) qu'à des amateurs de romance fleur bleues, même si une intrigue amoureuse est prépondérante dans cette histoire.
Tous les ingrédients de ce type d'écrit sont là : l'isolement d'une communauté, coincée au milieu d'un lac (qui gèle en hiver.. ), les ripoux, les zombies, les morts-vivants qui n'en sont pas tout à fait, les Stetson, les chemises à carreaux, les Pâles-revenants, les fusils et cascades aux grottes masquées.
Le rythme est bien soutenu, les rebondissements nombreux à cause de traîtres qui le sont tout autant, et on se laisse vite prendre d'amitié et de pitié pour Peter, le personnage principal, même si j'ai préféré son compagnon Cooper, plus travaillé d'après moi.

Je laisse le bien Pâle Rider avoir le dernier mot de cet avis :

"Regardez vers le ciel, lâchez prise et vivez."