Ce livre est composé de trois récits qui se suivent : Ruynes, Phélie et Ariane.
Le narrateur se rend dans une maison près du Vigan, en compagnie de son ami Genge (double du peintre Jean-Jacques Gévaudan). Ils sont venus pour rénover la bâtisse appelée Ruynes et une femme qu'ils n'attendaient pas, Coline, apparaît. Le narrateur en tombe amoureux, et Genge semble aussi l'aimer secrètement. Coline a l'habitude de disparaître. Les deux hommes l'attendent ou partent sur ses traces...
Je résume ainsi ce livre, même si ce qui fait son charme, au-delà de l'histoire, est son écriture et ses descriptions très poétiques. Pierre Laurendeau cisèle les mots et ce récit est écrit en une prose poétique. Il faut se laisser porter par les mots et par les références métaphoriques, embarquer avec le narrateur sur la barque de l'étrange passeuse nommée Phélie... Dans le dernier récit, Ariane, Genge est mort. Il reste sa maison que le narrateur veut vendre, en imposant une drôle de clause au testament : les toiles devront rester dans la demeure jusqu'à la date anniversaire de la mort du peintre, puis être brûlées par l'acheteur. Alors qu'il pleure la mort de son ami, il ne s'attend pas à voir arriver une femme. Ce n'est pas Coline, qu'il a cherchée longtemps, mais celle qui le conduira au-delà de ce récit.
Ce texte raconte le désir, l'amour et l'amitié à travers une rêverie poétique.
A noter : le dernier texte est dédié à Jacques Abeille...
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