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Cette histoire de Pinocchio est une adaptation du conte éponyme de Carlo Collodi. L'histoire reprend assez fidèlement le récit original et que les choses soient claires, elle l'est bien plus que la version de Disney.


Le graphisme est élégant, fin et minutieux, mais très académique, j'aime les graphismes avec un peu plus de personnalité et d'originalité, et de plus, je ne suis pas très emballé par la colorisation assez terne.


Bonne idée d'en faire une vraie adaptation, mais malheureusement, cela ne fonctionne pas vraiment, le rythme de la version originale est assez décousu, et les auteurs ne s'en sont pas vraiment sortis, on à l'impression de passer du coq à l'âne et les moments où l'intensité émotionnelle ou dramatique devrait nous submerger paraissent aussi monotones que l'ensemble. J'aurais aimé applaudir la démarche de faire connaître la vraie histoire de Collodi, mais cette version n'est pas vraiment passionnante, on ne parvient à s'attacher aux personnages, les séances de repentances de Pinocchio sont répétitives et presque agaçantes, et il est présenté de façon trop passive par rapport à ses actes, toujours influencé, jamais acteur de ses propres choix alors que la morale principale, est justement centrée sur ces mauvais choix et que pour en saisir l'intérêt, la volonté doit être au coeur du récit original. le Pinocchio de Collodi n'est pas un malchanceux, c'est juste un sale gosse, et là, les auteurs sont passés à côté.


P.S. : Enfant, j'ai découvert comme presque tout le monde, cette histoire par le biais de l'univers Disneyen, mais parcellaire, seulement à coup d'extraits télévisés et de dérivées en bande dessinée dans le Journal Mickey, la première version intégrale que j'ai connu, c'est celle de Comencini créée pour la télévision en 1972, avec Gina Lollobrigida dans le rôle de la fée (c'est peut-être pour ça que papa regardait avec nous), version bien plus fidèle que celle de Disney, six épisodes de 55 minutes chacun que je n'ai vu qu'une seule fois, et j'ai toujours la musique du générique en tête. Elle a eu un certain succès à l'époque et il y a même eu une collection d'images Panini (Qui s'en souvient ?). Je n'ai vu la version Disney en intégrale qu'en 1975. On pourra éventuellement reprocher à celle-ci d'être édulcorée, pourtant elle remue bien les tripes, et cela reste un bijou d'animation. Ceci dit, j'aime encore plus la version BD trash et iconoclaste de Winschluss.
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David Chauvel et Tim McBurnie adapte en bande-dessinée l'histoire de Pinocchio, le fameux petit pantin de bois qui voulait devenir un vrai petit garçon.

Je ne suis pas fan de l'histoire de Pinocchio à la base. C'est une sorte de traité d'éducation à destination des enfants que je trouve beaucoup trop moralisateur. D'autant plus que le petit pantin passe son temps à faire des bêtises et à se lamenter dans un perpétuel recommencement. Mais Tim McBurnie apporte, à travers ses illustrations, un certain charme à l'histoire.
Le format de la bande-dessinée permet, en outre, de dynamiser cette histoire et de la rendre un peu moins abrutissante de recommandations comportementales. Malheureusement, les chapitres ne sont pas explicitement séparés et le manque de liaisons rend l'histoire de Pinocchio un peu confuse.
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Voici une adaptation du roman original de l'auteur italien Carlo Lorenzini (Carlo Collodi sous son nom de plume).

Un classique évidemment.

Qui ne le connait pas, depuis la version animé de Disney?



De quoi est-il question en deux mots?

De mémoire de Disney, un vieux sculpteur se voit exaucer de son souhait le plus cher en priant sa bonne étoile, avoir un enfant.

Une fée, la Fée Bleue, insuffle la vie dans un de ses pantins mais la tâche sera plus difficile que prévue pour en faire un petit garçon plus vrai que nature.

Pinocchio, c'est son nom, fera la joie de son papa mais aura bien des difficultés à se conformer à la bonne éducation d'un vrai petit garçon. Vierge d'expérience et de maturité, Pinocchio fera souvent les mauvais choix pour se sortir de situations compliquées, usant de la facilité de l'école buissonnière et du mensonge.

Nous savions toujours lorsqu'il mentait, son nez s'allongeait.

Avec l'assistance d'un tuteur de conscience, un criquet à la morale droite et irréprochable, la Fée bleue lui donnera la chance de devenir un vrai petit garçon, sil résiste sur un temps imparti à la tentation des mauvaises influences.



Le terrain du quotidien sera "miné" pour Pinocchio qui aura bien du mal à distinguer au début le bien du mal, de l'épisode du terrible marrionnetiste à celui de l'île aux délices ou sa rencontre avec le renard et le chat fourbes.

Carlo Collodi tissera une formidable odyssée dont le point culminant sera l'engloutissement de la baleine, métaphore ultime du châtiment dans certains récits légendaires.

L'auteur offre une intelligente parabole sur l'éducation complexe infantile, leur accordant aussi le droit d'être des enfants, chutant parfois sur leurs choix pour apprendre.

Pinocchio ne sera pas toujours sage mais, on le comprend, il reste un brave garçon.



La version BD de Chauvel et Mc Burnie.

Elle est en réalité plus fidèle à l'oeuvre de Collodi.

David Chauvel reprendra le mystère de la naissance de Pinocchio, c'est une bûche qui parle, qui ressent des émotions et par providence, Gepetto choisira ce bois pour concevoir son pantin.

Geppetto n'a pas le souhait immediat d'être père, malgré lui, il devra rattraper le pantin qui ne cesse de se sauver et de multiplier les espiègleries.

Disney a préféré, selon certaines sources écrites, prendre de la distance avec le Pinocchio de Collodi que le jeune public jugerait beaucoup plus "détestable".

Il est en effet insupportable.

Comme le bonhomme de pain d'épice, il file sur le chemin pour ne pas être attraper par Geppetto.

Les badauds montreront du doigt Geppetto comme un tortionnaire qui le ramène avec force par le bras et ils sera embarqué par les gendarmes( si si!). Personne ne s'étonne de la vie donné à un pantin parce qu'ils semblent que tous soient dotés d'une vie propre. La magie est dans l'air que l'on respire et après tout, les renards et les chats sont bien vêtus et en équilibre sur leurs pattes arrière.



Pinocchio est un fort tempérament à canaliser.

Dans un accès de râge et ne supportant pas l'esprit de contradiction, Pinocchio assommera le cricket d'un coup de maillet.



Le personnage de cette version est bien moins innocent mais pas moins naïf, il contraste toutefois avec la version Disney.

Nous avons cependant un bonhomme nourri d'un bon fond, nécéssitant une assistance permanente pour l'éduquer et le guider.

Ainsi, proposant de lui-même d'aller à l'école pour, selon lui, " gagner beaucoup d'argent et acheter à son papa une belle veste en or avec des boutons en diamant...", il changera d'avis et vendra son alphabet contre quelques sous pour assister au spectacle de marionnettes de Mangefeu.



L'aventure est fantasmagorique, à dormir debout et cela n'est pas dénué d'humour dans l'absurde.

Il mûrira, d'une certaine manière et apprendra à ne plus se faire avoir comme un grand :

"- Ça suffit!! Je ne suis pas ici pour vous servir de bouffon!! Respectez-moi comme je vous respecte!!

- Ouille! Comme il a le pied dur!!"



Une adaptation très divertissante, respectant l'inspiration théâtrale et pantalonesque. Nous profitons d'un humour fin.
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Ravie d'avoir pu découvrir la véritable histoire de « Pinocchio » et son auteur, mais l'histoire reste très dense par sa multitude de petites histoires successives presque sans fin et sans liens, le tout sur fond de grande naïveté, rendant le tout assez indigeste!
Lien : http://blogleslecturesduchat..
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Pinocchio… bon sang que cette histoire est loin dans ma tête. Je crois avoir vu le dessin animé quand j'étais en primaire. Je sais que mon frère avait le livre et je me demande si je ne l'ai pas lu (mais je ne m'en souviens pas…). Bref, cette histoire, c'était comme si je la découvrais à nouveau.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette BD. D'abord parce que le début ne me parlait pas. J'avais l'impression que ce n'était pas l'histoire que je connaissais, ou du moins, dont je me rappelais. (J'avais le vague souvenir que Pinocchio n'était vivant qu'à partir du moment où la fée intervenait.) Et puis, au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, j'avais des bribes de souvenirs qui me revenaient. Cela ne devait donc pas être si éloigné de ce à quoi je m'attendais. Et au fur et à mesure que j'avançais, j'ai pris conscience d'une chose : je n'aime pas Pinocchio. Est-ce que c'est que l'adaptation en BD ou est-ce que l'histoire est vraiment comme ça ? J'ai eu l'impression que tout allait trop vite. Cette BD se passe sur plusieurs mois et on ne s'en rend même pas compte. Pas la moindre indication à ce sujet si ce n'est quelques allusions dans quelques dialogues. C'était un peu dérangeant. Sans compter le fait que Pinocchio est exaspérant. A chaque fois qu'il lui arrive un truc, on pense qu'il a compris la leçon, qu'il ne recommencera pas. Et…. Non ! Il n'a rien pigé ! Il m'énerve !

Bon point pour cette BD : les dessins. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. C'est enfantin, réaliste, coloré et sombre en même temps. le genre de dessins que j'aime.

Pour conclure, à mes yeux, cette BD n'est pas une réussite. Mais c'est probablement parce que je n'aime pas Pinocchio. Heureusement, les dessins rattrapent le coup !
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Maître Cerise voulut couper une bûche pour en faire un pied de table, mais celui-ci se rebiffa. Gepetto hérita de la bûche. Elle devînt un pantin de bois, prénommé Pinocchio. Mais ce pantin n'avait pas de conscience et c'est à travers ses expériences qu'il deviendra un bon petit garçon.

J'avais chroniqué la semaine dernière Les Aventures de Pinocchio. Il fallait que je me rappelle de l'oeuvre originale pour aborder l'adaptation du duo Chauvel/McBurnie. Ce n'est pas la première adaptation de David Chauvel, ni son premier scénario. On lui doit Alice au Pays des Merveilles, L'Île au Trésor ou le Magicien d'Oz. Quant à l'australien Tim McBurnie, c'est son troisième livre et c'est encore un duo avec notre rennais, après Ara.
Adapter en 80 pages l'oeuvre de Carlo Collodi est une gageure. Pour la petite histoire, le scénario était destiné à Alfred, mais les aléas de la vie ont fait qu'il a atterri dans les crayons de Tim McBurnie. David Chauvel a retravaillé son récit pour qu'il corresponde à l'australien plutôt qu'à l'italien.
Le travail d'adaptation a été minutieux. On aura plaisir à retrouver chaque personnage et à mettre de côté celle de Walt Disney. Les aventures du pantin sont retranscrites fidèlement, mais si le résultat global est bon, je trouve qu'il manque toutes les « respirations » du roman. Les pensées de Pinocchio sont quasiment absentes. Tous les évènements s'enchaînent, sans pause, sans explication. Je chipote, mais les pauses, les explications font partie du roman. le rythme de l'histoire en est affecté, mais pas la compréhension. En celà, elle se rapproche de la parution en épisodes.
A lire cette bande dessinée, pourrait-on croire qu'il s'agit du troisième livre de Tim McBurnie ? le récit est magnifiquement illustré par l'australien. le design des personnages est très réussi, mais il faut dire que Collodi ne donne pas beaucoup d'indication dans son roman. N'étant pas influencé par Disney ou par ses lectures, Tim McBurnie en donne une version fraîche. Quant aux couleurs, c'est un fond qui va accompagner la lecture et être adapté par rapport au ton de l'histoire. Un parti-pris gagnant qui donne une ambiance théâtrale (à chaque tableau sa couleur).
L'objet est un beau-livre. le format comme le contenu se rapproche des livres illustrés montrant ainsi une originalité de plus.
Sombre et joyeux, enfantin et moralisateur, on retrouve toutes les nuances du conte de Pinocchio dans cette adaptation. Si le scénario allège l'histoire, il n'y enlève rien d'essentiel. Une bonne expérience pour redécouvrir l'oeuvre de Carlo Collodi et pourquoi pas, la relire ?
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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une version moderne mais plutôt fidèle de l'histoire de ce petit pantin qui voulait devenir un gentil petit garçon sage... le dessin est agréable, la couleur enchanteresse et le livre en lui-même bien fini et d'un format original
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Un dessin attachant, bien travaillé, une jolie colo qui sert l'ambiance du récit. Coté histoire c'est une vision personnelle du conte de Collodi que j'ai beaucoup aimé (loin de celle de disney). Une jolie surprise que ce one shot de plus de 70 pages.
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je n aime pas ce livre
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Qui ne connaît pas l'oeuvre de Carlo Collodi ? Qui n'a pas vu son enfance bercée par cette histoire ? N'hésitez pas à (re)découvrir ce texte ici, magnifiquement adapté et illustré par Chauvel et McBurnie.

Un beau jour, maître Antoine reçoit un morceau bois quelque peu différent des autres … Qu'il s'empresse de revendre à Gepetto, à la recherche d'un bous de bois pour créer un pantin. Après plusieurs heures de travail acharné,

Suite de l'avis sur le blog ...
Lien : https://lheuredelire.wordpre..
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