Roman policier de lecture facile et distrayante puisque l'auteur nous plonge dans l'univers du Tunis des années 1965. Mais, une fois refermé, on oublie vite...
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Du bas de la rue, presque à l'intersection de la rue Mongi Slim, au rayon disques et cassettes, leur parvenaient les mélopées de Abdel Halin Hafez et Oum Kalthoum qui tournaient autour de l'amour trahi et de l'absence de l'être aimé engendrant des nuits sans sommeil et des jours sans espoir.
Comme tous les habitants des bords sud de la Méditerranée, il persistait à rechercher dans l'épouse l'image de la mère: un être indulgent, aimant, attentif;, doux, souvent sévère qui habillait, torchait, nourrissait, mettait au lit et grondait à l'occasion lorsqu'on se tenait mal à table ou qu'on exagérait.
Il ne savait pas depuis combien de temps il était affalé là, inerte. Comme il sentait des tiraillements au niveau du crâne, il passa sa main sur ses cheveux. Ils étaient poisseux, collés par une espèce de matière gluante semblable au gel, sans doute du sang coagulé.