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EAN : 9782846794145
104 pages
Ginkgo (03/05/2018)
2.75/5   6 notes
Résumé :
Septembre 1911. Appelé à Chamonix par son " oncle" Whymper, Sherlock Holmes sera confronté à plusieurs énigmes : la mort de l'alpiniste; le mystère de la première ascension du mont Blanc en 1786; une étrange rousse aux yeux verts; d'inquiétants agents prussiens... S'appuyant sur une jeune guide marseillais, Gaston - qui le mènera les yeux fermés des Grands Mulets au cirque du Fer à Cheval- le célèbre détective britannique réussira une fois de plus à dénouer les intr... >Voir plus
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Pas très loin de la mine d'argent de L'Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), une statue de six mètres de haut évoquant Edward Whymper à l'assaut du sommet du Pelvoux dans le massif des Écrins a été érigée en 2009 pour commémorer le centenaire du bureau des guides des Écrins. Au pied de cette statue, une citation extraite de l'ouvrage de Jean-Olivier Majastre et Eric Decamp,Guides de Haute-Montagne, rappelle le but de son érection : « Pour rappeler que ce métier est celui qu'il faut apprendre quotidiennement et qu'on n'en finit jamais d'écrire : c'est le métier d'homme. Et qu'est-ce qu'un homme ? C'est un être debout qui se hausse sur la pointe des pieds pour apercevoir l'univers ».

Connu principalement pour l'expédition tragique de 1865 qui vaincu en premier le Cervin et d'autres sommets et itinéraires, c'est à Chamonix lieu de son décès que l'on retrouve l'alpiniste anglais Edward Whymper dans ce pastiche des aventures de Sherlock Holmes.

Dans ce pastiche comme dans les précédents du duo Pierre Charmoz et Jean-Louis Lejonc après Ecrins fatals ! : La première enquête de Sherlock Holmes et Sherlock Holmes et le Monstre de l'Ubaye, Whymper est toujours l'oncle de Sherlock Holmes. Ce dernier, orphelin de Watson, va répondre à l'appel de son oncle et enquêter aidé d'un jeune marseillais, Gaston, « double méridional de ce cher Watson » (p. 133) autour d'une « mine sans intérêt enfin de compte... du plomb, un truc dénommé pyrite, ça brille, on appelle ça l'or des fous... et un autre pour faire des mines de crayon… » (p. 17). Sans intérêt sauf pour des puissances étrangères car le minerai entre dans la composition d'armes alors que l'action se déroule à la veille de la première guerre mondiale.

Entre livre sur la montagne et roman policier, les deux auteurs mélangent réalité et fiction avec une dose d'humour - sur les célèbres méthodes de déduction de Holmes ou son double créé par Maurice Leblanc, Herlock Sholmes, avec lequel un des personnages le confond - et quelques clins d'oeil - dont un à Gaston Leroux lorsque l'un des personnages invite Holmes à se méfier du parfum de la dame en noir.

Loin d'être un sommet du livre de montagne, du roman policier ou du pastiche holmesien, Sherlock Holmes à Chamonix est comme une course en montagne qui procure du bien-être dans l'instant - le roman remplit largement son office - mais dont le souvenir s'estompera probablement avec le temps (et ne restera pas dans les annales des genres abordés par le roman).
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Quittons les rivages de la Tamise, l'air pollué de Londres et allons enquêter à Chamonix : son air pur, sa montagne qui vous gagne et les remonte-pentes qui sont branchés !

Ah pardon, on me signale qu'en 1911, les remonte-pentes, on pouvait se les foutre où je pense car il n'y en avait pas. Un problème de résolu, donc…

Dans ce pastiche holmésien, l'auteur, au travers des dires de Sherlock Holmes, se moque gentiment du détective et lui fait dire que les capacités que lui a attribué Watson dans ses publications étaient surévaluées.

Il est un fait que pour enquêter, Holmes ne se fatigue pas trop. Il a la soixantaine, n'a plus la forme olympique et il donnera l'impression, durant toute ces différentes affaires (qui n'en font qu'une) de n'être là que pour dire qu'il y est, mais sans jamais vraiment résoudre les affaires lui-même, se reposant beaucoup sur Gaston, le jeune guide.

Malgré tout, ce roman est agréable à lire car on découvre un Holmes qui n'a pas grand-chose à voir avec celui des écrits de Watson et de son agent littéraire, un certain Conan Doyle (inconnu au bataillon) même s'il reste avant tout un détective enquêtant mais déléguant une grande partie de ses actions.

Le meurtre d'Edward Whymper ne sera résolu qu'à mots couverts et c'est en additionnant deux et deux que le lecteur comprendra qui est sans doute responsable de son décès, mais sans que cette personne soit inquiétée le moins du monde.

Quant à l'énigme de qui de Paccard ou de Balmat est arrivé le premier en haut du Mont-Blanc, en 1786, l'énigme sera résolue par un autre, à l'aide du récit de Paccard, sans que Holmes s'en soit inquiété un seul instant. La solution proposée, si j'ai bien tout compris, est loin de celle que j'attendais, mais elle est bien trouvée car plausible aussi.

Un roman policier qui ne révolutionnera rien, mais qui a le mérite de faire passer un bon moment de lecture, sans prise de tête, sans violences (ou si peu), avec un détective différent de l'original, avec un brin d'humour, de dérision, une femme fatale et qui nous en apprendra un peu plus sur les mines dont on extrait les mines pour les crayons et qui, de par sa localisation, vous donnera bonne mine puisque vous aurez respiré l'air de la montagne, sans avoir trop de fucking touristes.

Un roman à lire entre deux romans noirs pour voir un peu de lumière, celle de la neige et du glacier (qui était plus important à l'époque). N'oubliez pas vos lunettes de soleil et vos ustensiles pour la marche et l'escalade.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce livre se lit vite. C'est un de ses points forts.
Ce livre a un style s'approchant des vieux Conan Doyle. Son second point fort.
Ce livre, pour un savoyard, fait référence à de beaux paysages qu'on voit en fermant les yeux même lorsqu'on est expatrié. C'est son dernier point fort, malheureusement.

Pour le reste, soyons honnête : c'est gentillet. Ça se laisse lire mais ça n'emporte pas, rien de transcendant. Les quelques idées sympathiques sont vites noyées par des lourdeurs, des caricatures trop lourdes.

Les enquêtes n'ont pas lieu et les évènements poussent Sherlock Holmes à avancer balloté en suivant, sans jamais prendre la main sur les aventures, se laissant porter tranquillement vers la fin. Dans un film, on penserait à un acteur célèbre qui viendrait cachetonner pour payer ses impôts, assurant le minimum syndical sans se fouler. le jeune Gaston, plus qu'un remplaçant de Watson, devient un sidekick un peu lourdingue mais sympa.

En réfléchissant après lecture, en jetant un oeil sur la quatrième j'ai listé :
- le mystère de l'ascension ? Sherlock ne s'y intéresse pas et n'en parle même jamais. Faut dire qu'il n'en a même pas connaissance.
- La mort de son oncle Wymper? Jamais élucidée. On a un début de réponse en sous main, mais sans enquête.
- L'étrange rousse aux yeux verts? On ne sait pas trop ce qu'il en est et , au final, on s'en fiche un peu.
- Les inquiétants agents prussiens? Ils se terminent tout seul sans que l'esprit de Sherlock ne les inquiète jamais.

Au début de l'histoire, les auteurs font dire à Sherlock que ses coups d'oeils magiques, ses déductions exceptionnelles, il ne les pratique plus; qu'ils étaient sur-évaluées par Watson sous la pression de son éditeur. Et bien ce dernier avait peut être raison, ça permettait de jolis voyages.
Ce qu'ici il n'y a pas.
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Allons bon! J'ignorais totalement qu'il y avait polémique sur le nom du premier à atteindre le sommet du mont Blanc en 1786! Paccard ou Balmat? Il existerait un document dévoilant enfin la vérité, ainsi que le plan d'une mystérieuse mine, en tout cas en 1811 l'alpiniste anglais Whymper (personnage ayant existé) décède dans d'obscures conditions, et voilà Sherlock Holmes lui-même menant l'enquête, aidé d'un guide marseillais, suivi de près par une belle viennoise adepte de psychanalyse, et un dangereux prussien.

Au début j'ai un peu pataugé dans les époques et les personnages, mais d'utiles annexes ont tout éclairci, et je me suis bien amusée à suivre ce Sherlock Holmes qui est le premier à se moquer de ses méthodes d'investigation et de sa popularité, et à en apprendre sans douleur sur les soins aux tuberculeux (espérant que les 'aléas thérapeutiques' n'étaient pas fréquents), l'utilisation du graphite et la conquête du mont Blanc. Un hommage à Conan Doyle (et aussi à Poe) plein de verve et d'humour. Je ne classerais pas l'histoire en 'policier', plutôt en 'aventures'.

Voilà comment la belle Gertrud raconte
"...quand je fus brutalement réveillée par une individu très laid, sorte de clone de l'Empereur Guillaume - sans doute un fils illégitime, ou, pour le moins, un cas très intéressant de mimétisme par désir du père... Bref, cet individu me maîtrisa, malgré ma solide constitution et les cours de lutte que feu mon mari, le comte Wilhelm von Hofmannstahl, me fit donner à Vienne. Ensuite, sous la menace d'un pistolet -substitut classique à une virilité défaillante -l'individu me contraignit à prendre le volant de mon automobile et nous nous lançâmes à votre poursuite."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Pas terrible cette enquête à Chamonix ! Vague histoire de mine, de poursuivant, de guides. Qui a franchit le Mont-blanc en premier ? Une balade touristique autour de la vallée agréable pour qui connaît les lieux. Mélange de personnages fictifs et réels.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le jour se levait sur vers la Verte et les Drus et je dus reconnaître que le spectacle de ces aiguilles jaillissant de la glace, nimbées d'or et de rubis par le soleil levant, était à couper le souffle...
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- En fin de compte n'y a pas que du mauvais chez vous, les Allemands...
- Je suis surtout Prussien, cher compagnon d'infortune. Mais, dites-moi, ce Balmat-Mont-Blanc avait trouvé de l'or dans la montagne ? Savez vous dans quel endroit ?
- Je ne sais plus exactement.
- Une mine d'or ?
- Non, une mine sans intérêt enfin de compte... Du plomb, un truc dénommé pyrite, ça brille, on appelle ça l'or des fous... et un autre pour faire des mines de crayon...
- Ach! Ser interessant...
- Ah, ça vous interesse ? Et pourquoi donc ? (p. 17)
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