Le livre de Aymen Gharbi se passe dans la capitale tunisienne : Tunis. le titre et la
couverture du livre m'ont attirés.
Mais à Tunis, des chats étranges envahissent la ville alors que des montagnes
d'immondices et des sacs éventrés jonchent les rues, des lancers de pétards provoquent
des mouvements de foule, et des happenings d'art contemporain loufoques perturbent le
quotidien… le long des grandes avenues ou dans les rues tortueuses de la Médina, les
personnages de
Magma Tunis se croisent, s'évitent, se pourchassent…
Et tout se passe comme si le romancier jetait sur ses pages les fragments d'une déroute
hallucinatoire (fantasmatique) et oppressante. On s'y perd. On se perd dans les noms de
rues et les descriptions inutiles qui alourdissent ce roman et cette histoire déjà complexe.
De plus l'écriture est inégale avec un style non abouti. Les personnages ne sont pas
intéressants. le livre est brouillon. Je n'ai pas aimé également l'étalage de sa culture et
les mentions à longueur de pages d'auteurs, de films, de peintres… J'ai l'impression que
l'auteur a voulu mettre trop de choses dans son premier roman. Il hésite entre la fable, le
conte ou le fantastique.
Décidément, ma lecture fut désagréable et bien que je respecte tous les auteurs, je n'aurai
pas donné cet avis si je n'avais pas mon engagement du Kawa littéraire.
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